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« Films pornographiques »

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  • PORNOGRAPHIE

    • Écrit par Gilles LAPOUGE
    • 4 529 mots
    • 1 média

    Selon une autre disposition, les films pornographiques étrangers sont soumis à une taxe (300 000 F), ce qui revient pratiquement à interdire leur importation (l'existence de cette taxe, d'une part, encourage la production nationale en drainant une grande partie des capitaux disponibles vers la production des films pornographiques, au détriment des autres films ; d'autre part, supprime la concurrence de la production étrangère, seule capable de créer des films pornographiques de qualité, tel le très beau The Devil in Miss Jones, et voue ainsi la production française à la fadaise, à la vulgarité, au bon marché et à la laideur). Lire la suite 

  • DAMIANO GÉRARD (1928-2008)

    • Écrit par Universalis
    • 255 mots

    Après avoir réalisé nombre de films pornographiques parmi lesquels se détache The Devil in Miss Jones (1973), il va connaître un succès planétaire avec Deep Throat (Gorge profonde, 1972). Tourné en moins d'une semaine avec Linda Lovelace et Harry Reems pour acteurs principaux, ce film à petit budget, qui rapporta de colossales recettes, au point de se révéler un des plus rentables de l'histoire du cinéma, fut interdit dans vingt-trois États américains par le gouvernement de Richard Nixon, et ses protagonistes traduits en justice jusqu'à ce que l'élection de Jimmy Carter à la présidence des États-Unis, en 1974, marque un retournement de situation en sa faveur. Lire la suite 

  • SULTAN LARRY (1946-2009)

    • Écrit par Universalis
    • 319 mots

    De 1988 à 2002, Larry Sultan réalise des séries de photographies de maisons bourgeoises à San Fernando Valley, Los Angeles, qui servent de décor à des films pornographiques. En marge des tournages, il oriente son objectif sur des détails – un morceau de tarte entamé, un tas de draps sales, des acteurs pendant une pause – saisis comme autant de traces d'un monde décalé, entre artifice et réalité. Lire la suite 

  • BONELLO BERTRAND (1968- )

    • Écrit par Pierre GRAS
    • 1 038 mots

    Bertrand Bonello réussit ici à donner une forme sereine et maîtrisée à plusieurs des thèmes présents dans ses films précédents et aux principes d'organisation qui guident son cinéma. Son premier film, Quelque Chose d'organique (1998), offrait le portrait fragmenté de la crise du couple formé par Laurent Lucas et Romane Bohringer. En 2001, Le Pornographe mettait en scène Jean-Pierre Léaud dans le rôle d'un réalisateur de films pornographiques des années 1970, contraint par la nécessité économique à travailler dans le nouvel univers audiovisuel de la pornographie des années 2000. Lire la suite 

  • ASSAYAS OLIVIER (1955- )

    • Écrit par René PRÉDAL
    • 1 102 mots
    • 1 média

    Les deux films qui suivent peuvent se présenter comme une réflexion sur la période qui suit les événements de 1968 : Carlos (2010) est un long film consacré au terroriste Illich Ramirez Sanchez, tandis que, dans Après mai (2012, prix du meilleur scénario à la Mostra de Venise), Olivier Assayas privilégie une optique plus intime et en partie autobiographique pour évoquer les doutes d’un jeune homme pris entre engagement politique et désir de création. Lire la suite 

  • JEAN-LUC GODARD (exposition)

    • Écrit par Raphaël BASSAN
    • 1 396 mots

    La deuxième salle montre des extraits de grands films qui ont marqué Godard (Fritz Lang, Jean Renoir...) mêlés à ses propres films diffusés sur de petits écrans muraux. C'est dans la troisième et dernière salle, consacrée à l'époque contemporaine, que Godard domine le plus l'art de l'installation. Dans un environnement hyperréaliste, des écrans de télévision projettent en direct des émissions ou, en boucle, des extraits de films pornographiques et de films de guerre. Lire la suite 

  • ODENBACH MARCEL (1953- )

    • Écrit par Philippe DUBOIS
    • 962 mots

    Dans l'une et l'autre de ces pratiques, Odenbach met en œuvre un dispositif de confrontation — plutôt conflictuelle — entre l'individu (lui, l'artiste, le corps — regardant, marchant, courant, agissant comme témoin et comme prisonnier) et la société représentée dans ses manifestations de masse et sous ses formes culturellement identifiables : la violence médiatisée par la télévision, les meurtres scénographiés par le cinéma hollywoodien, la discrimination raciale (Keep in View, fondation De Appel, Amsterdam, 1993), la mémoire douloureuse transmise par les images d'archives des films de guerre sur l'Allemagne nazie, l'obscénité de films pornographiques anonymes, les grands rituels et stéréotypes de la culture bourgeoise comme la musique symphonique ou l'opéra, l'exotisme, le culturisme, les ors de Versailles, etc. Lire la suite 

  • ROUSSELET ANDRÉ (1922-2016)

    • Écrit par Jean-Marc DANIEL
    • 997 mots

    Cette programmation, où dominent le sport et le cinéma, sous tous ses aspects puisque parmi les films diffusés figurent des films pornographiques, devient emblématique d’un certain style, insolent et innovant. Autre originalité, la chaîne est cryptée, nécessitant un décodeur. Canal Plus ouvre la voie de la télévision privée en France, et d’autres chaînes vont rapidement voir le jour. Lire la suite 

  • CRONENBERG DAVID (1943- )

    • Écrit par Frédéric STRAUSS
    • 1 884 mots
    • 2 médias

    Le corps en mutation C'est la découverte du cinéma underground qui détermine David Cronenberg à réaliser quelques courts-métrages à la fin des années 1960, et ce sont de petites sociétés de production spécialisées dans les films pornographiques qui financent ses premiers longs-métrages. Placée sous de tels auspices, son inspiration n'apparaît guère plus sérieuse que celle d'un provocateur concoctant avec des moyens dérisoires des spectacles sanguinolents. Lire la suite 

  • EGOYAN ATOM (1960- )

    • Écrit par Raphaël BASSAN
    • 2 427 mots

    Atom Egoyan avait déjà commencé à prendre ses distances avec la vidéo, dès The Adjuster (1991), pour y revenir ensuite, autrement, dans ses films mais aussi en s'ouvrant au multimédia. Ce long-métrage met en scène un assureur qui entretient des relations ambiguës avec ses « protégés ». Ici, la vidéo et l'image reproduite (son épouse travaille pour une commission de censure et visionne des films pornographiques) ne sont plus que des artefacts parmi d'autres de la fiction, qui donneront lieu par la suite à des récupérations et à des réutilisations diverses. Lire la suite