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« nationalisme »

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  • NATIONALISME

    • Écrit par Raoul GIRARDET
    • 3 760 mots

    L'exemple de la France des dernières années du xixe siècle semble sur ce point particulièrement significatif : c'est parallèlement que s'y affirment un nationalisme démocratique et libéral et un nationalisme autoritaire et antiparlementaire, un nationalisme socialement conservateur et un nationalisme de contestation et de refus (les attitudes sociales étant loin d'ailleurs de toujours coïncider avec les attitudes politiques), un nationalisme de la satisfaction et un nationalisme de l'angoisse, un nationalisme d'expansion et un nationalisme de rétraction, un nationalisme d'expression religieuse traditionnelle et un nationalisme de laïcisme ou d'anticléricalisme. Lire la suite 

  • NATIONALISME, musique

    • Écrit par Antoine GARRIGUES
    • 1 599 mots
    • 1 média

    Défini au sens large comme l'attachement fort ou la préférence pour une nation particulière, le nationalisme fait son apparition en musique au début du xixe siècle. Son expression la plus évidente est l'utilisation voulue et systématique du langage mélodique et rythmique des chants et danses traditionnels dans l'espoir de revivifier la musique dite savante. Lire la suite 

  • ANDERSON BENEDICT (1936-2015)

    • Écrit par Universalis
    • 1 202 mots

    La publication, en 1983, d’Imagined Communities : Reflections on the Origin and Spread of Nationalism (traduit en français en 1996 : L’Imaginaire national : réflexions sur l’origine et l’essor du nationalisme) établit la réputation d’Anderson à la pointe des recherches sur le nationalisme. Dans cet ouvrage, il théorise les conditions qui ont favorisé le développement du nationalisme aux xviiie et xixe siècles, en particulier aux Amériques, et énonce sa définition de la nation comme une « communauté imaginée ». Lire la suite 

  • BARRÈS MAURICE (1862-1923)

    • Écrit par Jean TOUCHARD
    • 2 213 mots
    • 1 média

    Mais, au moment même où son vieux rêve de revanche se trouve réalisé, Barrès s'interroge sur le sens de sa vie et sur la signification de son nationalisme. Avant la guerre de 1914, il écrivait déjà dans ses Cahiers : « Je sens depuis des mois que je glisse du nationalisme au catholicisme. C'est que le nationalisme manque d'infini. » Et il ajoutait : « Je voudrais me donner à quelque chose de plus large et de plus prolongé, d'universel. Lire la suite 

  • TANGER DISCOURS DE (1947)

    • Écrit par Jean-Marcel CHAMPION
    • 174 mots

    À plus lointaine échéance, le discours de Tanger souligne le caractère dynastique du nationalisme marocain qui s'organise autour du souverain, situation originale par rapport à celle de la Tunisie ou de l'Égypte. Lire la suite 

  • ARABISME

    • Écrit par Maxime RODINSON, Universalis
    • 5 530 mots
    • 6 médias

    Au-delà des théoriciens que le nationalisme arabe a tardé à se donner, encore qu'ils furent précédés par les pionniers de ce qui est un proto-nationalisme, l'arabisme est d'abord le sentiment d'appartenance à l'ethnie ou à la nationalité arabe. Il y a lieu, en effet, de parler – et très tôt – d'une conscience ethnique diffuse. Et ce que l'arabisme suggère d'une doctrine ne s'entend, bien entendu, qu'à partir de ce sentiment, de cette conscience diffuse – et des situations objectives qui les fondent – dont le nationalisme arabe est une des expressions historiques. Lire la suite 

  • ACTION FRANÇAISE

    • Écrit par Jean TOUCHARD, Universalis
    • 5 156 mots
    • 2 médias

    Maurice Barrès lui-même, qui incorpore à l'héritage du nationalisme français le legs de la Révolution et de l'épopée impériale, est beaucoup plus proche de ce nationalisme républicain que du légitimisme contre-révolutionnaire d'un Maistre ou d'un Bonald. Maurras, quant à lui, s'oppose catégoriquement au nationalisme de tradition révolutionnaire ; il condamne de la façon la plus formelle, dans Trois Idées politiques (1898), le nationalisme de Michelet dont il réprouve le messianisme romantique et les illusions révolutionnaires, il rejette le bonapartisme et la « démocratie plébiscitaire ». Lire la suite 

  • KAWĀKIBI ‘ABD AL-RAḤMĀN AL- (1849-1903)

    • Écrit par Yves THORAVAL
    • 280 mots

    Son ouvrage principal est Ūm al-Qura (qui signifie La Mère des cités, surnom de La Mecque) où il expose que le patriotisme est au-dessus des différences ethniques et religieuses, rejoignant ainsi les théoriciens syriens (chrétiens) du nationalisme arabe. Mais, à la différence du panislamisme d'al-Afghāni, al-Kawākibi développe des idées qui préfigurent le nationalisme arabe moderne. Lire la suite 

  • LE PORCHE DU MYSTÈRE DE LA DEUXIÈME VERTU, Charles Péguy Fiche de lecture

    • Écrit par Florence BRAUNSTEIN
    • 880 mots
    • 1 média

    Largement récupéré par le régime de Vichy, utilisé comme le chantre du nationalisme, Péguy n'est pas seulement l'idéologue qui hésite entre socialisme et nationalisme, entre Jaurès et Barrès. Son sentiment politique est inséparable de son engagement religieux. Péguy est avant tout un mystique. L'exaltation des vertus théologales prônées par l'Église en tant que corps constitué l'intéresse peu. Lire la suite 

  • AUX ORIGINES D'ISRAËL (Z. Sternhell) Fiche de lecture

    • Écrit par Ariane BONZON
    • 1 519 mots

    Mais, selon le spécialiste de l'étude du mouvement fasciste, les racines idéologiques sont celles du « socialisme national européen », version atténuée du « nationalisme intégral » qui a pu nourrir l'antisémitisme et fut à l'origine des idéologies des principaux mouvements nationalistes de l'Europe centrale à la fin du xixe siècle. Les fondateurs du « socialisme constructiviste » ont également conjugué un socialisme antimarxiste, s'appuyant sur le peuple travailleur, et un nationalisme ethnique et religieux ; ils les ont adaptés au projet sioniste qui se proposait certes de répondre à l'insécurité des juifs en Europe, mais surtout de sauver l'identité juive qu'ils estimaient menacée. Lire la suite