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TECTONIQUE DES PLAQUES
La tectonique des plaques est une théorie scientifique qui est née en 1967-1968 après des décennies d'exploration des fonds marins. Point culminant des recherches sur la dérive des continents et la formation des océans, elle établit que la surface terrestre, considérée alors comme majoritairement immob […] Lire la suite
Les médias de la recherche « TECTONIQUE DES PLAQUES » :
TECTONIQUE DES PLAQUES (repères chronologiques)
1912 Alfred Wegener reprend et étaie l'hypothèse de la dérive des continents.1927-1935 Kiyoo Wadati établit l'existence de plans inclinés de sismicité jusqu'à une profondeur d'au moins 300 km dans le manteau.1929Arthur Holmes propose que le manteau terre […] Lire la suite
THÉORIE DE LA TECTONIQUE DES PLAQUES
La tectonique des plaques est l'aboutissement de toute une série d'hypothèses – depuis celle de la dérive des continents proposée par Alfred Wegener (1912) à celle de Frederick Vine et Drummond Matthews (1963) en passant par celle de l' […] Lire la suite
ALASKA
Dans le chapitre "Activité tectonique" : … L'activité sismique et volcanique est très importante dans le sud de l'Alaska. Les plaques continentales se rencontrent sous l'océan, immédiatement au sud des Aléoutiennes. La plaque du Pacifique s'étend vers le nord à la vitesse de quelques centimètres par an. En s'enfonçant sous la plaque d'Amérique qui, elle, se dirige vers le sud, elle forme la profonde tranchée sous-marine qui borde les Aléou […] Lire la suite
ALPINES CHAÎNES
Dans le chapitre "Chronologie de la formation des chaînes alpines" : … Au cours du cycle orogénique alpin, différentes périodes de mouvements dites « phases orogéniques » ont été caractérisées. Laissant de côté les répliques de détail, on peut toutefois donner ici le calendrier des phases principales . Ces phases se manifestent pratiquement partout dans le domaine des chaînes alpines. Toutefois, les phases orogéniques tertiaires masquent souvent les phases d'âge sec […] Lire la suite
AMÉRIQUE (Structure et milieu) Géologie
Dans le chapitre "Le domaine de la Scotia et le passage à l'Antarctique" : … Entre l'Amérique du Sud et le continent antarctique se place le domaine de la Scotia, dont le dispositif général rappelle celui des Caraïbes. On distingue en effet un cadre structural péri-Scotia et un domaine océanique de la Scotia. Le cadre structural péri-Scotia relie la Terre de Feu à la péninsule Antarctique ; les îles Géorgie du Sud et Sandwich du Sud, Orcades du Sud et Shetland du Sud const […] Lire la suite
ANDES CORDILLÈRE DES
Dans le chapitre "La genèse" : … Les Andes sont l'une des guirlandes montagneuses qui s'enroulent autour du Pacifique. Elles sont bordées, dans l'Océan, par des fosses profondes qui forment en quelque sorte le négatif sous-marin des reliefs terrestres. La structure des Andes est très différente de celle des Alpes : les mouvements verticaux l'emportent sur les mouvements tangentiels ; les nappes de charriage, importantes dans les […] Lire la suite
ANDINE CHAÎNE
Dans le chapitre "La géodynamique actuelle et néogène des Andes" : … Le fonctionnement actuel et néogène des Andes, que ce soit du point de vue de la déformation ou de celui du magmatisme, peut être mis en relation directe avec la subduction de la plaque océanique de Nazca – plancher de la plus grande partie du Pacifique sud-est – sous la plaque sud-américaine . En surface, ce phénomène s'initie au long de la profonde fosse océanique qui borde le continent à l' […] Lire la suite
ARCHÉEN
Dans le chapitre "La tectonique archéenne" : … Aujourd'hui, la tectonique active observée à la surface du globe résulte du déplacement des plaques lithosphériques dont le mouvement induit essentiellement une tectonique horizontale (par exemple, nappes de charriage dans les Alpes). De telles structures sont également connues dans tous les terrains archéens, des plus anciens aux plus récents, ce qui démontre qu'une tectonique analogue à la tect […] Lire la suite
ATLANTIQUE OCÉAN
Dans le chapitre "Dorsale médio-atlantique" : … La dorsale médio-atlantique est un relief vigoureux, dont la largeur totale peut atteindre 2 000 km, et dont le commandement est ordinairement de 1 500 m. Deux chaînes parallèles, qui culminent vers 2 500 m de profondeur, encadrent fréquemment un fossé axial, le rift , dont le fond, large d'une à trois dizaines de kilomètres, est généralement entre 3 000 et 4 000 m de profondeur. De part et d'au […] Lire la suite
CÉNOZOÏQUE
Dans le chapitre "Les zones de subduction" : … La « ceinture de feu » du Pacifique, connue pour ses fréquents séismes (San Francisco, 1906 ; Kobe 1995 ; Sumatra, 2004 ; Pérou, 2007), encercle l'océan Pacifique. Comprenant des fosses océaniques profondes, des arcs volcaniques et des chaînes montagneuses, elle résulte du mouvement de plaques océaniques et de leurs collisions. L'éruption du mont Saint-Helens (État de Washington) en 1980, celle d […] Lire la suite
DÉRIVE DES CONTINENTS (modélisation numérique)
C'est en 1912 que l'astronome et climatologue allemand Alfred Wegener introduit dans la science moderne l'hypothèse, déjà émise au xvi e siècle, d'une dérive des continents, et l'existence d'un ancien supercontinent, la Pangée. Pour autant, les forces motrices du mouvement des continents et la reconstitution de leurs trajectoires restent encore aujourd'hui mal connues et, surtout, très difficile […] Lire la suite
DÔME DE THARSIS, Mars
Dans le chapitre "Dynamique interne et mouvement des pôles" : … La dynamique interne d’une planète entraîne des redistributions de masse et a pour conséquence de modifier le moment d’inertie de la planète (c’est-à-dire sa résistance aux mouvements de rotation). Ce dernier est caractérisé par trois axes principaux orthogonaux. Sous l’effet de la rotation, les planètes s’aplatissent, ce qui se traduit par un rayon polaire plus petit que le rayon équatorial. La […] Lire la suite
DORSALES OCÉANIQUES
Dans le chapitre "La segmentation des dorsales" : … Au début des années 1970, lors de la révolution de la tectonique des plaques, les dorsales océaniques sont considérées comme des frontières simples de plaque formées à l'arrière de chacune des plaques divergentes. On suppose qu'elles doivent montrer un fort degré d'uniformité et que les processus à l'axe des dorsales doivent refléter une réponse purement passive à la séparation des plaques lithos […] Lire la suite
EAU DU MANTEAU TERRESTRE
Dans le chapitre "Le rôle de l'eau dans la dynamique du manteau" : … La tectonique des plaques donne le cadre dans lequel s'organise le cycle « interne » de l'eau terrestre. Mais le lien entre l'eau et la tectonique des plaques est encore plus profond, et l'eau joue un rôle central dans la dynamique interne de la Terre. Bien que présente en quantité limitée dans le manteau, l'eau affecte profondément les propriétés des roches, en premier lieu leur rhéologie, c'est […] Lire la suite
ÉQUATEUR SÉISME EN (2016)
Dans le chapitre "Une région mise sous tension depuis 1906" : … Le contexte tectonique de la marge ouest de l’Amérique du Sud est dominé par la convergence rapide – 5 à 7 centimètres par an environ – entre la plaque océanique de Nazca et la plaque continentale sud-américaine. L’essentiel de cette convergence se localise à la limite entre les deux plaques sur l’interface de subduction, méga-chevauchement qui marque l’enfoncement progressif de la plaque Nazca s […] Lire la suite
GÉODÉSIE
Dans le chapitre "Champ de gravité à haute résolution, topographie des fonds marins et structures tectoniques" : … Les cartes à haute résolution du géoïde au-dessus des océans réalisées par altimétrie radar ont révélé la grande complexité des fonds marins. Aux échelles spatiales considérées (≤ 500 km), les anomalies du géoïde résultent principalement des reliefs sous-marins et de la compensation isostatique associée, phénomène permettant d'assurer en profondeur un état d'équilibre de type hydrostatique. Les r […] Lire la suite
GÉODYNAMIQUE
Dans le chapitre "Géodynamique interne" : … L'intérieur de la Terre n'est pas inerte, mais est le siège d'une évolution à très long terme ; un certain nombre de phénomènes, assez différents les uns des autres, en apportent le témoignage. Le fait est d'autant plus remarquable que, dans la mesure où l'exploration du système solaire a permis d'aborder l'étude détaillée d'autres objets (la Lune, Mercure, Vénus, Mars et certains satellites des p […] Lire la suite
GÉOPHYSIQUE
Dans le chapitre "Les techniques de géodésie spatiale" : … La géodésie, qui consiste à mesurer la forme de la surface terrestre, a longtemps été confinée aux mesures d'angles et de distance effectuées au sol. Les mesures des hauteurs des reliefs depuis des visées au sol sont intimement liées à la valeur de l’intensité et de la direction du champ de gravité, car la verticale du fil à plomb se confond avec cette direction. Toute irrégularité de ce champ per […] Lire la suite
HAÏTI SÉISME D' (2010)
Le 12 janvier 2010, une catastrophe sismique majeure a frappé la région de Port-au-Prince, dans le sud de Haïti . Le nombre de victimes est très élevé (au moins 220 000), cela malgré une magnitude (Mw) sur l'échelle de Richter assez courante : Mw = 7 ; de quinze à vingt séismes atteignent cette valeur chaque année. Le séisme s'est produit à la frontière des plaques tectoniques Caraïbe et Amérique […] Lire la suite
HIMALAYENNE CHAÎNE
Dans le chapitre "La collision Inde-Asie" : … On sait maintenant avec certitude que le continent indien ne s'est accolé à l'Asie qu'à une époque relativement récente, il y a 40 à 45 millions d'années ; on connaît aussi les grandes lignes de l'histoire de ce continent avant qu'il n'entre en collision avec l'Asie. Il y a 85 millions d'années, l'Inde appartenait encore à un grand continent méridional, le Gondwana, qui comprenait aussi l'Afriq […] Lire la suite
INDE (Le territoire et les hommes) Géographie
Dans le chapitre "L'Inde, la Téthys et l'océan Indien" : … La notion de Téthys est due à Melchior Neumayr (1885) ; il s'agissait à l'origine d'expliquer la présence de faciès marins largement développés pendant le Paléozoïque et le Mésozoïque dans ce qui constitue actuellement les chaînes montagneuses de Turquie, d'Asie centrale et du Tibet. Grâce aux progrès conceptuels, qui ont culminé avec la formulation de la théorie de la tectonique des plaques, on […] Lire la suite
ISLANDE
Dans le chapitre "Géodynamique " : … L' histoire géologique de l'Islande remonte à la fin du Crétacé, il y a quelque 60 millions d'années, à l'époque où le cœur de l'ancienne Pangée, tiraillé par les mouvements convectifs du manteau sous-jacent, finit de se déchirer pour donner naissance à l'océan Atlantique alors que disparaît l'ancien océan Téthys. La dorsale médio-atlantique marque aujourd'hui cette fracture originelle qui sépare […] Lire la suite
JAPON (Le territoire et les hommes) Géologie
Dans le chapitre "Contexte géodynamique" : … Le Japon se situe au point de rencontre de quatre plaques lithosphériques actuelles : – la plaque océanique Pacifique, qui s'enfonce par subduction sous les arcs des Kouriles, du Japon du Nord-Est, et des Izu-Bonin ; – la plaque de la mer des Philippines, qui s'enfonce sous les arcs du Japon du Sud-Ouest et des Ryūkyū ; – la plaque Eurasie, qui porte l'essentiel de l'archipel ; – la plaque Amériq […] Lire la suite
KATMANDOU SÉISME DE
Le 25 avril 2015, à 11 h 56 (heure locale), un important séisme de magnitude 7,8 frappe le centre du Népal. Il est suivi par de nombreuses répliques, dont une de magnitude 6,7 le lendemain du choc principal. Le 12 mai, un nouveau séisme se produit avec les mêmes caractéristiques géophysiques que celui du 25 avril ; on peut donc le considérer comme une réplique très forte. Cette série sismique fait […] Lire la suite
LITHOSPHÈRE
Dès la naissance de la géophysique et de la géodynamique, les continents furent considérés comme un ensemble de masses rigides, le sial (acronyme de si lice et al umine) flottant sur un manteau fluide, le sima (acronyme de si lice et ma gnésium). Ainsi fut introduite en gravimétrie la notion de compensation isostatique des reliefs montagneux par une racine crustale légère s'enfonçant dans le mante […] Lire la suite
MADAGASCAR, géologie
Dans le chapitre "La séparation de Madagascar et de l’Afrique et la migration vers le sud" : … Ce n’est qu’après la longue phase de rifting dans les séries continentales Karoo que la séparation de Madagascar d’avec l’Afrique devient effective. Le post-Karoo commence au Jurassique moyen par une discordance majeure et généralisée d'âge bajocien (environ 170 Ma). Malgré l'invasion très précoce (au Toarcien, 185 Ma) d'une mer épicontinentale dans certains bassins (Majunga, Morondava), ce type […] Lire la suite
MARGES CONTINENTALES
Les marges continentales sont situées en bordure des continents, à la frontière du domaine océanique . Pour en comprendre l'origine et l'évolution géologique, un rappel des données de base de la tectonique des plaques et de la physique du globe est nécessaire. L'enveloppe superficielle de la Terre est la lithosphère, rigide, qui glisse lentement (quelques centimètres par an) sur l' asthénosphère, […] Lire la suite
MÉDITERRANÉE MER
Dans le chapitre "Évolution néogène (25 Ma-2 Ma)" : … L'actuelle Méditerranée résulte ainsi, comme l'a dit J. Bourcart, de la « révolution pliocène ». Elle se superpose à une portion de l'ancienne Téthys, dont l'histoire s'est déroulée de la fin des temps paléozoïques jusqu'à l'Oligocène-Miocène, les paroxysmes orogéniques qui ont gravement modifié sa distribution se plaçant pendant l'Éocène et autour de la limite Oligo-Miocène. La répartition des me […] Lire la suite
MERS RETRAITS ET AVANCÉES DES
Dans le chapitre "L'influence de la tectonique globale" : … Du fait de leur radioactivité, les roches profondes sont une source de chaleur. Celle-ci est responsable des mouvements de convection au sein du manteau et de l'émission de roches crustales nouvelles au niveau des dorsales océaniques. La théorie de la tectonique des plaques considère donc les dorsales océaniques comme des zones d'accrétion où la croûte nouvellement créée compense celle qui est pe […] Lire la suite
MÉSOZOÏQUE ou ÈRE SECONDAIRE
Dans le chapitre "Relations entre paléoclimats et tectonique des plaques" : … L' évolution des environnements et du climat n'est pas indépendante de l'évolution paléogéographique et de la tectonique des plaques décrites ci-dessus. Le climat de la Terre est fortement influencé par l'intensité de l'effet de serre. À l'échelle de plusieurs millions d'années, il convient de considérer les fluctuations des teneurs en dioxyde de carbone. Ce gaz est principalement produit par le […] Lire la suite
MESSINE SÉISME DE (1908)
Le 28 décembre 1908, à 5 heures 58, une brève secousse sismique éveille la ville de Messine au nord-ouest de la Sicile. Elle est suivie d'une autre d'une dizaine de secondes, puis d'une succession de secousses d'une durée de 30 à 40 secondes. Un tsunami en résulte, formant une vague d'une douzaine de mètres de hauteur, qui ravage tout le détroit de Messine. La ville sicilienne fut détruite à 98 […] Lire la suite
MÉTAMORPHISME ET GÉODYNAMIQUE
Dans le chapitre "Métamorphisme et refroidissement de la Terre" : … La Terre se refroidit. Elle était quatre fois plus chaude qu’aujourd’hui au début de l’Archéen (il y a 4 Ga) et deux fois plus chaude à sa fin (il y a 2,5 Ga). Ce régime thermique variable au cours de l’histoire de la Terre a sans doute eu une influence sur le style tectonique, qui a dû évoluer au cours du temps. La tectonique des plaques telle que nous la connaissons à l’heure actuelle et qui vi […] Lire la suite
MONTAGNES Formation des chaînes de montagnes
Dans le chapitre " Une tectonique de la lithosphère continentale" : … Ce rapide tour d'horizon a montré que si le postulat de la rigidité des plaques lithosphériques s'applique bien aux océans, il ne s'applique en revanche pas aux zones éminemment déformables que sont les chaînes de montagnes. Cela pourrait être sans conséquences importantes si ces chaînes de montagnes n'étaient que des bordures de plaques de largeur négligeable. Mais ces zones frontières peuvent p […] Lire la suite
OCÉAN ET MERS (Géologie sous-marine) Étude des fonds sous-marins
Dans le chapitre "Apports de la gravimétrie" : … Dès 1923, le géodésien et géophysicien néerlandais F. A. Vening-Meinesz commençait une série de mesures de la pesanteur en mer. Il travaillait en sous-marin, de façon que la houle ne perturbe pas les mesures, et utilisait un appareillage spécial. Son résultat principal résidait dans la constatation que, comme à terre, le relief a un effet gravimétrique très inférieur à ce que l'on pourrait atten […] Lire la suite
OCÉANOGRAPHIE
Dans le chapitre "Un océan profond, des plaques en mouvement " : … Pris dans son ensemble, l’océan est profond : 3 800 mètres en moyenne. Les profondeurs inférieures à 200 mètres représentent 7,6 p. 100 de sa surface ; celles de 200 à 7 000 mètres 92,3 p. 100 ; et celles supérieures à 7 000 mètres 0,1 p. 100. Le plateau continental, granitique, prolongement du continent, a une pente faible, de l’ordre de 0,4 p. 100, et s’étend de quelques centaines de mètres à […] Lire la suite
PACIFIQUE OCÉAN
Dans le chapitre "Mouvement instantané" : … C'est le Pacifique qui servit au premier test publié de la théorie de la tectonique des plaques. Dan McKenzie et Robert L. Parker montrèrent en 1967 que tous les mécanismes à la source des séismes sur le pourtour de la partie nord du Pacifique possédaient une propriété remarquable : la direction de la projection horizontale du vecteur indiquant le mouvement sur le plan de la faille responsable d […] Lire la suite
PALÉOCLIMATOLOGIE
Dans le chapitre "Dérive des continents et tectonique des plaques" : … L'étude du paléomagnétisme indique que les plaques continentales ne sont pas solidaires du manteau mais flottent à sa surface. Les processus d'expansion des fonds océaniques modifient à une allure de l'ordre de quelques centimètres par an la position relative des continents les uns par rapport aux autres. Aussi un observateur resté immobile à la surface des continents aurait-il vu défiler des lat […] Lire la suite
PALÉOGÉOGRAPHIE
Dans le chapitre "Vers une géographie mobile" : … L’idée d’une géographie mobile, non figée, n’est pas récente. Dès l’Antiquité, certains avaient envisagé l’existence de changements dans la répartition des terres émergées et des mers, puis, dès le xvi e siècle, quelques précurseurs supposaient déjà des modifications de grande ampleur à l’échelle des continents. Cette idée s’appuyait essentiellement sur le fait que les côtes africaines et américa […] Lire la suite
PALÉOMAGNÉTISME
Dans le chapitre "La dérive des continents" : … Si les continents ont subi une dérive au cours du temps, les positions successives des pôles vont tracer une courbe appelée courbe de dérive apparente du pôle . Les paléomagnéticiens ont rapidement remarqué que les formations récentes du Quaternaire et du Tertiaire présentaient un pôle magnétique effectivement confondu avec le pôle géographique. En revanche, pour les époques plus reculées (antér […] Lire la suite
PALÉOSISMOLOGIE
Dans le chapitre "Les coraux, témoins des grands séismes de subduction " : … Les zones de subduction, c'est-à-dire quand une plaque tectonique passe sous une autre, sont le lieu des séismes les plus importants de la planète. Au-delà des destructions directement liées aux séismes, ces événements sont particulièrement dangereux car ils peuvent être associés à des tsunamis eux-mêmes très destructeurs, comme ce fut le cas en Indonésie en 2004. La fosse de subduction, où la fa […] Lire la suite
POINTS CHAUDS, géophysique
Dans le chapitre "Tectonique des plaques, points chauds et panaches mantelliques" : … La théorie de la tectonique des plaques permet d'expliquer la distribution de la plupart des 540 volcans actifs sur la Terre : le volcanisme se concentre aux marges des plaques lithosphériques. Aux dorsales océaniques, là où les plaques divergent à des vitesses de 2 à 8 centimètres par an, la remontée du manteau solide induit la fusion partielle par décompression adiabatique. Que signifie « décom […] Lire la suite
PONTS CONTINENTAUX, biogéographie
Communications intercontinentales hypothétiques invoquées par les paléogéographes et les géologues pour expliquer les analogies anciennes ou actuelles entre les faunes de continents aujourd'hui isolés. On distingue deux groupes de ponts continentaux : les uns se situeraient sur l'emplacement de mers épicontinentales, peu profondes ; les autres joindraient des continents actuellement séparés par de […] Lire la suite
PYRÉNÉES
Dans le chapitre "Modèles rendant compte de la formation des Pyrénées" : … À l'issue d'une brève présentation des caractéristiques géologiques de la chaîne des Pyrénées, il convient de s'interroger, dans la perspective générale de la mobilité des plaques de lithosphère, sur les modèles qui peuvent être élaborés pour rendre compte au mieux de l'histoire de cet édifice montagneux. Ces modèles doivent évidemment prendre en compte ce qui est connu de la géologie pyrénéenne […] Lire la suite
ROUGE MER
Dans le chapitre "Géophysique" : … La partie au nord du tropique est bordée de rivages rectilignes, tout près desquels on trouve de fortes profondeurs (atteignant 1 000 m) ; les montagnes bordières (celles du Midyan, par exemple) sont dues à des escaliers de faille qui se poursuivent vraisemblablement dans les régions submergées. La gravimétrie présente des anomalies négatives, indiquant une tendance à l'effondrement, alors qu'il n […] Lire la suite
SCANDINAVIE
Dans le chapitre "Le bouclier baltique" : … Le bouclier baltique forme la partie visible de la plate-forme est-européenne. Il s'agit d'un socle polyorogénique dont l'organisation spatiale présente des enveloppes successives dont l'âge diminue du nord-est au sud-ouest. On passe ainsi de roches mises en place au cours des cycles orogéniques archéens (antérieurs à 2 600 millions d'années, Ma) dans la presqu'île de Kola, dans la province Biélo […] Lire la suite
SÉISMES ET EXPLOITATION PÉTROLIÈRE
Dans le chapitre "Par quel processus physique l'injection de fluides induit-elle des séismes ?" : … La majorité des failles géologiques actives ne « jouent » pas régulièrement, si ce n’est lors d’événements sismiques brutaux. Entre ces épisodes sismiques, les failles sont bloquées et c’est le volume des roches situées de part et d’autre qui accumule les déplacements imposés par la tectonique des plaques en se déformant de façon élastique, un peu comme des blocs de caoutchouc, à l'échelle de diz […] Lire la suite
SÉISMES ET SISMOLOGIE Ondes sismiques
Dans le chapitre "Imagerie sismique moderne" : … Les résultats présentés jusqu'ici s'appuient sur une vision à symétrie sphérique des structures internes de la Terre. Depuis les années 1980, la sismologie a fait des progrès considérables pour imager l'intérieur du globe en trois dimensions, grâce, d'une part, au développement et à la densification des réseaux sismologiques, et, d'autre part, à l'utilisation de moyens de calcul toujours plus puis […] Lire la suite
SÉISMES ET SISMOLOGIE Sismicité et tectonique des plaques
Le développement des réseaux de sismographes à l'échelle mondiale a rapidement montré que la sismicité n'était pas distribuée au hasard, mais qu'elle s'articulait le long de grandes lignes sismiques continues à la surface du globe. L'interprétation de ces données n'a pu être proposée de manière cohérente qu'avec le développement de la théorie de la tectonique des plaques. En 1968, Bryan L. Isacks […] Lire la suite
SICHUAN SÉISME DU (2008)
Le 12 mai 2008, à 14 h 28 heure locale (6 h 28 GMT), un séisme de magnitude 7,9, d'après l'U.S. Geological Survey (U.S.G.S.), s'est produit à la bordure est du plateau du Tibet, dans la province chinoise du Sichuan, à environ 80 kilomètres à l'ouest-nord-ouest de Chengdu, capitale de cette province. Le bilan est lourd : au moins 80 000 morts et disparus, plus de 370 000 blessés et plus de 5 mill […] Lire la suite
SISMICITÉ EN FRANCE
Dans le chapitre "Origine de la sismicité métropolitaine" : … Pendant longtemps, on a considéré que la sismicité métropolitaine résultait à grande échelle du rapprochement de l’Afrique et de l’Eurasie dans le cadre de la tectonique des plaques, mouvement qui a démarré il y a environ 70 millions d’années. À plus petite échelle, ce modèle simple était enrichi par la présence de microplaques prises en étau entre les plaques africaine et eurasienne, avec notamm […] Lire la suite
SUBDUCTION
Dans le chapitre "Le magmatisme" : … Le magmatisme calco-alcalin, dont le type moyen est l'andésite pour le volcanisme – précisément définie dans la cordillère des Andes – et les granodiorites pour le plutonisme, caractérise la subduction. Il y a bien longtemps qu' Eduard Suess avait distingué un « volcanisme pacifique », caractéristique des cordillères et des arcs insulaires, et un « volcanisme atlantique », caractéristique des océ […] Lire la suite
TECTONIQUE ET CLIMAT
Les périodes de création de grandes chaînes de montagnes et hauts plateaux de notre planète comme l’Himalaya-Tibet ou les Andes-Altiplano seraient-elles responsables des changements climatiques de la Terre ? Ou est-ce précisément l’inverse ? Les grands changements climatiques seraient-ils la cause, et non la conséquence, de ces grandes orogenèses ? Sur le très long terme, la tectonique des plaques […] Lire la suite
TECTONOPHYSIQUE
Dans le chapitre "La théorie des plaques" : … La synthèse des observations qui précèdent a été faite par Jack Oliver et Bryan L. Isacks, qui substituèrent aux notions de croûte continentale, de croûte océanique, de manteau, fondées sur des différences géochimiques, celles de lithosphère et d' asthénosphère , fondées sur des différences d'état physique, la lithosphère constituant la partie supérieure de l'ensemble croûte-manteau dans un état […] Lire la suite
TERRE La planète Terre
Dans le chapitre "Mouvements dans le globe terrestre" : … Si les connaissances sur la forme et la structure du globe terrestre sont dues, pour l'essentiel, à la gravimétrie et à la sismologie, le magnétisme est à l'origine de la découverte et de la mesure des mouvements dans le globe. Le champ magnétique terrestre correspond à un dipôle magnétique dont l'orientation ne coïncide pas avec l'axe de rotation de la Terre : le pôle Nord magnétique est situé […] Lire la suite
TÉTHYS
Dans le chapitre "Téthys et tectonique globale" : … C'est enfin en 1965, avec la reconstruction de Bullard et de ses collaborateurs limitée aux plateaux continentaux, qu'est tracé précisément l'espace océanique séparant le Gondwana de l'Eurasie. Cette reconstruction est, après celle de B. Choubert (1935), la meilleure démonstration de l'existence d'une voie marine séparant, au Paléozoïque, Laurasie et Gondwana, et celle-ci fut immédiatement ident […] Lire la suite
TSUNAMIS
Dans le chapitre "La catastrophe de 2004 en Asie du Sud" : … Le 26 décembre 2004, à 1 h 58 française, un séisme d'une amplitude de 8,9 sur l'échelle ouverte de Richter provoquait en Asie, dans le nord-est de l'océan Indien, un tsunami terriblement meurtrier. Les vagues successives du tsunami sont dues à un séisme sous-marin, dont l'épicentre a été localisé près de Banda Aceh, au nord-ouest de Sumatra (Indonésie). Le séisme a été long : d'abord, un trembleme […] Lire la suite
TSUNAMIS ET SÉISMES DE SUBDUCTION
Dans le chapitre "Le séisme et le tsunami d'Aceh au nord de Sumatra" : … Au lendemain de Noël 2004, le 26 décembre, l'Indonésie, le sud de la Thaïlande et le pourtour de l'océan Indien furent dévastés par un tsunami déclenché par un séisme de magnitude Mw 9,1 à 9,3 (le deuxième ou troisième plus puissant enregistré par des instruments modernes). L'épicentre était localisé en mer au large de la pointe nord de Sumatra (fig. 1a ). Dans cette région, la plaque océanique a […] Lire la suite
VOLCANISME ET VOLCANOLOGIE
Dans le chapitre "Volcanisme et tectonique" : … Les fissures par lesquelles les volcans sont alimentés depuis les profondeurs doivent être ouvertes assez largement pour permettre aux magmas, dont la viscosité est toujours élevée, de s'y injecter jusqu'à la surface. Cela signifie que le volcanisme ne peut exister que dans des régions où l'écorce terrestre est soumise à des efforts divergents (tension), car ni les failles de compression ni celles […] Lire la suite
WEGENER ALFRED (1880-1930)
Dans le chapitre "Vers une théorie globale des grandes structures de la Terre" : … Si les analogies biologiques et structurales entre certains continents montrent que ceux-ci furent en relation, si la théorie de l'isostasie prouve que des parties continentales n'ont pas pu disparaître en s'enfonçant dans le sima, si les côtes de part et d'autre de l'Atlantique semblent pouvoir s'emboîter, c'est donc que les continents se déplacent horizontalement à la surface du globe ; c'est la […] Lire la suite