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« la morphologie »

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  • MORPHOLOGIE, linguistique

    • Écrit par Robert SCTRICK
    • 323 mots

    Au sens étroit, la morphologie est la partie de la grammaire qui s'occupe de la formation des mots par adjonction d'affixes à des thèmes. En ce sens, morphologie s'oppose essentiellement à syntaxe, ce dernier champ étant l'étude des rapports entre les éléments de la phrase. Ainsi, l'étude des cas en latin se prête aux deux points de vue : l'un, descriptif, celui des paradigmes des différentes déclinaisons, c'est l'aspect morphologique ; l'autre, syntaxique, qui met en lumière les différents emplois positionnels des formes voulues par les fonctions. Lire la suite 

  • MORPHOLOGIE (psycholinguistique)

    • Écrit par Séverine CASALIS, Pascale COLÉ
    • 2 915 mots

    La morphologie est une discipline linguistique qui s’attache à décrire les unités morphologiques de la langue, appelées morphèmes, qui renvoient aux plus petites unités de signification de la langue, et leurs règles de combinaison. La morphologie dérivationnelle en est un des domaines, qui s’intéresse plus particulièrement à la formation des mots par dérivation, c’est-à-dire par ajout d’un préfixe ou suffixe à une base (ainsi, « joueur » est dérivé de « jouer »). Lire la suite 

  • GENERELLE MORPHOLOGIE DER ORGANISMEN (E. Haeckel)

    • Écrit par Stéphane SCHMITT
    • 1 126 mots
    • 1 média

    Sept ans après l’Origine des espèces (1859) du naturaliste anglais Charles Darwin, la publication par l’Allemand Ernst Haeckel (1834-1919) de la Generelle Morphologie der Organismen. Allgemeine Grundzüge der organischen Formen-Wissenschaft, mechanisch begründet durch die von Charles Darwin reformirte Descendenz-Theorie (« Morphologie générale des organismes. Lire la suite 

  • CONVERGENCES MORPHOLOGIQUES

    • Écrit par Robert GORENFLOT
    • 283 mots

    Dans un milieu donné, les composantes physiques et chimiques imposent aux organismes vivants des contraintes particulières. Ne peuvent donc peupler le milieu ainsi défini que les organismes dotés de mécanismes compensateurs appropriés. Le nombre des combinaisons possibles est nécessairement limité dans les conditions biotiques terrestres. C'est pourquoi, quelle que soit leur place dans la systématique zoologique ou botanique, les êtres vivants dotés de systèmes adaptatifs semblables tendront à acquérir des morphologies similaires. Lire la suite 

  • HOMO SAPIENS

    • Écrit par Bernard VANDERMEERSCH
    • 556 mots
    • 1 média

    L’évolution vers la morphologie moderne n’est donc pas un processus géographiquement limité à l’Afrique de l’Est, comme on l’a longtemps cru. Il a impliqué des populations largement réparties sur ce continent. Plus récents, des fossiles provenant des sites éthiopiens d’Omo Kibish et Herto-Bouri, datés respectivement autour de 195 000 et 160 000 ans, sont plus proches de la morphologie moderne. Lire la suite 

  • NÉANDERTALIENS ou NÉANDERTHALIENS ou HOMME DE NEANDERTAL

    • Écrit par Bernard VANDERMEERSCH
    • 4 812 mots
    • 4 médias

    La région sous-orbitaire montre la morphologie en expansion typique des Néandertaliens. Mais les autres traits de ce crâne sont archaïques et n'évoquent pas la morphologie néandertalienne. Les très nombreux crânes et ossements postcrâniens découverts dans le gisement de La Sima de los Huesos, à Atapuerca, en Espagne (Castille-León) et qui datent de la même époque, présentent eux aussi toute une série de traits néandertaliens, mais la morphologie générale du crâne est encore assez différente de celle des Néandertaliens « classiques ». Lire la suite 

  • HALBWACHS MAURICE (1877-1945)

    • Écrit par François VIEILLESCAZES
    • 483 mots

    Son œuvre est très largement marquée par l'influence de Durkheim, à qui il emprunte un certain nombre de thèmes et de concepts : le thème du suicide (Les Causes du suicide, 1930) ou le concept de morphologie sociale (Morphologie sociale, 1938), par exemple ; mais ses méthodes sont plus concrètes. Il élabore en effet un ensemble complexe de méthodes d'enquête et de statistique, qu'il applique lors d'une enquête relatée dans son premier ouvrage, La Classe ouvrière et les niveaux de vie, recherches sur la hiérarchie des besoins dans la société industrielle (1913) ; il y montre notamment que les individus répartissent leurs dépenses différemment selon la classe sociale à laquelle ils appartiennent. Lire la suite 

  • DJEBEL IRHOUD SITE ARCHÉOLOGIQUE DE

    • Écrit par Bernard VANDERMEERSCH
    • 1 628 mots
    • 1 média

    Toutefois, l’équipe de Leipzig a montré que leur face présentait déjà une morphologie moderne : elle est moins prognathe que celle des Néandertaliens, le frontal est plus redressé et la région localisée sous les orbites, dite maxillo-malaire, est concave (elle est aplatie et oblique chez les Néandertaliens). En revanche, la boîte crânienne, plus allongée, ne présente pas encore la morphologie de celle des hommes actuels. Lire la suite 

  • MUNGO SITE PRÉHISTORIQUE DE, Australie

    • Écrit par Bernard VANDERMEERSCH
    • 405 mots

    L'origine des populations mondiales actuelles est probablement beaucoup plus complexe qu'on le croyait et elle ne peut être abordée qu'en tenant compte à la fois de la chronologie des fossiles, de leur morphologie et des données génétiques qu'ils peuvent nous apporter. Lire la suite 

  • SIDÉROBACTÉRIALES ou FERROBACTÉRIES

    • Écrit par Jacques POCHON
    • 1 116 mots

    Cette classification physiologique amène à faire entrer dans ce groupe des micro-organismes de morphologie tellement différente qu'elle n'est pas admise par les systématiciens (en particulier les auteurs du Bergey's Manual of Determinative Bacteriology) qui, dans la hiérarchie des caractères, mettent la morphologie avant la physiologie. Dans la classification internationale, les Sidérobactériales n'existent donc pas en tant que classe, leurs divers ordres étant répartis dans d'autres classes. Lire la suite