Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

« Dieu -- Existence -- Preuve cosmologique »

    • Filtrer les résultats par type

  • DIEU PREUVES DE L'EXISTENCE DE

    • Écrit par Lucien JERPHAGNON
    • 1 013 mots

    Kant, en effet, fait apparaître sous les preuves cosmologique et téléologique, apparemment autonomes, un recours subreptice et obligé à « cette malheureuse preuve ontologique » (Critique de la raison pure), elle-même dépourvue de toute valeur, dès lors que l'existence réelle de Dieu, qu'on est censé découvrir impliquée dans le concept de Dieu, n'est point, en fait, une perfection analytiquement déductible, mais bien une détermination extérieure au concept analysé, et d'un autre ordre que lui. Lire la suite 

  • PROSLOGION, Anselme de Cantorbéry Fiche de lecture

    • Écrit par François TRÉMOLIÈRES
    • 858 mots

    La preuve est reprise par la scolastique, notamment les docteurs franciscains (Bonaventure, Alexandre de Halès). Mais Thomas d'Aquin, contestant (comme déjà Gaunilon) qu'on puisse déduire d'une idée l'existence (ou de l'existence dans l'intelligence, l'existence dans la réalité), préfère la voie « cosmologique » – affirmant la nécessité d'un « premier moteur » identifié à Dieu, preuve a contingentia mundi renouvelée ensuite par Leibniz – pour prouver l'existence de Dieu. Lire la suite 

  • NÉCESSITÉ

    • Écrit par Michaël FOESSEL
    • 1 130 mots

    Mais on ne saurait attribuer une nécessité absolue à un Être transcendant pour déduire ensuite l'existence de cette nécessité, comme s'y essaie la métaphysique dogmatique dans la preuve ontologique de l'existence de Dieu. Seule la nécessité morale (celle du devoir édicté par la raison pratique) demeure compatible avec la liberté définie comme autonomie. Lire la suite 

  • ÊTRE, philosophie

    • Écrit par Giulio GIORELLO
    • 4 678 mots

    ), cette prétendue preuve fonctionne seulement sous une condition très restrictive : « Si quelqu'un consent à admettre une existence finie, alors, on le force à admettre l'existence de Dieu ; mais s'il demande une raison d'admettre une existence finie, il n'y en a pas d'autres, si l'argument cosmologique est valable, que celles qui conduisent d'abord à l'existence de Dieu ; de telles raisons, toutefois, s'il y en a, ne peuvent se trouver que dans l'argument ontologique ; et cela, Leibniz l'admet virtuellement quand il appelle cette preuve un argument a posteriori » (trad. Lire la suite 

  • MÉTAPHYSIQUE

    • Écrit par Ferdinand ALQUIÉ
    • 9 395 mots
    • 1 média

    Et cet être est Dieu. Descartes reprendra l'argument en lui donnant une forme mathématique : l'existence de Dieu résulte de sa définition comme il résulte de la définition du triangle que la somme de ses angles est égale à deux droits. Pour Malebranche, il s'agira d'une preuve de simple vue. Aux yeux de Leibniz, l'existence paraîtra analytiquement contenue dans l'idée de Dieu. Lire la suite 

  • CONTINGENCE

    • Écrit par Bertrand SAINT-SERNIN
    • 4 900 mots

    La difficulté et même l'obscurité de la notion de contingence deviennent particulièrement grandes lorsqu'on affirme à la fois que l'homme est libre et que Dieu a la prescience de tout ce qui arrivera. On peut se demander si la notion de contingence sert alors à désigner une idée de la raison ou un mystère de la foi. Enfin, la contingence, comme argument cosmologique dans une preuve de l'existence de Dieu à partir de la non-nécessité du monde, perdrait de sa substance, si l'Univers pouvait apparaître comme éternel et stable. Lire la suite 

  • DUALISME

    • Écrit par Simone PÉTREMENT
    • 6 159 mots

    Le nom de dualisme est donné à des doctrines suivant lesquelles on ne peut expliquer les choses en général, ou certaines catégories de faits, qu'en supposant l'existence de deux principes premiers et irréductibles. On distingue souvent le dualisme cosmologique, qui consiste à penser que le monde est dominé par le concours, ou l'alternance, ou l'opposition perpétuelle de deux causes primordiales ; le dualisme métaphysique, qui pose l'existence d'une réalité transcendante par rapport au monde sensible ; le dualisme anthropologique, qui explique les faits humains par la présence, dans l'homme, de deux réalités irréductibles : l'âme et le corps, ou la raison et les passions, ou la liberté et la nécessité ; le dualisme épistémologique, qui représente la connaissance comme dépendant de deux genres d'être : le sujet et l'objet ; le dualisme éthique, qui oppose le devoir à la sensibilité. Lire la suite 

  • PHILON D'ALEXANDRIE (20 av. J.-C. env.-45)

    • Écrit par Annie JAUBERT
    • 2 475 mots

    L'interprétation cosmologique était déjà pratiquée par les stoïciens ; Philon l'applique au culte juif. Le Temple visible est la figuration du temple de Dieu qu'est le monde entier, « la robe du grand-prêtre est une imitation de l'univers et ses différents éléments correspondent chacun à une partie de l'univers » (De vita Mosis, II, 117). Mais le mode d'investigation le plus fréquent est ce qu'on pourrait appeler l'exégèse psychologique ou morale, représentée chez les néo-pythagoriciens du temps. Lire la suite 

  • UNIVERS (notions de base)

    • Écrit par Universalis
    • 4 771 mots
    • 17 médias

    Mais d’autres, comme la masse cachée ou l’énergie noire, ne nous donnent qu’une preuve indirecte de leur existence. Recenser les objets constituant l’Univers a depuis longtemps suscité la curiosité de l’homme, mais des moyens d’observation plus efficaces que nos yeux n’existent que depuis quatre siècles. Nos connaissances sur l’immense diversité du cosmos se sont accrues de façon prodigieuse au cours des cinquante dernières années, mais sont encore loin d’être exhaustives. Lire la suite 

  • KANT EMMANUEL (1724-1804)

    • Écrit par Louis GUILLERMIT
    • 13 373 mots
    • 1 média

    La théologie rationnelle enfin ne peut avancer que des preuves non concluantes de l'existence de Dieu : l'argument ontologique, qui se retrouve caché au fond de toutes ces preuves, s'égare en faisant de l'existence un simple prédicat qu'il croit pouvoir tirer du sujet posé par la seule pensée, car ce qui caractérise l'existence c'est précisément qu'elle ne peut être que la position d'une chose hors de la pensée et par conséquent hors de prise de toute démonstration logique ; la preuve cosmologique y ajoute un usage illégitime et arbitraire du principe de causalité ; enfin la preuve physico-théologique, en recourant aux causes finales, n'atteint pas ce qu'elle prétend, puisqu'elle fait du monde une œuvre d'art que Dieu aurait tout au plus ordonnée, mais dont on ne peut affirmer qu'il l'a vraiment créée. Lire la suite