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« Narayana »

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  • HITOPADEŚA

    • Écrit par Jean VARENNE
    • 255 mots

    Attribué tantôt à Nârâyana, tantôt à Vishnusharman (qui ne sont pour nous que des noms), ce recueil est de date indéterminée (peut-être du ixe ou du xe s.). Il est écrit dans une prose élégante, simple et claire, à laquelle se mêlent, en nombre important, des strophes lyriques, isolées ou groupées en séries, dans lesquelles apparaît la moralité de chaque histoire. Lire la suite 

  • VIṢṆU ou VISHNU ET VICHNOUISME

    • Écrit par Anne-Marie ESNOUL
    • 8 909 mots
    • 2 médias

    Le glissement d'une notion à l'autre, d'un nom à l'autre a été facilité, en ce qui concerne Nārāyaṇa et Puruṣa, par le fait que, dans son sens courant, puruṣa signifie « homme » et que Nārāyaṇa apparaît comme un dérivé de nara qui lui est synonyme. L'iconographie a popularisé l'image de Nārāyaṇa endormi sur les replis du grand serpent d'infinitude, à la surface des eaux cosmiques, durant la période de résorption universelle. Lire la suite 

  • MALAYĀḶAM LANGUE & LITTÉRATURE

    • Écrit par François GROS
    • 1 447 mots

    Depuis 1936, un mouvement progressiste orienté « à gauche », en même temps qu'il diffusait un message politique, reprenait à son compte les aspirations traditionnelles (Pala Narayana Nair). Avec Indulekha (1889), Candu Mēnon inaugure le roman social et C. V. Raman Pillai le roman historique avec Martanda Varma (1891). Préférant le réalisme et parfois l'agressivité politique au romantisme ou à la littérature psychologique, le genre a proliféré : mille cinq cents titres et des milliers de nouvelles. Lire la suite 

  • INDE (Arts et culture) Les mathématiques

    • Écrit par Agathe KELLER
    • 5 429 mots
    • 3 médias

    Mathématiques à l’époque moderne : nouvelles langues, nouvelles manières de faire Les travaux de Nārāyaṇa comme ceux dits de l’école du Kerala ont lieu dans un sous-continent indien où, à partir du xiiie siècle déjà, se sont établis des royaumes dirigés par des familles musulmanes ayant pour la plupart leur origine en Afghanistan, en Iran et puis finalement en Inde, où s’installe l’Empire moghol au xve siècle. Lire la suite 

  • KANNARA ou KANNADA LANGUE & LITTÉRATURE

    • Écrit par François GROS
    • 2 768 mots

    Un roman historique, Mudrā Mañjuṣa de Kempu Narayana (1823), assure la dignité de la prose moderne, les adaptations du théâtre sanskrit (Basavappa Sastri) celle du drame. L'influence des classiques anglais, l'intérêt des missionnaires qui créent les premières presses, le développement rapide du journalisme vers 1850 et après 1881 (Venkatakrisnaiah) stimulent les courants nouveaux sans jamais faire oublier le passé. Lire la suite 

  • BRAHMANISME

    • Écrit par Anne-Marie ESNOUL
    • 3 594 mots

    Dans le Mahābhārata, sa fusion avec Nārāyaṇa – personnage assez mystérieux, assimilé par certains textes antérieurs au brahmán ou à Puruṣa, l'Homme cosmique – ainsi qu'avec Kṛṣṇa-Vāsudeva – divinité des bords de la Yamunā – lui confère, alors qu'il était une figure un peu abstraite, une épaisseur, une densité qui favorisera son passage au rang de divinité majeure. Lire la suite 

  • MAHĀBHĀRATA

    • Écrit par Anne-Marie ESNOUL
    • 4 061 mots
    • 1 média

    Par ailleurs, des fragments souvent plus récents développent des aperçus philosophiques : au livre VI, la Bhagavad Gītā est, au moins partiellement, de composition ancienne ; mais, au livre XII, le discours de Bhīṣma véhicule des idées plus tardives : le Nārāyaṇīya Parvan, qui comprend dix-huit chapitres consacrés à Viṣṇu-Nārāyaṇa et à la secte des Pāñcarātra, n'est pas antérieur au iiie siècle de notre ère ; l'Anugītā, texte philosophico-religieux du livre XIV, est certainement de composition récente. Lire la suite 

  • EAUX SYMBOLISME DES

    • Écrit par Gilbert DURAND
    • 4 082 mots
    • 1 média

    C'est directement du nombril de Nārāyana flottant sur les eaux que s'élève le lotus ou l'arbre primordial. Les cosmologies babylonienne et sémitique semblent conserver un écho affaibli de ce mythe lorsqu'au commencement du monde elles font flotter l'Esprit de Dieu « au-dessus des eaux ». Il faudrait ajouter à ce symbolisme quasi « officiel » de la fécondité aquatique toutes les configurations que repèrent des psychanalystes comme Marie Bonaparte dans son ouvrage sur Edgar Poe, ou Gaston Bachelard dans le chapitre « L'Eau maternelle et l'eau féminine » (L'Eau et les rêves). Lire la suite 

  • HINDOUISME

    • Écrit par Anne-Marie ESNOUL
    • 9 148 mots
    • 4 médias

    Par ailleurs, dans les brāhmaṇa, le dieu Nārāyaṇa, auquel on l'identifiera plus tard, occupe une place centrale dans le sacrifice ; à ce dernier nom on accole souvent celui de Hari, « le Fauve », qui l'apparente à Agni, le feu sacrificiel. Enfin, peu avant l'ère chrétienne, le culte de Kṛṣṇa-Vāsudeva, dieu guerrier de la Bhagavad Gītā, appelé aussi Bhagavant, le Bienheureux Seigneur, apporte un nouvel élément. Lire la suite 

  • NÉPAL

    • Écrit par Gilles BÉGUIN, Benoît CAILMAIL, François DURAND-DASTÈS, Marc GABORIEAU, Luciano PETECH, Philippe RAMIREZ, Universalis
    • 16 319 mots
    • 13 médias

    Le Népal s'étend sur 147 000 kilomètres carrés et sa population comptait 26 494 500 d’habitants au recensement de 2011. Le pays est célèbre par la beauté de ses paysages et la très grande variété culturale qu'il doit à sa position. Il possède les plus hautes montagnes du monde, mais la plus grande partie de la population est concentrée dans des régions basses, plaines bordières et bassins intra-montagnards. Lire la suite