« Humus »
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HUMUS
- Écrit par Philippe DUCHAUFOUR
- 4 685 mots
- 3 médias
L'humus est la matière organique transformée par voie biologique et chimique et incorporée à la fraction minérale du sol, avec laquelle elle contracte des liens physico-chimiques plus ou moins étroits. Par extension, le mot « humus » désigne l'ensemble de la matière organique du sol, y compris les résidus d'origine végétale, peu transformés et incomplètement incorporés au sol minéral : c'est dans cette seconde acception qu'on parle de « formes d'humus » ou d'« humus forestier », ce terme désignant l'ensemble des horizons de surface du sol, colorés par la matière organique. Lire la suite
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SOLS Biodynamique
- Écrit par François TOUTAIN
- 4 636 mots
Principaux types d'humus La morphologie des humus varie selon le milieu dans lequel ils se développent : dans les milieux forestiers, les humus sont constitués de couches de litière superposées à des horizons organo-minéraux A1 ; dans les milieux cultivés ou les milieux herbacés, les humus correspondent uniquement aux horizons organo-minéraux A1. Lire la suite
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CLIMAX
- Écrit par Yolande LUBIN
- 661 mots
Le climax du sol ou pédoclimax est constitué par le profil pédologique en équilibre, par l'intermédiaire de l'humus, avec la végétation stable ou climacique, non modifiée par l'homme. Dans le cas d'une évolution normale, dite progressive, le sol, au fur et à mesure de la colonisation de la roche mère par la végétation, passe par des stades successifs pour atteindre un climax qualifié de climatique ou de stationnel selon qu'il dépend principalement du climat général (cas des « sols zonaux » des auteurs russes) ou de facteurs locaux tels que la roche mère ou l'hydromorphie (« sols intrazonaux »). Lire la suite
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SAUSSURE NICOLAS THÉODORE DE (1767-1845)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 430 mots
Enfin, les défenseurs farouches de la théorie de l'humus n'hésitent pas à affirmer que les plantes puisent directement dans le sol une nourriture toute préparée, conception bien aristotélicienne. Les travaux de Saussure eurent le mérite de clarifier la situation et de discréditer la théorie de l'humus et celle de la transmutation. Il démontre, d'une part, que la plante puise les sels minéraux dissous dans la terre, d'autre part, que ces derniers jouent un rôle essentiel puisqu'il est possible de faire pousser des plantes sur un milieu artificiel inorganique. Lire la suite
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OLIGOTROPHE MILIEU
- Écrit par Didier LAVERGNE
- 65 mots
La litière végétale s'y décompose lentement (par exemple mor ou humus brut des taïgas) ou incomplètement (par exemple dépôt de tourbes). Lire la suite
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ÉCHANGES GAZEUX CHEZ LES PLANTES (repères chronologiques)
- Écrit par Claude LANCE
- 496 mots
van Helmont, observant que la masse d'une plante augmente sans que celle du sol qui la porte diminue, met en question la théorie selon laquelle la matière végétale provient de l'incorporation de « l'humus » du sol (l'eau d'arrosage pourrait participer à 1'augmentation du poids des plantes). 1727 S. Hales établit que les plantes, comme les animaux, sont le siège d'échanges gazeux ; « l'air » pourrait contribuer à leur nourriture. Lire la suite
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UTILISATION BIOLOGIQUE DE L'AZOTE DE L'AIR (repères chronologiques)
- Écrit par Claude LANCE
- 597 mots
von Liebig ruine la théorie de « l'humus » selon laquelle cette substance, constituant du sol, est incorporée dans la plante, lui fournissant son carbone et ses aliments minéraux. Il démontre la nécessité d'une alimentation minérale, à partir de la solution du sol absorbée par les racines. 1860 J. von Sachs élabore la formule d'une solution nutritive minérale permettant le développement complet d'un végétal, de la graine à la graine. Lire la suite
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TELLURIQUE MILIEU
- Écrit par Roger DAJOZ
- 4 879 mots
- 14 médias
Les types d'humus en relation avec la faune et la flore. Dans le mull, ou humus doux, de pH compris entre 5,5 et 7, il existe un horizon superficiel A0, presque nul car la décomposition de la litière est rapide. L'horizon sous-jacent A1, de couleur brune, est formé par un mélange intime d'argile et d'humus riche en calcium. Cet humus se forme lorsque les lombrics et les enchytréides sont nombreux ; la structure spongieuse et stable est due aux tortillons de terre rejetés par les vers. Lire la suite
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SOLS Physico-chimie
- Écrit par Robert BLANCHET
- 1 548 mots
- 1 média
Way dès 1850, ont été peu à peu précisés et expliqués ; de même que l'échange intervenant dans une résine synthétique, ils peuvent être schématisés ainsi : Les grosses molécules constituant la matière organique relativement stable des sols, souvent appelée humus, possèdent pour leur part des fonctions acides faibles et des fonctions phénoliques susceptibles de s'ioniser au fur et à mesure de l'alcalinisation du milieu ; il en résulte des réactions assimilables elles aussi à des échanges : Argile et humus étant intimement liés entre eux, c'est l'ensemble de leurs propriétés d'échange que l'on désigne par capacité d'échange de cations T. Lire la suite
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NUTRITION AZOTÉE DES VÉGÉTAUX
- Écrit par Claude LANCE
- 256 mots
On savait que la matière organique du sol (humus) est une source importante d'azote, mais pas toujours suffisante. On devait démontrer par la suite que l'azote organique doit d'abord être transformé en nitrate (nitrification) pour pouvoir être absorbé par les plantes. Par la méthode des bilans (différence entre l'état initial et l'état final), Boussingault a montré, en 1838, que des plants de légumineuses, cultivés sur un sol dépourvu de matière organique, sont capables de s'enrichir en azote, ce dernier ne pouvant alors provenir que de l'air. Lire la suite