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« Anthropocentrisme »

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  • ANTHROPIQUE PRINCIPE

    • Écrit par Marc LACHIÈZE-REY
    • 1 299 mots

    L'anthropocentrisme a connu un tournant décisif à l'époque de la Renaissance. Jusqu'à Copernic (1473-1543), les « systèmes du monde » étaient explicitement centrés sur la Terre. Qu'elle fût considérée comme « centrale » ou comme « inférieure », la position occupée par l'homme possédait un caractère spécifique interdisant de considérer ces systèmes autrement que dans leur rapport à celui-ci. Lire la suite 

  • JEFFERS ROBINSON (1885-1962)

    • Écrit par Marc CHÉNETIER
    • 824 mots

    Nourri de culture classique, élevé à la spartiate, Jeffers passa la majeure partie de sa vie au bord du Pacifique ; sa philosophie fait grand cas du déclin inéluctable des civilisations et, refusant de prolonger vingt siècles d'anthropocentrisme, propose un « inhumanisme » fondamental : il apparaît ainsi comme l'extrême-occidental et doit une large part du refus obstiné dont sa poésie est l'objet à l'irrecevabilité de sa vision, à son existence d'anachorète, à la scandaleuse violence de ses thèmes. Lire la suite 

  • CRESPY GEORGES (1920-1976)

    • Écrit par André DUMAS
    • 1 092 mots

    Mais Georges Crespy a toujours été déconcertant, les uns le trouvant trop christocentrique, les autres l'accusant précisément d'anthropocentrisme excessif. Une troisième période était en train de s'ouvrir pour lui. Après s'être consacré pendant six années à la présidence de la Commission générale d'évangélisation de l'Église réformée de France, attachée à promouvoir et à soutenir les entreprises nouvelles tournées vers ceux qui ne fréquentent pas les lieux confessionnels habituels, Georges Crespy prenait ses distances pour amorcer une réflexion sur de nouveaux problèmes : la communication par l'image, l'éthique sexuelle et, surtout, les rapports et les différences entre messianisme, utopies et espérance de la foi. Lire la suite 

  • ÉVOLUTIONNISME

    • Écrit par Hubert FAES
    • 1 255 mots

    Certes, Jacques Monod s'est attaqué aux visions globales de l'évolution, à l'animisme et à l'anthropocentrisme qui les caractérisent. Puis Georges Canguilhem a montré qu'en réalité la pensée de Darwin elle-même brise le cercle des concepts de l'évolutionnisme. Enfin, Patrick Tort explique que l'évolutionnisme spencerien a parasité Darwin, mais que celui-ci lui a dans une certaine mesure résisté. Lire la suite 

  • ANTHROPOMORPHISME

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 7 544 mots
    • 1 média

    Il se pourrait que l'anthropocentrisme ne soit l'objet ni d'une croyance consciente, ni d'une déclaration explicite, mais soit une donnée première et inconsciente du psychisme qui modèle et conditionne les façons de penser et tout le champ de la représentation humaine. C'est ce que nous indiquent les variations lexicales engendrées dans la série : égocentrisme, ethnocentrisme, politocentrisme, etc. Lire la suite 

  • INTERACTIONS, écologie

    • Écrit par Pierre JOUVENTIN
    • 1 407 mots

    Il n'y a pas d'espèces « utiles » ou « nuisibles » dans la nature mais seulement dans l'esprit de l'homme (anthropocentrisme). De même, on aboutit, non à une vision morale et subjective, optimiste (coopération-entraide) ou pessimiste (compétition-lutte pour la vie) des interactions en général, mais à une infinité de stratégies souvent raffinées qui se sont mises en place au cours de l'évolution. Lire la suite 

  • MOORE HENRY (1898-1986)

    • Écrit par Gérard BERTRAND
    • 1 310 mots
    • 1 média

    Pourquoi continuer à se référer aux canons de la beauté classique, même revus et corrigés par la Renaissance, quand l'anthropocentrisme dont ils sont l'expression déguisée a perdu toute signification ? Pour Moore, la figure humaine est le thème par excellence, dans ses dessins et ses gravures aussi bien que dans sa sculpture. Mais ce qu'il cherche à saisir à travers elle, c'est la manifestation d'une énergie qui la dépasse, c'est tout le jeu des forces et des tensions par lesquelles l'univers s'élabore en son infinie diversité, c'est la profonde connivence de l'homme avec les choses. Lire la suite 

  • NATURE WRITING, littérature

    • Écrit par Yves-Charles GRANDJEAT
    • 3 665 mots
    • 3 médias

     » Muir se démarque donc de l’anthropocentrisme, bien avant que les partisans de l’éthique environnementale n’accordent en droit la même valeur à toutes les formes du vivant. Dans Quinze cents kilomètres à pied à travers l’Amérique profonde, ouvrage paru à titre posthume mais écrit en 1867, juste avant Un été dans la Sierra, il dénonce ces « prédicateurs suffisants » selon lesquels la nature a été créée pour l’homme. Lire la suite 

  • PONGE FRANCIS (1899-1988)

    • Écrit par Michel COLLOT
    • 2 418 mots
    • 1 média

    Il répond sans doute à un certain rejet de l'idéalisme, du subjectivisme et de l'anthropocentrisme de la tradition poétique. Ponge entend décrire les choses « de leur propre point de vue », et non « du point de vue de l'homme seulement » ; et il lui est arrivé de se réclamer d'une objectivité quasi « scientifique », qui donne parfois au poème l'allure d'un compte rendu d'expérience ou d'observation. Lire la suite 

  • BARTH KARL (1886-1968)

    • Écrit par André DUMAS
    • 3 112 mots

    Barth reprend la même attaque de l'autre bord : revenant aux réformateurs du xvie siècle, il dénonce l'anthropocentrisme caché de tout discours qui se sert du vocabulaire religieux pour parachever l'homme plus que pour écouter Dieu et lui obéir. Autour de Barth se groupe une nouvelle école avec Thurneysen et Gogarten, mais aussi, au début, avec Bultmann et Brunner, école dite de la théologie dialectique. Lire la suite