« ANATOMIE ANIMALE »
ABDOMEN
Dans le chapitre « Anatomie comparée » : […] La présence d'un abdomen sous-entend l'existence d'un seul plan de symétrie (les oursins n'ont pas d'abdomen) et une certaine différenciation dans le sens cranio-caudal. Chez les Vertébrés, l'abdomen s'isole et se différencie d'autant plus que l'on s'adresse à une classe plus élevée en organisation. Dans le cas des Vertébrés inférieurs, le tronc, qui abrite les viscères à l'intérieur de la cavité […] Lire la suite
ACARIENS
Dans le chapitre « Morphologie générale » : […] À l'exception des tiques, les acariens sont généralement de très petits animaux, d'une taille inférieure au millimètre. Certains sont vermiformes, d'autres possèdent un corps plus massif, discoïdal, sphéroïdal, ellipsoïdal ou piriforme. Cependant, la plupart des acariens possèdent un corps globulaire sans séparation marquée entre la partie antérieure – le prosome ou prosoma –, portant les pièces […] Lire la suite
AMPHIBIENS ou BATRACIENS
Dans le chapitre « Peau » : […] La peau des Amphibiens actuels est molle, humide et nue. Seuls des Gymnophiones ( Caecilia d'Amérique du Sud par exemple) possèdent de petites écailles qui se situent dans le derme. Les Stégocéphales avaient de grandes plaques osseuses sur la surface du crâne et sur le dos. Aujourd'hui, en dehors du bec corné des têtards, les phanères des Amphibiens se réduisent aux griffes – présentes à l'extré […] Lire la suite
ANNÉLIDES
Dans le chapitre « Organisation générale » : […] La Sangsue médicinale est un ver très contractile d'environ 12 cm de long en extension. L'extrémité antérieure du corps est pourvue ventralement d'une ventouse formant un organe de succion, entourant la bouche. Une autre ventouse ventrale, servant à la fixation, est située à l'extrémité postérieure du corps où s'ouvre dorsalement l'anus. L'ensemble du corps se compose, chez toutes les Sangsues, d […] Lire la suite
ANOPLOURES
Dans le chapitre « Morphologie et anatomie » : […] Le pou du corps (fig. 1) mesure environ 3,3 mm de longueur sur 1,15 mm de largeur pour la femelle ; le mâle est plus petit (3 mm de longueur seulement). Le corps qui paraît mou est recouvert d'un tégument très résistant, de couleur grisâtre. L'abdomen de la femelle est échancré à son extrémité tandis que celui du mâle se termine par un pénis conique. La tête porte des yeux réduits ou atrophiés et […] Lire la suite
ANOURES
Dans le chapitre « Morphologie et anatomie » : […] Les grenouilles vertes , extrêmement communes dans les mares et étangs européens, possèdent une peau d'un vert brillant tachetée de brun . Rana esculenta est le représentant le plus connu de cet ensemble d'espèces ; son nom spécifique rappelle l'usage gastronomique que l'on fait de ses pattes postérieures. On peut distinguer les grenouilles vertes de la grenouille rousse ( Rana temporaria ), tout […] Lire la suite
ANTHOZOAIRES
Dans le chapitre « Le polype, unité anatomique et biologique » : […] Pour concrétiser la description de cette unité anatomique, caractéristique des Anthozoaires, on choisira l'exemple des anémones de mer qui peuplent toutes les mers du globe. Leur corps, assez volumineux en général, est surmonté de plusieurs cycles de tentacules. Le plus interne (qui est aussi le plus ancien) en possède toujours six, les autres, un multiple de six (parfois de sept ou de huit). D […] Lire la suite
ARACHNIDES
Dans le chapitre « Caractères distinctifs des arachnides » : […] Le corps des arachnides est constitué d’une série de segments, disposés les uns à côté des autres, qui illustre la métamérisation (parfois presque totalement disparue chez certains groupes comme les araignées ou les acariens). La zone céphalique n’est pas individualisée et le corps se divise en deux régions : à l’avant le céphalothorax, ou prosome, qui résulte de l’union de la tête et du thorax ; […] Lire la suite
ARAIGNÉES ou ARANÉIDES
Dans le chapitre « Caractères distinctifs des araignées » : […] Le corps des araignées est divisé en deux parties distinctes (fig. 1 ) : à l'avant, le céphalothorax (fusion de la tête et du thorax) ou prosoma ; à l'arrière, l'abdomen ou opisthosoma. Ces deux régions sont reliées par un fin pédicule (caractère qui les distingue des autres arachnides). Le céphalothorax, qui est recouvert d'une cuticule rigide, porte six paires d'appendices articulés, qui sont r […] Lire la suite
ARCHAEOPTERYX
Dans le chapitre « Caractères anatomiques d’Archaeopteryx » : […] Le plumage d’ Archaeopteryx est bien connu grâce à la préservation exceptionnelle de certains spécimens. Si les plumes, en particulier les rémiges (les plus grandes plumes des ailes) asymétriques, diffèrent peu de celles des oiseaux modernes, leur disposition n’est pas exactement celle que l’on connaît chez ces derniers, ce qui suggère un type de vol différent. Selon une étude fondée sur les méla […] Lire la suite
ARTHROPODES
Dans le chapitre « Le métamère, unité structurale fondamentale de l'Arthropode » : […] Les téguments sont recouverts d'une cuticule dont la partie profonde est imprégnée de chitine, complexe d'un polyacétylglucosamine, imprégné de protéines et, parfois aussi, de sels de calcium (Crustacés, Myriapodes Diplopodes). Le corps est constitué d'éléments (ou métamères) semblables, reliés les uns aux autres par de souples membranes. Les métamères se forment au cours du développement, par f […] Lire la suite
ASTÉRIDES
Dans le chapitre « Anatomie : distinction entre Astérides et Ophiurides » : […] Le corps des Astérides, aplati selon l'axe de symétrie, a la forme d'une étoile à cinq branches, parfois plus ; celle-ci est constituée d'un disque central où s'ouvre la bouche (face orale ou ventrale) et à partir duquel rayonnent les bras. Contrairement à ce que l'on observe chez les Ophiures, la limite entre le disque et les bras n'est pas nette (certaines espèces ont même une silhouette pent […] Lire la suite
CARNIVORES MAMMIFÈRES
Dans le chapitre « Un exemple : le chat » : […] La plupart des caractères du chat se retrouvent chez beaucoup de carnivores, à l'exception des animaux formant autrefois le groupe des pinnipèdes (phoques, otaries et morses) dont l'adaptation à la vie aquatique a fortement modifié la morphologie. Le pelage du chat est abondant et sujet à des mues discrètes ; il comporte deux sortes de poils : les jarres, longs et assez raides, et la bourre, form […] Lire la suite
CÉPHALOCORDÉS
Dans le chapitre « Morphologie » : […] Le corps du Branchiostoma lanceolatum , espèce commune sur nos côtes, est en forme de lancette, aplati latéralement, long de quelques centimètres . Vers l'avant, il se termine par un rostre pointu au-dessous duquel s'ouvre la bouche, entourée d'une couronne d'appendices nombreux et mobiles, les cirres péribuccaux . Interprétés, de manière inexacte, comme des branchies, ils valurent à l'Amphioxus […] Lire la suite
CÉPHALOPODES
Dans le chapitre « Anatomie » : […] Les Céphalopodes (de κεϕαλ́η, tête ; πόυς, ποδ́ος, pied) sont organisés sur le plan propre à la classe des Mollusques. Leur corps comprend en premier lieu une masse viscérale , autour d'un tube digestif affecté d'une flexion amenant l'anus en position « ventrale » et proche de la bouche, dans la cavité palléale. Le manteau , qui enveloppe la masse viscérale et délimite la cavité palléale « vent […] Lire la suite
CESTODES
Dans le chapitre « Anatomie » : […] Les téguments, de structure syncytiale, absorbent les aliments dans le contenu intestinal de l'hôte ; le ver compense ainsi l'absence d'un intestin. Le scolex, qui assure la fixation du ver, présente des types variés, qu'il est cependant possible de ramener à trois, correspondant à des catégories taxonomiques . Chez les pseudophyllidiens, le scolex est muni de deux fentes longitudinales peu prof […] Lire la suite
CÉTACÉS
Dans le chapitre « Une anatomie type, celle du dauphin » : […] Le dauphin commun ( Delphinus delphis ) est un cétacé odontocète de petite taille (2 m de longueur en moyenne), dont la présence est fréquente dans toutes les mers chaudes et tempérées. […] Lire la suite
CHÉLICÉRATES
Les noms qui servent à caractériser les vastes groupements d'animaux ou de végétaux sont difficiles à choisir car ils doivent s'appliquer, sans confusion possible, à tous les éléments qui les composent. Le terme de Chélicérate fut imaginé par R. Heymons en 1901 afin d'isoler à l'intérieur de l'embranchement des Arthropodes un sous-embranchement particulier. Ce terme vient de la réunion de deux m […] Lire la suite
CHÉLONIENS ou TORTUES
Dans le chapitre « Principaux caractères anatomiques » : […] L' originalité du groupe tient à la fois aux caractères du squelette crânien et aux profondes modifications du squelette postcrânien liées à la réalisation d'une carapace. Le crâne des Chéloniens est de type anapside : il est totalement dépourvu de fenêtre temporale, disposition unique dans la nature actuelle et qui rappelle les Cotylosaures de l'ère primaire, les plus primitifs des reptiles connu […] Lire la suite
CHIROPTÈRES ou CHAUVES-SOURIS
Dans le chapitre « Anatomie d'un type : murin commun (« Myotis myotis ») » : […] Cette espèce très commune peut atteindre 35 cm d'envergure . Le corps est revêtu d'une fourrure douce et molle. La peau est riche en glandes sébacées, cependant que les glandes sudoripares en sont absentes. Le squelette du crâne, assez allongé, ne présente pas de séparation entre l'orbite et la fosse temporale. La denture est du type insectivore : les molaires présentent un relief en W (dilambdod […] Lire la suite
CHONDROSTÉENS
Dans le chapitre « Anatomie » : […] Les esturgeons sont des poissons de grande taille, montrant une régression générale de l'ossification : squelette (crâne, vertèbres) en grande partie cartilagineux, écaillure réduite à quelques rangées de larges scutelles à structure osseuse simple. La colonne vertébrale est rudimentaire, formée par la chorde dorsale persistante sans étranglements, sur laquelle s'appuient les pièces cartilagineus […] Lire la suite
CIRRIPÈDES
Dans le chapitre « Les anatifes » : […] Les anatifes ou Lepas que nous prendrons comme type des pédonculés ( Pedunculata ),en raison de leur structure représentative du groupe, ont un habitat spécial : ils vivent sur des objets flottants, pièces de bois, bouées, bouteilles, etc. Il n'est pas rare de trouver, échouées sur une plage, des épaves portant un ou plusieurs bouquets d'anatifes qui attirent l'attention par la blancheur des plaqu […] Lire la suite
CNIDAIRES
Dans le chapitre « Caractères généraux » : […] Les Cnidaires sont des Métazoaires, c'est-à-dire qu'ils sont composés de nombreuses cellules. Ils sont diploblastiques, acœlomates, acéphales. Sont diploblastiques les animaux dont la constitution dérive uniquement de deux feuillets embryonnaires, l'externe ou ectoderme, l'interne ou endoderme. L'externe forme la paroi tégumentaire du corps et l'interne constitue la paroi digestive . Entre les […] Lire la suite
CŒLACANTHE
Dans le chapitre « Anatomie et physiologie » : […] Les cœlacanthes actuels sont des poissons de belle taille (elle est généralement comprise entre 1,20 m et 1,80 m), pesant de 25 à 80 kilogrammes. De couleur gris-bleu sombre parsemée de taches blanches irrégulièrement disposées, leur corps, de forme massive et revêtu de grosses écailles rugueuses, se termine par une nageoire caudale typique, composée d'un petit lobe axial médian, plus ou moins dé […] Lire la suite
COPÉPODES
Dans le chapitre « L'organisation des copépodes libres » : […] Les copépodes sont si polymorphes et souvent, en ce qui concerne les parasites, si modifiés qu'aucune définition ne peut s'appliquer à l'ensemble du groupe. Cependant, en se reportant à la description d'un Calanus , on peut comprendre l'organisation de la grande majorité des formes libres. Le corps apparaît comme divisé en deux parties. La région antérieure (ou prosome), longue et renflée, compre […] Lire la suite
CRÂNE
Dans le chapitre « Chez les sélaciens » : […] On prendra comme point de départ un petit requin ou une roussette, chez lesquels le squelette céphalique, particulièrement simple, entièrement cartilagineux puisque ces poissons n'ont pas de tissu osseux, comprend deux parties : le neurocrâne, qui est une boîte cartilagineuse à peu près complètement fermée autour de l'encéphale ; le splanchnocrâne (ou squelette viscéral), qui est l'ensemble d […] Lire la suite
CROCODILIENS
Dans le chapitre « Principaux caractères anatomiques » : […] L'allure générale des crocodiles est déjà suffisamment familière au grand public pour qu'il ne soit pas nécessaire d'y insister ; d'ailleurs, hormis leur taille qui fait des Crocodiliens les plus grands prédateurs actuels des milieux terrestres et dulçaquicoles, l'aspect d'ensemble diffère peu de celui de nombreux autres reptiles, varans et lézards en particulier. Le crâne, robustement structuré […] Lire la suite
CRUSTACÉS
Dans le chapitre « Caractères généraux » : […] L'organisation fondamentale d'un crustacé, celle que l'on peut attribuer à l'arthropode ancestral dont serait issu l'ensemble de la classe, est très simple : la tête, formée par la coalescence de l'acron primitif et de trois segments, est pourvue de deux paires d' appendices sensoriels, ou antennes, et d'une paire d'appendices masticateurs, les mandibules ; elle est suivie d'une série de segments […] Lire la suite
CTÉNAIRES
Faisant suite aux êtres unicellulaires dans l'échelle zoologique on trouve, à la base des animaux pluricellulaires, tout d'abord des Spongiaires, les plus primitifs des Métazoaires, encore sans organes définis, puis le grand groupe des Cœlentérés, qui comprend deux embranchements : les Cnidaires et les Cténaires . Comme celui des Spongiaires, le corps des Cœlentérés ne possède que deux feuille […] Lire la suite
CUVIER GEORGES (1769-1832)
Dans le chapitre « L'anatomie comparée comme science » : […] Jusqu'à Cuvier, l'anatomie comparée n'était qu'un recueil de faits particuliers concernant la structure des animaux. Cuvier en fit la science des lois de l'organisation animale. Certains organes ont sur l'ensemble du fonctionnement une influence prépondérante, d'où la loi de subordination : les organes d'un animal ne sont pas simplement juxtaposés, mais agissent les uns sur les autres et coopèren […] Lire la suite
DENTS
Dans le chapitre « Poissons » : […] Les Placodermes n'ont pas de véritables dents, mais plutôt des plaques dentaires assez particulières. Chez les requins, les dents sont de formes assez variées, dérivées du type haplodonte par un aplatissement plus ou moins prononcé. Elles portent parfois des crénelures périphériques. Certaines raies ont des dents « en pavés » ( Myliobates broyeurs de coquillages). Les Poissons osseux auraient gé […] Lire la suite
DODO
Dans le chapitre « Anatomie et biologie du dodo » : […] Bien que l'homme ait pu observer le dodo dans son habitat pendant plusieurs décennies, beaucoup d'aspects de sa biologie demeurent obscurs. En effet, au xvii e siècle, les sciences naturelles étaient encore peu développées, les informations sur Raphus cucullatus provenant essentiellement de marins et de voyageurs. Les descriptions sont succinctes, souvent peu précises et contradictoires. De mêm […] Lire la suite
ÉCHINODERMES
Dans le chapitre « Squelette et morphologie » : […] Le squelette se compose soit de plaques calcaires plus ou moins épaisses, libres, soudées ou articulées entre elles, soit de dispositifs de forme définie (piquants, pédicellaires, ancres, crochets, spicules disséminés dans le derme). Le développement des plaques calcaires permet de comprendre leur structure, qui offre deux réseaux enchevêtrés : un réseau minéral, ou stéréome (carbonate de calcium […] Lire la suite
GASTÉROPODES
Les Gastéropodes sont des Mollusques qui, en règle générale, possèdent une coquille conique, spirale ou hélicoïdale d'une grande régularité. Leur pied musculeux constitue une sole qui leur permet de ramper ou de se fixer au substratum. La tête est bien constituée . On y observe une bouche, des tentacules et des yeux (situés ou non à l'extrémité des tentacules). Le manteau enveloppe la partie dor […] Lire la suite
GEOFFROY SAINT-HILAIRE ÉTIENNE (1772-1844)
Destiné à l'Église, Geoffroy Saint-Hilaire étudie au collège de Navarre à Paris. Il s'y lie avec le professeur de latin, Haüy, minéralogiste et botaniste passionné, ami de Daubenton, de Lavoisier et de Berthollet. La Révolution brise sa carrière ecclésiastique, mais, attiré par les sciences naturelles, Geoffroy Saint-Hilaire, fréquente les cours de Jussieu et de Daubenton. Ce dernier le fait nomm […] Lire la suite
HÉMISPHÈRES CÉRÉBRAUX
Dans le chapitre « Anatomie et histologie » : […] Sans entrer dans les détails anatomiques, rappelons que chez tous les Vertébrés les hémisphères cérébraux peuvent être assimilés grossièrement à deux cylindres de tissu nerveux, le centre de chacun d'eux étant creusé d'une cavité dénommée ventricule et pleine de liquide céphalo-rachidien. Chez les Vertébrés les plus rudimentaires, les hémisphères cérébraux, s'ils sont déjà liés assez étroitement […] Lire la suite
INSECTES
Dans le chapitre « Grandes lignes de la morphologie » : […] Les Insectes, à l'instar des autres Arthropodes, sont caractérisés par un corps segmenté et la présence d'un exosquelette articulé. Mais ils se distinguent des autres groupes par des modifications de cet exosquelette et des appendices (fig. 4) . Les insectes adultes possèdent tous un nombre d'appendices locomoteurs articulés réduit à six et un corps constitué en trois parties (tête, thorax, abdome […] Lire la suite
MALACOSTRACÉS
Dans le chapitre « Caractères généraux » : […] Le corps d'un malacostracé est typiquement composé de dix-neuf segments ou somites. Sur ces dix-neuf segments, les cinq premiers sont céphaliques, les huit suivants forment le thorax ou péréion, les six derniers l'abdomen ou pléon. Chacun porte une paire d'appendices. Les orifices génitaux ont une position fixe : le sixième segment thoracique chez la femelle, le huitième chez le mâle. Il existe e […] Lire la suite
MAMMIFÈRES
Dans le chapitre « Tégument et annexes » : […] Deux formations tégumentaires permettent de définir sans ambiguïté les Mammifères actuels en face des autres classes de Vertébrés : les poils et les glandes lactéales. En outre, la peau reflète dans sa structure beaucoup des exigences imposées par l'homéothermie, caractère commun aux Oiseaux et aux Mammifères mais qui, chez ces derniers, a été un élément essentiel dans la conquête de niches écolo […] Lire la suite
MARSUPIAUX ou MÉTATHÉRIENS
Dans le chapitre « Le marsupium » : […] La poche marsupiale (ou marsupium), caractère si frappant de ces animaux qu'elle a servi à les nommer, est un repli cutané permanent de la région abdominale de la femelle. Son développement varie considérablement selon les espèces, mais aussi en fonction du cycle sexuel. Lorsqu'elle est bien développée, elle comporte une importante musculature et en particulier un sphincter, autour de l'ouverture […] Lire la suite
MÉDUSES
Dans le chapitre « Anatomie » : […] Sous l'ombrelle qui forme le corps de la méduse , le disque oral, portant en son centre la bouche, s'est invaginé de manière à devenir concave. En même temps s'est développé un pédicule, le manubrium , saillant au centre de la cavité sous-ombrellaire et qui porte à son extrémité l'ouverture buccale. Des tentacules, creux ou pleins selon les espèces, en nombre variable, partent du bord de l'ombrel […] Lire la suite
MEMBRES
La plupart des animaux dotés d'une symétrie bilatérale possèdent des expansions paires du corps, placées latéralement de chaque côté de la région postcéphalique. Ces expansions, de nombre et de structure très variables, sont fonctionnellement associées à la locomotion. Dans son acception la plus large, le terme de membre pourrait correspondre à toutes ces structures. Ainsi délimité, le sujet com […] Lire la suite
MÉMOIRES POUR SERVIR À L'HISTOIRE NATURELLE DES ANIMAUX (ouvrage collectif)
En 1671, l’Académie royale des sciences de Paris fait paraître sans nom d’auteur un imposant volume intitulé Mémoires pour servir à l’histoire naturelle des animaux . Celui-ci est composé de monographies décrivant chacune une espèce animale, notamment son anatomie interne. Un autre volume, la Suite des Mémoires pour servir à l’histoire naturelle des animaux , sera publié en 1676. Ces ouvrages, qu […] Lire la suite
MOLLUSQUES
Dans le chapitre « Anatomie comparée » : […] Malgré leur très grande hétérogénéité, les Mollusques ont en commun nombre de caractères dont certains sont immédiatement perceptibles. Ce sont la consistance molle de leur corps souvent très déformable, partout recouvert de mucus, et la présence du manteau qui produit la coquille et engendre une cavité palléale où coexistent les branchies et les émonctoires. […] Lire la suite
MYRIAPODES
Dans le chapitre « Caractères généraux » : […] La diplopodie est une forme de métamérie caractérisée par la présence, plus ou moins apparente, de groupements des métamères par deux. Chacun de ces groupements, appelés diplosegments , porte dans le cas le plus simple, celui des Diplopodes, deux paires de pattes. Chez les Chilopodes, dont les anneaux ont une seule paire d'appendices , la structure bimétamérique, extérieurement inapparente, reste […] Lire la suite
NÉMATHELMINTHES
Dans le chapitre « Anatomie » : […] Les Nématodes ne possèdent ni cils, ni flagelles. Ils sont eutéliques : la plupart des organes sont élaborés à partir d'un nombre strictement limité de cellules. Cette eutélie implique l'impossibilité presque totale de régénération. Seule la région caudale conserve parfois cette faculté qui est l'apanage des métazoaires inférieurs. Les larves infestantes d' Agamermis pratiquent avec succès l'auto […] Lire la suite
OISEAUX
Dans le chapitre « Squelette » : […] Le squelette des oiseaux se caractérise par sa légèreté, due pour une bonne part à une économie de poids réalisée par la suppression de certains éléments (les dents) ou leur réduction (doigts de la main), ainsi que par l'absence de moelle osseuse remplacée par de l'air (ces os « pneumatisés » sont en relation avec le système respiratoire). Le squelette axial comprend le crâne, la colonne vertébra […] Lire la suite
ORIGINE ET ÉVOLUTION DES OISEAUX
Dans le chapitre « La première radiation évolutive des oiseaux au Crétacé » : […] Les oiseaux du Crétacé (de 145 à 66 Ma) ont longtemps été mal connus, mais la situation a radicalement changé depuis les années 1990 à la suite de nombreuses découvertes paléontologiques, notamment en Chine. Il apparaît que ce groupe de Vertébrés a connu dès le début de cette période une phase rapide de diversification – on parle de radiation évolutive – vers des adaptations à des modes de vie va […] Lire la suite
OURSINS
Dans le chapitre « Paroi corporelle : le test » : […] La paroi du corps se compose d'un épiderme externe cilié, d'un tissu conjonctif calcifié en un endosquelette résistant, d'un épithélium péritonéal. Le squelette se compose de plaques calcaires étroitement ajustées, qui apparaissent après enlèvement des piquants . Les aires ambulacraires, composées de deux rangées de plaques alternes, s'étendent du péristome jusqu'aux plaques du calice ; elles liv […] Lire la suite
PALÉOHISTOLOGIE
Dans le chapitre « Paléoécologie des vertébrés et microanatomie » : […] Un des principaux objectifs de la paléontologie est de déterminer dans quel environnement les organismes fossiles vivaient et comment ils y étaient adaptés. L’étude de la microanatomie des ossements des vertébrés fossiles permet dans certains cas d’apporter des réponses. En effet, elle va s’intéresser à l’organisation générale du tissu osseux, en étudiant par exemple l’épaisseur de la paroi de l’ […] Lire la suite
PÉRISSODACTYLES
Dans le chapitre « Caractères généraux » : […] Les Périssodactyles sont définis sans ambiguïté si on les désigne comme mammifères, euthériens, ongulés, mésaxoniens, mais en outre ils ont en commun un certain nombre de traits anatomiques importants : – Peau et phanères : le tégument est généralement épais, recouvert d'un pelage plus ou moins abondant, parfois très rare. Des crins assez longs constituent souvent une crinière et une queue. C'est […] Lire la suite
PHILOSOPHIE ANATOMIQUE (É. Geoffroy Saint-Hilaire)
Un titre tel que Philosophie a natomique est surprenant pour le lecteur d’aujourd’hui, qui peut trouver incongrue cette association de termes. Pourtant, lorsque Étienne Geoffroy Saint-Hilaire (1772-1844), alors l’un des plus célèbres naturalistes français, professeur de zoologie au Muséum national d’histoire naturelle et membre de l’Académie des sciences, publie le premier volume de cet ouvrage e […] Lire la suite
PHYLOGÉNIE ANIMALE
Dans le chapitre « La disparité des métazoaires : plans d'organisation et embranchements » : […] Non seulement les métazoaires renferment un nombre d'espèces considérable (environ 1 200 000 espèces décrites, dont 1 000 000 sont des arthropodes), mais surtout la diversité de leur organisation anatomique – c'est-à-dire leur « disparité » pour reprendre le terme du paléontologue et évolutionniste Stephen Jay Gould (1941-2002) – est impressionnante. Dans les ouvrages de zoologie modernes, cette […] Lire la suite
PLATHELMINTHES
Terme introduit par A. Schneider en 1873 et qui désigne un embranchement d'une unité incontestable comprenant des métazoaires triploblastiques, c'est-à-dire possédant un troisième feuillet individualisé se situant entre l'ectoderme et l'endoderme. Bien que dépourvus de cœlome, ils sont proches des mollusques et des annélides. Les plathelminthes groupent des animaux à symétrie bilatérale bien nette […] Lire la suite
POGONOPHORES
Dans le chapitre « Morphologie générale » : […] Les Pogonophores sont des vers allongés, filiformes, dont le corps est divisé en quatre parties inégales : – le protosome , antérieur, assez court, porte un lobe céphalique médian et, sur sa face ventrale, un groupe de très longs tentacules insérés le plus souvent selon un cercle, un demi-cercle ou une spirale ; ces tentacules, en nombre variable (de 1 à plus de 200), sont garnis, sur leur bord i […] Lire la suite
POISSONS
Dans le chapitre « Les nageoires et la locomotion » : […] Les nageoires paires (pectorales et pelviennes) présentent dans les différents groupes de Poissons des structures squelettiques très variées, étudiées par ailleurs. Quelques tentatives ont été faites pour rechercher un type primitif de nageoires et pour tracer les lignes évolutives de ces organes. Les nageoires impaires ont, elles aussi, une organisation squelettique assez variable. La nageoire […] Lire la suite
PRIMATES
Dans le chapitre « Diagnose » : […] Les Primates sont des Mammifères placentaires euthériens plantigrades. Leur neurocrâne est considérablement développé par rapport à leur massif facial réduit ; les orbites sont en position frontale et entourées d'un anneau osseux complet. L'orientation des orbites vers l'avant est un caractère « allométrique », c'est-à-dire qu'il acquiert sa signification (ou la renforce) lorsqu'il est considéré […] Lire la suite
PROBOSCIDIENS
Dans le chapitre « Anatomie » : […] La peau des éléphants a une surface verruqueuse due à l'hypertrophie des papilles dermiques. Cette structure particulière du tégument a parfois été interprétée comme constituant un facteur d'amélioration de l'homéothermie par l'accroissement de la surface vascularisée qu'elle entraîne. Les poils, relativement abondants chez le nouveau-né, sont très clairsemés chez l'adulte et ne sont rassemblés en […] Lire la suite
REPTILES
Dans le chapitre « Crâne et mâchoires, régime alimentaire » : […] La profonde variabilité structurale des Reptiles s'exprime nettement au niveau de l' anatomie du crâne ; il suffit de comparer un squelette de Tortue et celui d'un Serpent pour en être persuadé. Nous donnerons ici, à titre d'exemple, la structure du crâne d'un Saurien . Les traits caractéristiques essentiels sont : sa hauteur relativement grande (plus que chez les Amphibiens) ; son importante fen […] Lire la suite
SARCOPTÉRYGIENS
Dans le chapitre « Caractéristiques anatomiques » : […] Les sarcoptérygiens sont caractérisés principalement par le mode d'articulation, dite « articulation monobasale », du squelette interne des nageoires pectorales et pelviennes (ou des membres antérieurs et postérieurs pour les tétrapodes) sur leurs ceintures respectives (fig. 1b à 1i ; et caractère 1 in fig. 3). D'autres caractères généraux des sarcoptérygiens sont, d'une part la division de la bo […] Lire la suite
SPONGIAIRES
Dans les années quatre-vingt, des découvertes ont apporté des connaissances nouvelles sur plusieurs groupes de Spongiaires tant fossiles qu'actuels. Ce sont des Métazoaires essentiellement pourvus de systèmes filtreurs comprenant de petits pores externes inhalants reliés par un système de canaux à de gros pores exhalants . L'existence de cellules à collerettes et flagelles dans une partie des ca […] Lire la suite
SQUAMATES
Dans le chapitre « Principaux caractères anatomiques » : […] Le terme de Squamata , ou Squamates, fait référence au revêtement du corps par des écailles épidermiques cornées. Ce revêtement se renouvelle périodiquement (mues) soit par lambeaux soit en bloc. Les écailles peuvent intervenir efficacement dans la locomotion , comme on le constate à propos des bandes ventrales des serpents. Les Squamates se caractérisent par une mobilité intrinsèque du crâne et […] Lire la suite
SQUELETTE
Dans le chapitre « Squelette des vertébrés » : […] Le squelette des vertébrés combine admirablement les fonctions mécaniques de soutien avec les nécessités de la croissance et de la mobilité. Ces caractères proviennent de la présence de tissus hautement spécialisés, dont certains, comme l' os, sont particuliers à l'embranchement, tandis que d'autres sont plus répandus, comme le cartilage par exemple, qui se retrouve chez les mollusques. Par ailleu […] Lire la suite
TÉLÉOSTÉENS ET HOLOSTÉENS
Le groupe des Téléostéens, par sa diversité morphologique, biologique, écologique, représente un remarquable succès évolutif. Avec environ vingt-cinq mille espèces, non seulement il est le groupe de Poissons de beaucoup le plus nombreux, mais, en outre, il compte à peu près autant d'espèces que tous les autres Vertébrés réunis. On trouve des Téléostéens dans tous les milieux aquatiques, marins o […] Lire la suite
VERTÉBRÉS
Dans le chapitre « Caractères » : […] Parmi les Cordés, le sous-embranchement des Vertébrés se définit clairement par une série de caractères : – corps fondamentalement divisé en trois parties au moins : tête, tronc et queue ; – peau constituée d'un épiderme (d'origine ectodermique) pluristratifié (unistratifié chez les Invertébrés) associé à un derme (mésodermique) ; – corps soutenu par un squelette interne, cartilagineux ou osseux […] Lire la suite
VERTÈBRES ET RACHIS
Dans le chapitre « Anatomie comparée du squelette axial » : […] On a défini ci-dessus les variations morphologiques et structurales des vertèbres dans les différents groupes de Vertébrés. Si l'on considère la colonne vertébrale dans son ensemble, on remarque aussi des variations régionales entre les vertèbres d'un individu. Chez les Poissons, on peut distinguer une région antérieure, préanale, de la colonne vertébrale, dont les vertèbres portent des côtes, et […] Lire la suite
VICQ D'AZYR FÉLIX (1748-1794)
Après des études de sciences et de médecine entreprises en 1765, Félix Vicq d'Azyr enseigne dès 1773 l'anatomie comparée, supplée A. Petit dans l'enseignement de cette discipline au Jardin des Plantes. Daubenton, dont il épouse la nièce, encourage ses travaux ; Vicq d'Azyr entre en 1774 à l'Académie des sciences à laquelle il adressera de nombreux mémoires. En 1775, il est chargé d'étudier l'épizo […] Lire la suite
ZOOLOGIE (HISTOIRE DE LA)
Dans le chapitre « De la classification linnéenne à l'anatomie comparée » : […] La zoologie est profondément marquée par le système de classification des plantes mis au point par le Suédois Carl von Linné (1707-1778) . Cette méthode est jugée très vite révolutionnaire, car elle permet de caractériser facilement n'importe quel organisme grâce à quelques critères parfaitement définis. Selon le naturaliste britannique Oliver Goldsmith (1730 ?-1774), « un système d'histoire natur […] Lire la suite