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«  Club des amis de la Constitution »

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  • JACOBINS CLUB DES

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 1 549 mots
    • 1 média

    C'est ainsi que naît la Société des amis de la Constitution, siégeant aux Jacobins à Paris. Faut-il croire à quelque prédestination si les beaux orateurs férus de la « Constitution » trouvent leur gîte au couvent des Jacobins (Dominicains ou Frères prêcheurs) et si c'est au couvent des Cordeliers (Franciscains ou Frères mineurs) que naît quelques mois plus tard le club des meneurs populaires, défenseurs des Droits de l'homme ? À cette première étape de sa carrière, le club des Jacobins ne reçoit encore en son sein que des députés ; il s'ouvrira peu après aux électeurs, mais sans admettre encore les citoyens « passifs » que leur peu de fortune écarte de l'électorat. Lire la suite 

  • CORDELIERS CLUB DES

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 1 558 mots

    C'est le 27 avril 1790 que naît la Société des Amis des droits de l'homme et du citoyen tenant ses séances en l'église des Cordeliers. Avant d'abriter un club, l'église avait donné son nom à l'un des soixante districts parisiens créés en avril 1789. Le district des Cordeliers, correspondant à peu près au quartier de l'actuel Odéon, était habité par de nombreux journalistes et intellectuels patriotes ; il avait été capable, le 22 janvier 1790, groupé derrière Danton, son président, d'empêcher tout un bataillon des miliciens de La Fayette de parvenir à s'assurer de la personne de Marat. Lire la suite 

  • FEUILLANTS CLUB DES

    • Écrit par Michel EUDE
    • 497 mots

    Mais la grande scission qui aboutit à la création du club des Feuillants date du 18 juillet 1791, au lendemain de la fusillade du Champ-de-Mars, lorsque tous les députés, sauf cinq (dont Robespierre, Pétion et Buzot), se transportent dans l'église du couvent des Feuillants (nom d'une branche cistercienne réformée depuis 1577) pour former une nouvelle Société des amis de la Constitution. Lire la suite 

  • DUPORT ADRIEN (1759-1798)

    • Écrit par Roger DUFRAISSE
    • 446 mots

    Il est, en novembre 1790, signataire de l'acte constitutif de la Société des amis de la Constitution et de la liberté qui deviendra le club des Jacobins. Au début de l'été 1789, Duport forme, avec Barnave et Alexandre Lameth, le triumvirat qui prend la tête du parti patriote ; il se révèle un orateur profond et élégant et intervient fréquemment à la tribune de l'Assemblée constituante. Lire la suite 

  • BARNAVE ANTOINE PIERRE JOSEPH MARIE (1761-1793)

    • Écrit par Roger DUFRAISSE
    • 651 mots

    Un des fondateurs de la Société des amis de la Constitution et de la liberté, qui deviendra le club des Jacobins, il constitue, avec Duport et Alexandre Lameth, le triumvirat qui, peu à peu, prend la tête du parti patriote, s'oppose aux ministres et rivalise d'influence avec La Fayette et Mirabeau. Président de la Constituante, en octobre 1790, sa popularité est alors à son apogée. Lire la suite 

  • LAMETH LES

    • Écrit par Roger DUFRAISSE
    • 461 mots

    Le benjamin, Alexandre, Théodore, Victor baron de Lameth (1760-1829), député de la noblesse du bailliage de Péronne aux États généraux, apparaît, lui aussi, comme un libéral, montre beaucoup d'ardeur lors de la nuit du 4 août 1789 et fonde, en novembre 1789, la Société des amis de la Constitution et de la liberté qui deviendra le club des Jacobins. Lire la suite 

  • DANTON GEORGES JACQUES (1759-1794)

    • Écrit par Jean MASSIN
    • 1 987 mots
    • 1 média

    Il est surtout occupé par ses missions auprès de Dumouriez, dans la Belgique conquise après Jemmapes ; il louvoie entre la constitution d'un proconsulat (base stratégique d'une opération plus vaste) et l'annexion pure et simple ; il résiste mal à la tentation de mettre cette belle proie en coupe réglée pour lui et ses amis les plus affairistes ; il ne renonce pas à utiliser le duc de Chartres (futur Louis-Philippe), alors lieutenant de Dumouriez, en vue d'une éventuelle monarchie constitutionnelle orléaniste. Lire la suite 

  • FUKUZAWA YUKICHI (1835-1901)

    • Écrit par Paul AKAMATSU
    • 883 mots

    Le mouvement créé par Fukuzawa et par ses amis perdit de sa vigueur lorsque le pouvoir évolua vers le despotisme éclairé, après la promulgation de la Constitution de Meiji en 1889, et il se rallia sans réserve à l'action gouvernementale pendant la guerre sino-japonaise, de 1894 à 1895 ; Keiō Gijuku pavoisait à chaque victoire remportée par l'armée impériale. Lire la suite 

  • ROBESPIERRE MAXIMILIEN DE (1758-1794)

    • Écrit par Marcel REINHARD
    • 2 449 mots

    Le Jacobin, membre de la Commune de Paris Ce fut donc avec une autorité intacte que, de septembre 1791 à septembre 1792, n'étant plus député, selon une règle qu'il avait fait accepter, il milita sans trêve au club des Jacobins. Il adjurait les frères et amis des clubs de toute la France, les députés démocrates, d'être « toujours armés d'une salutaire défiance ». Lire la suite 

  • NODIER CHARLES (1781-1844)

    • Écrit par Pierre MOREAU
    • 1 868 mots
    • 1 média

    Et d'abord en raison de sa précocité : en 1791 et 1792 il prononce des discours à la Société des amis de la Constitution ; en 1798, il écrit une Dissertation sur l'usage des antennes dans les insectes ; il projette des tragédies, ébauche des Rêveries et une fantaisie intitulée Moi-même. De 1802 à 1806, on lit de lui Les Proscrits, Le Peintre de Salzbourg, journal des émotions d'un cœur souffrant, les Essais d'un jeune barde, Les Tristes, ou Mélange tiré des tablettes d'un suicidé. Lire la suite