« FLEXION, grammaire »
FLEXION, grammaire
Modification morphologique d'un mot variable par l'affixation à sa finale de désinences exprimant les catégories grammaticales. On parle également, par extension, de flexion interne en présence d'alternances internes au radical du mot. […] Lire la suite
ABLATIF
Dans les langues à flexion, l'ablatif est une forme marquée dont les valeurs syntaxiques sont diverses. Les grammairiens de l'Antiquité lui avaient donné ce nom issu du radical latin qui signifie « ôter » dans la mesure où ils étaient sensibles à l'un de ses principaux rôles, celui de désigner une opération d'extraction ; des emplois souvent voisins, sémantiquement, rappellent cette fonction essen […] Lire la suite
ACCORD, grammaire
On désigne par accord, en grammaire, la co-occurrence de marques intervenant, dans les langues flexionnelles, entre des unités de la phrase reliées entre elles par une cohésion grammaticale. Les règles d'accord sont très différentes selon qu'on les examine dans le code oral ou dans le code écrit : dans ce dernier cas, elles manifestent un certain degré de redondance, alors que la langue parlée uti […] Lire la suite
ACCUSATIF, grammaire
Dans une langue à flexion, l'accusatif est le cas qui s'oppose de façon minimale au nominatif : alors que celui-ci renvoie à l'origine du procès, l'accusatif exprime la position syntaxique du deuxième argument de la fonction verbe, lorsqu'il s'agit d'un transitif. L'emploi s'en est étendu à des prépositionnels aux diverses valeurs logiques et même à certains arguments circonstanciels avec le degré […] Lire la suite
CAS, grammaire
Dans les langues flexionnelles, chacune des marques morphologiques, dont l'ensemble est appelé flexion , et qu'on assigne à toute catégorie grammaticale faisant partie du syntagme nominal ou le représentant. Ce phénomène constitue le caractère formel et repérable de la rection , ou ensemble des rapports syntaxiques des éléments d'une construction, dont les cas contribuent à marquer la structure, o […] Lire la suite
CAUCASE
Dans le chapitre "Le nom" : … Il est le plus souvent soumis à la flexion, avec un nombre de cas variant de deux à plusieurs dizaines. Les langues du N.O. sont à cet égard moins riches : l'abkhaze et l'abaza ont perdu la déclinaison, le tcherkesse et l'oubykh n'ont que deux cas : le cas « direct », sans désinence, et le cas « oblique », marqué par un suffixe. En C.S., il y a de cinq à sept cas, plus des post-positions locales. […] Lire la suite
DÉSINENCE
En grammaire, la désinence est un élément variable qui s'ajoute au radical ou au thème d'un mot pour réaliser chacune des formes d'une flexion. Le terme n'est pas dans l'usage linguistique car on considère aujourd'hui comme artificiel de rassembler sous des critères apparemment formels des individus morphologiques aussi disparates que les marques de personnes, de cas, lorsqu'elles existent, de nom […] Lire la suite
FRANCE (Arts et culture) La langue française
Dans le chapitre "Création lexicale et fixation progressive" : … Pour remplir ces fonctions nouvelles de langue écrite, le vocabulaire doit se développer : le moyen français constitue la période de création lexicale la plus intense de l'histoire de notre langue : le mouvement commence dès le xiv e siècle. D'après les analyses statistiques de P. Guiraud portant sur 20 000 mots souches actuellement vivants, 22 p. 100 remontent à l'ancien français, 43 p. 100 sont […] Lire la suite
GÉNITIF, grammaire
Cas de la flexion dont le nom provient du fait qu'il permet d'identifier de façon certaine ( casus genitivus , cas qui engendre) la base morphologique du thème. Le génitif est donc le seul cas à ne pas englober sous sa dénomination l'indication des fonctions syntaxiques qu'il assume par rapport au reste de la phrase. Celles-ci dépendent d'ailleurs beaucoup de la totalité du système flexionnel et […] Lire la suite
INDO-EUROPÉEN
Dans le chapitre "Principaux caractères morphologiques et syntaxiques" : … Le caractère essentiel de la morphologie consistait en un système flexionnel très riche – où les mots étaient fléchis, à l'exception des mots-outils, invariables – et en une distinction précise entre le verbe et le nom. Chaque mot indo-européen fléchi se composait d'au moins deux morphèmes : la racine et la désinence. Entre ces éléments pouvaient se greffer un ou plusieurs suffixes. Chacun de ces […] Lire la suite
LINGUISTIQUE Domaines
Dans le chapitre "La morphologie" : … La morphologie est l'étude de la formation des mots et de leurs variations. Dans une langue comme le français, certains mots sont simples (« maison »), d'autres sont complexes (« maisonnette »), certains sont invariables (« pour », « et »), d'autres sont variables (« cheval/chevaux »). La variation dans la forme des mots procède de la flexion, lorsque certains éléments non autonomes, appelés dési […] Lire la suite
LOCATIF, grammaire
Cas de la déclinaison qu'on trouve dans quelques langues indo-européennes, et qui, dans les langues classiques, n'existe plus que sous forme de traces, pour exprimer la localisation du procès : seule une série sémantiquement et morphologiquement caractérisée (en latin, les noms de villes en a ou en um , par exemple) ainsi que quelques mots isolés ont conservé cette forme ancienne, généralement rem […] Lire la suite
NOMINATIF, grammaire
Cas du groupe nominal sujet dans les langues à flexion. Bien que, dans les langues européennes, il soit porteur d'une marque morphologique, du reste souvent caduque, on peut parler, à propos du nominatif, de cas non marqué, dans la mesure où il affecte le thème, indispensable à tout jugement assertif bien formé (lorsque du moins il n'est pas représenté sous la forme zéro). C'est également la raiso […] Lire la suite
PARADIGME, linguistique
Au sens traditionnel du terme, un paradigme est l'ensemble caractéristique des formes fléchies d'un morphème lexical. Ainsi, dans une langue à cas, le nom, le pronom, l'adjectif prennent, selon le genre, le nombre, la personne qui leur sont propres et les rapports qu'ils ont aux autres éléments de la phrase, des désinences particulières : on dit qu'ils se déclinent. Le paradigme de la première déc […] Lire la suite