« Grammaire »
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GRAMMAIRE
- Écrit par Jean-Claude MILNER
- 8 586 mots
La description proposée par la grammaire est elle-même exprimée en langue ; il peut arriver que la langue-objet et la langue de la grammaire soient différentes (ainsi, une grammaire allemande rédigée en français) ; il peut se faire que la langue-objet et la langue de la grammaire soient la même (ainsi une grammaire française rédigée en français).Cette activité est certainement fort ancienne. Lire la suite
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MODE, grammaire
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 238 mots
Enfin, on peut, à l'inverse, s'interroger sur la valeur temporelle ou modale du futur, traditionnellement reçu pour un temps par la grammaire. Lire la suite
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ACCORD, grammaire
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 266 mots
On désigne par accord, en grammaire, la co-occurrence de marques intervenant, dans les langues flexionnelles, entre des unités de la phrase reliées entre elles par une cohésion grammaticale. Les règles d'accord sont très différentes selon qu'on les examine dans le code oral ou dans le code écrit : dans ce dernier cas, elles manifestent un certain degré de redondance, alors que la langue parlée utilise les morphèmes grammaticaux d'accord avec le simple souci de lever l'ambiguïté de l'énoncé, lorsque le système le permet (ils chantent / il chante est un énoncé ambigu dans le code oral : / il ∫ãt /). Lire la suite
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FLEXION, grammaire
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 44 mots
Modification morphologique d'un mot variable par l'affixation à sa finale de désinences exprimant les catégories grammaticales. On parle également, par extension, de flexion interne en présence d'alternances internes au radical du mot. Lire la suite
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CAS, grammaire
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 203 mots
Dans les langues flexionnelles, chacune des marques morphologiques, dont l'ensemble est appelé flexion, et qu'on assigne à toute catégorie grammaticale faisant partie du syntagme nominal ou le représentant. Ce phénomène constitue le caractère formel et repérable de la rection, ou ensemble des rapports syntaxiques des éléments d'une construction, dont les cas contribuent à marquer la structure, ou en sont parfois même les seuls indices (notamment quand il s'agit de langue où l'ordre n'est pas contraignant). Lire la suite
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ASPECT, grammaire
- Écrit par Catherine TRESSON
- 310 mots
Si le temps grammatical situe chronologiquement l'énoncé, il n'en va pas de même de l'aspect, qui désigne le mode de déroulement du procès. On distinguera ainsi, parmi les différentes dualités du système aspectuel : le couple déterminé/indéterminé, qui oppose une action décrite quant à son but à un prédicat de valeur générale (il parle latin/il est bavard) ; le couple duratif/ponctuel l'anglais connaît, de ce point de vue, la forme progressive) ; le couple inchoatif/résultatif (il se mit à parler/j'ai dit !) ; le couple accompli/non accompli (il est mort, il sera mort, il était mort/il meurt, il mourra, il mourait) ; le couple semelfactif/fréquentatif (en latin clamare/clamitare : crier, crier sans cesse) ; le couple général/particulier (l'eau bout à 1000/l'eau bout, ferme le gaz !) ; enfin, le couple plus nettement sémantique perfectif/imperfectif : si le sens du verbe est nettement borné dans son résultat, on sera dans le premier cas ; sinon dans le deuxième. Lire la suite
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TEMPS, grammaire
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 175 mots
Ensemble des marques morphologiques d'une conjugaison destinées à traduire la situation chronologique d'un procès, dans l'absolu, par rapport au locuteur ou à un autre procès. La division grammaticale du temps en trois moments, passé, présent, futur, correspond mal aux réalités linguistiques, et la situation temporelle à l'intérieur d'un énoncé est relativement indépendante des temps grammaticaux. Lire la suite
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GÉNITIF, grammaire
- Écrit par Robert SCTRICK
- 229 mots
Cas de la flexion dont le nom provient du fait qu'il permet d'identifier de façon certaine (casus genitivus, cas qui engendre) la base morphologique du thème. Le génitif est donc le seul cas à ne pas englober sous sa dénomination l'indication des fonctions syntaxiques qu'il assume par rapport au reste de la phrase. Celles-ci dépendent d'ailleurs beaucoup de la totalité du système flexionnel et des oppositions qui peuvent se manifester entre les rôles respectifs des différents cas ; une constante semble cependant se faire jour dans l'emploi du génitif, son emploi adnominal avec valeur de qualification ou, plus généralement, d'extraction. Lire la suite
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ACCUSATIF, grammaire
- Écrit par Nicole QUENTIN-MAURER
- 108 mots
Dans une langue à flexion, l'accusatif est le cas qui s'oppose de façon minimale au nominatif : alors que celui-ci renvoie à l'origine du procès, l'accusatif exprime la position syntaxique du deuxième argument de la fonction verbe, lorsqu'il s'agit d'un transitif. L'emploi s'en est étendu à des prépositionnels aux diverses valeurs logiques et même à certains arguments circonstanciels avec le degré zéro de la préposition. Lire la suite
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NOMINATIF, grammaire
- Écrit par Robert SCTRICK
- 154 mots
Cas du groupe nominal sujet dans les langues à flexion. Bien que, dans les langues européennes, il soit porteur d'une marque morphologique, du reste souvent caduque, on peut parler, à propos du nominatif, de cas non marqué, dans la mesure où il affecte le thème, indispensable à tout jugement assertif bien formé (lorsque du moins il n'est pas représenté sous la forme zéro). Lire la suite