Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

« signe »

  • Préciser avec l'index

    • Filtrer les résultats par type

  • SIGNE ET SENS

    • Écrit par Paul RICŒUR
    • 7 783 mots
    • 1 média

    Toutes les fois donc qu'on entreprend de donner une solution sémantique à des problèmes épistémologiques, le sens bascule à nouveau du côté du signe. Les lois du signe gouvernent alors celles du sens. Signe et sens en linguistique structurale La petite histoire du problème philosophique du signe et du sens servira de toile de fond à l'analyse proprement linguistique des mêmes concepts. Lire la suite 

  • ROMBERG SIGNE DE

    • Écrit par Jean-Yves MÉAR
    • 621 mots

    Ce signe neurologique témoigne de l'aggravation d'un trouble de l'équilibre par la perte du contrôle visuel. Il se recherche chez le sujet en orthostatisme, pieds joints, les yeux fermés ou, mieux, bandés : apparaissent alors de grandes oscillations qui peuvent entraîner la chute du malade. Si des troubles de l'équilibre peuvent se voir dans de nombreuses circonstances pathologiques, le signe de Romberg a une grande spécificité et ne se rencontre que dans deux situations : le syndrome vestibulaire, d'une part, et les troubles de la sensibilité profonde, d'autre part. Lire la suite 

  • DUCHAMP DU SIGNE, Marcel Duchamp Fiche de lecture

    • Écrit par Jacinto LAGEIRA
    • 897 mots
    • 1 média

    Les écrits de Duchamp du signe, réunissant la majorité des notes, textes et entretiens de Duchamp rédigés ou publiés entre 1914 et 1966, sont tout cela à la fois : des descriptions quasi scientifiques qui n'ont apparemment aucun sens, des jeux de mots désopilants qui cachent le sérieux propre à tout jeu véritable. Une machinerie loufoque Alors que la Boîte de 1914 (ainsi nommée car, dans une boîte fabriquée à cet effet, les notes de Duchamp étaient rangées) comporte peu de textes, parfois repris ultérieurement, la Boîte verte, confectionnée par Duchamp en 1934, compte un grand nombre de brèves ou de longues notices concernant l'une de ses œuvres les plus mystérieuses et les plus fascinantes : La Mariée mise à nu par ses célibataires, même. Lire la suite 

  • LA CAPITALE DES SIGNES. PARIS ET SON DISCOURS (K. Stierle)

    • Écrit par Gilles QUINSAT
    • 918 mots

    Au fil de son regard un monde sans hiérarchie ni forme se dessine, multipliant échanges d'identité et figures récurrentes – un pur agrégat de forces en mouvement, où le seul signe stable se révèle être l'argent, « signe indifférencié de la différence ». Quant à Baudelaire, s'il s'efforce de tracer lui aussi les contours de cette modernité, c'est en inventant une autre forme d'héroïsme fondée, elle, non pas sur la capacité de faire corps avec la psyché du personnage romanesque, mais sur une ouverture aussi grande que possible à l'indifférent qui forme le fond anonyme du spectacle de la ville : cette fois, « c'est la pluralité ouverte à perte de vue des expériences qui produit le mouvement du poème ». Lire la suite 

  • GONGSUN LONG [KONG-SOUEN LONG] (env. 320-env. 250 av. J.-C.)

    • Écrit par Kristofer SCHIPPER
    • 644 mots

    Le mot « concept » (ou « signe » : zhi, littéralement « doigt ») désigne ici des essences universelles (blanc, dur, cheval) en opposition avec les choses (ou objets, phénomènes : wu). D'une construction logique très rigoureuse, ce chapitre est d'un abord difficile : « Tout objet est un signe [concept], mais le signe [signifiant] n'est pas le signe [signifié]. Lire la suite 

  • COURS DE LINGUISTIQUE GÉNÉRALE, Ferdinand de Saussure Fiche de lecture

    • Écrit par Gabriel BERGOUNIOUX
    • 852 mots
    • 1 média

     » De toutes les formules avancées par Ferdinand de Saussure, celle qui concerne le « signe » est probablement la plus discutée. Pour rompre avec la tradition philosophique qui se résume à définir le signe comme « quelque chose mis pour autre chose », Saussure ramène l'attention de la linguistique vers la constitution interne du signe en excluant le référent – la chose à quoi se substituerait le signe. Lire la suite 

  • RÉFÉRENT

    • Écrit par Barbara CASSIN
    • 251 mots

    La linguistique saussurienne, pour qui « le signe linguistique unit, non une chose et un nom, mais un concept et une image acoustique » (Ferdinand de Saussure, Cours de linguistique générale), oblige à distinguer entre la fonction référentielle, ou dénotation, et la signification, ou rapport entre signifiant et signifié à l'intérieur même du signe. Lire la suite 

  • SÉMIOLOGIE

    • Écrit par Julia KRISTEVA
    • 5 442 mots
    • 1 média

     » La définition que Peirce donne de l'unité signifiante, le signe, n'est pas sans rapport avec celle des stoïciens : « Un signe, ou representamen, est quelque chose qui est là pour quelqu'un en vue de quelque chose sous quelque rapport ou capacité. Il s'adresse à quelqu'un, c'est-à-dire crée dans l'esprit de cette personne un signe équivalent ou éventuellement un signe plus développé. Lire la suite 

  • PEIRCE CHARLES SANDERS

    • Écrit par Gérard DELEDALLE
    • 3 109 mots

    La sémiotique divise le signe, suivant les catégories phénoménologiques ou phanéroscopiques, en signe qualitatif, en signe existant et en signe général. Chacune de ces divisions se subdivise elle-même suivant les trois catégories. Ainsi le signe existant est icône comme premier, indice comme deuxième, symbole comme troisième. L'icône est un signe qui renvoie à l'objet en vertu de caractères qui lui sont propres et qu'il possède, que l'objet existe ou n'existe pas : un diagramme, par exemple. Lire la suite 

  • BABINSKI JOSEPH (1857-1932)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 622 mots

    En 1896, il découvre le signe universellement connu maintenant sous le nom de signe de Babinski : inversion du réflexe cutané-plantaire en rapport avec une perturbation du faisceau pyramidal, qui se traduit par l'extension du gros orteil. En 1903, il complète ce signe par le signe de l'éventail. D'autres signes deviendront classiques en neurologie, tels que le signe du peaucier, le réflexe achilléen, le réflexe paradoxal du coude. Lire la suite