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« Langue, raisonnement, calcul (Paris) »

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  • POLANYI MICHAEL (1891-1976)

    • Écrit par Raymond THOMAS
    • 1 588 mots

    Peu connu en France, Polanyi a cependant retenu l'attention de Raymond Aron, qui lui a consacré un chapitre (« Max Weber et Michael Polanyi ») de son ouvrage Études politiques (Gallimard, Paris, 1972), et de Bertrand de Jouvenel (dans The Logic of Personal Knowledge, Londres, 1961). Lire la suite 

  • RÉELS NOMBRES

    • Écrit par Jean DHOMBRES
    • 14 916 mots

    Nous suivrons plutôt Archimède et l'articulation de la méthode d'exhaustion en trois temps à l'occasion de son calcul de S/R2 (pour le rôle de la méthode d'exhaustion, cf. l'articlecalcul infinitésimal). Archimède établit d'abord l'égalité de S/R2 avec p/d, où p désigne le périmètre du cercle et d son diamètre. 1er temps : mise en place d'un raisonnement par l'absurde. Lire la suite 

  • ÉCONOMIE (Définition et nature) Enseignement de l'économie

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 5 551 mots

    Depuis un an, un Français, Léon Walras, enseigne à Lausanne une économie dont il a trouvé la substance dans les écrits d'Antoine Augustin Cournot, un ancien ami de son père qui a utilisé le calcul différentiel pour analyser les marchés non concurrentiels. Walras a l'idée de reprendre le raisonnement économique à la base en s'appuyant sur un usage systématique des mathématiques, pour lui donner une scientificité qui ne soit pas que de façade. Lire la suite 

  • ÉPISTÉMOLOGIE

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 13 112 mots
    • 4 médias

    L'algèbre cartésienne réduisait bien, en principe, la science à un calcul, mais à un calcul portant sur des quantités (et même sur des quantités finies). Pour Leibniz, la science est constituée d'une multitude de calculs, portant aussi bien sur les formes et les qualités des choses ; et la mathématique elle-même, avec l'analyse infinitésimale et l'analysis situs, s'étend bien au-delà du calcul cartésien des grandeurs algébriques. Lire la suite 

  • INGÉNIEUR ET ARCHITECTE

    • Écrit par Antoine PICON
    • 4 261 mots
    • 5 médias

    Cette déstabilisation rend possible l'établissement de nouveaux types de coopération, fondés sur la remise en question d'un partage des tâches que le Mouvement moderne n'était pas parvenu à ébranler véritablement : aux architectes la conception générale et les aspects esthétiques des bâtiments ; aux ingénieurs les questions plus techniques, du calcul des structures aux problèmes de ventilation. Lire la suite 

  • SCIENCES HUMAINES

    • Écrit par Edmond ORTIGUES
    • 10 269 mots
    • 2 médias

    ) et au développement, sous diverses formes, du calcul des probabilités (dont l'origine se trouve chez Pascal et Bernoulli), donc à une époque où n'était pas encore constitué le trièdre de la biologie, de l'économie et de la linguistique, à moins qu'on ne considère qu'en un sens très large la trilogie de la vie, de l'outil et du signe caractérise traditionnellement l'espèce humaine. Lire la suite 

  • MOYEN ÂGE La pensée médiévale

    • Écrit par Alain de LIBERA
    • 22 212 mots

    Une histoire de la pensée du Moyen Âge ne se réduit pas à une histoire de la philosophie médiévale. Il y a à cela divers motifs. Le premier et le plus évident est que la pensée du Moyen Âge est, pour une large part, le fait de théologiens réfléchissant sur leur foi « sous le toit de l'Église ». Le deuxième est que la philosophie n'est qu'un des modes de la pensée, une manière assurément singulière de se rapporter au monde à travers une histoire spécifique aux allures tempérées par ce qui, dans son champ propre, fait pour elle époque ; à travers un langage aussi, aux couches multiples et aux ressources techniques plus ou moins strictement définies par un lexique et des règles de maniement. Lire la suite 

  • TEMPS

    • Écrit par Hervé BARREAU, Olivier COSTA DE BEAUREGARD
    • 14 772 mots

    calcul desprobabilités, chap. 2). De nombreux travaux indépendants ont été consacrés à une analyse en profondeur de l'irréversibilité temporelle des phénomènes physiques et ont abouti, malgré quelques inévitables désaccords, à un assez remarquable consensus général. Il a été signalé que, dans l'interprétation probabiliste de la thermodynamique (qui est due principalement à R. Lire la suite 

  • LUMIÈRES

    • Écrit par Jean Marie GOULEMOT
    • 7 854 mots
    • 1 média

    On ne cesse d'opposer les Français et les Anglais (ainsi de Louis Béat de Muralt à qui répondront Pierre Brumoy et l'abbé Desfontaines), de comparer Londres et Paris (L. S. Mercier, dans le Parallèle de Paris et de Londres). Les voyageurs sont souvent plus critiques que laudateurs. Cette Europe construite moins par l'élite européenne que par le travail postérieur de ses historiens, est bien différente de la nôtre. Lire la suite 

  • IDÉALISME

    • Écrit par Jean LARGEAULT
    • 9 534 mots

    ) La recherche d'un prétendu fondement de l'« objectivité » doit donc être celle d'un fondement de l'accord des esprits : que cet accord est fondé signifie qu'il a une raison, qu'il consiste en des représentations « de droit », par différence d'avec des représentations « de fait ». (La distinction du fait et du droit, variante de celle qu'on pose entre empirique et a priori, est typique de la langue de bois idéaliste. Lire la suite