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« Epistémologie »

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  • ÉPISTÉMOLOGIE

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 13 112 mots
    • 4 médias

    Les étapes de l'épistémologie Dans la mesure où l'épistémologie ne saurait être coupée ni de l'ensemble de la pensée philosophique, ni des états de la science qu'elle reflète, une histoire de l'épistémologie serait de peu d'intérêt. Il est pourtant possible de reconnaître quelques figures assez nettement marquées qu'a prises une théorie de la science depuis qu'elle s'est suffisamment distinguée d'une philosophie de la connaissance en général. Lire la suite 

  • SYSTÈME, épistémologie

    • Écrit par Jean LADRIÈRE
    • 4 171 mots

    La notion de système apparaît dans deux catégories de contextes, fort différentes : d'une part, lorsqu'il est question de propositions (dans lesquelles sont exprimées des relations formelles ou des conceptions relatives à la réalité), d'autre part, dans des contextes où interviennent des entités d'une certaine espèce (par exemple, des corps matériels ou des organismes vivants), dont on étudie la structure et l'évolution. Lire la suite 

  • MATHÉMATIQUE ÉPISTÉMOLOGIE DE LA

    • Écrit par Jean-Michel SALANSKIS
    • 2 878 mots

    Or c'est précisément ce que nous permet l'épistémologie, et par excellence, sous des formes très variées, l'épistémologie de la mathématique. Épistémologie fondationnelle et épistémologie historique On distingue d'abord une épistémologie fondationnelle et une épistémologie plutôt monographique, historique, « restitutive ». S'appliquant à la mathématique, la première se soucie de la façon dont ses vérités sont fondées, sont justifiées pour nous, du titre auquel elle prétend à une certitude exceptionnelle. Lire la suite 

  • LOI, épistémologie

    • Écrit par Pierre JACOB
    • 6 820 mots
    • 1 média

    Le nom français « loi » tire son étymologie du mot latin lex. L'adjectif français « nomologique », qui désigne la propriété d'être une loi, tire son étymologie du mot grec nomos (qui signifie loi). À quel genre d'entité attribue-t-on cette propriété ? De nos jours, le mot « loi » sert à désigner certaines régularités dans les phénomènes naturels et conjointement des obligations morales et juridiques. Lire la suite 

  • PREUVE, épistémologie

    • Écrit par Fernando GIL
    • 3 338 mots
    • 1 média

    La corroboration peut « venir d'en haut », déductivement, « d'hypothèses ou de théories plus englobantes, qui impliquent l'hypothèse donnée que d'autres faits corroborent indépendamment » (Éléments d'épistémologie, p. 60, Paris, 1972 ; édition originale, 1966). Et, par « contrôle empirique », il faut comprendre une « testabilité de principe » qui peut devoir attendre longtemps avant de se matérialiser (op. Lire la suite 

  • ÉPISTÉMOLOGIE DES SCIENCES SOCIALES (dir. J.-M. Berthelot) Fiche de lecture

    • Écrit par Francis AFFERGAN
    • 920 mots

    Voici un livre collectif (Presses universitaires de France, 2001) dont la hauteur des vues développées, la qualité de l'information et l'organisation de l'argumentation peuvent intéresser un vaste public. S'il faut souligner l'opportunité de sa parution, c'est en raison du moment crucial traversé par les sciences sociales qui s'interrogent sur la validité de leurs procédures et la légitimité des méthodologies mises en œuvre pour produire des énoncés pertinents. Lire la suite 

  • MYTHE Épistémologie des mythes

    • Écrit par Marcel DETIENNE
    • 8 613 mots
    • 1 média

    Après la grande marée structuraliste, sans doute faut-il interroger le statut ambigu de ce que nous appelons « mythologie », d'un mot où, dans notre usage linguistique, s'entrecroisent deux discours dont le second parle du premier et relève de l'interprétation. Car, par mythologie, nous désignons aussi spontanément un ensemble d'énoncés discursifs et de pratiques narratives – récits et histoires que tout le monde connaît au xviiie et au xixe siècle – que le discours sur les mythes, le savoir qui entend parler de mythes en général, de leur nature ou de leur essence. Lire la suite 

  • RÉGULATION, épistémologie

    • Écrit par Georges CANGUILHEM
    • 3 469 mots
    • 1 média

    Le concept de régulation, dans son acception la plus large, renferme au minimum trois idées : celle de relation d'interaction entre éléments instables, celle de critère ou de repère, celle de comparateur. La régulation, c'est l'ajustement, conformément à quelque règle ou norme, d'une pluralité de mouvements ou d'actes et de leurs effets ou produits que leur diversité ou leur succession rend d'abord étrangers les uns aux autres. Lire la suite 

  • VÉRIFICATION & PRINCIPE DE VÉRIFIABILITÉ, épistémologie

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 223 mots

    Principe qui est fondamental pour les positivistes logiques (ou néo-positivistes) et selon lequel seules les propositions soit analytiques soit empiriquement vérifiables ont un sens pour la connaissance. Il ne s'applique pas aux domaines affectifs, esthétiques, moraux, qui relèvent d'impératifs, ou d'exclamations, et porte sur le domaine de la connaissance exclusivement. Lire la suite 

  • RUPTURE ÉPISTÉMOLOGIQUE

    • Écrit par Claude JAVEAU
    • 810 mots

    C'est Gaston Bachelard qui a insisté sur le caractère illusoire de l'« expérience première », en introduisant le concept d'« obstacle épistémologique » : « La première expérience ou, pour parler plus exactement, l'observation première est toujours un premier obstacle pour la culture scientifique. En effet, cette observation première se présente avec un luxe d'images ; elle est pittoresque, concrète, naturelle, facile. Lire la suite