« ÉTHIQUE, Baruch Spinoza »
ÉTHIQUE, Baruch Spinoza - Fiche de lecture
Rédigée entre 1661 et 1675, publiée de façon posthume et quasi anonymement, en 1677, l'année de la mort de son auteur, interdite avec le reste des écrits du philosophe en 1678, l'Éthique (Ethica ordine geometrico demonstrata) est une des œuvres majeures de la philosophie occi […] Lire la suite
Le média de la recherche « ÉTHIQUE, Baruch Spinoza » :
DÉMONSTRATION (notions de base)
Dans le chapitre "Intuition et déduction" : … N’existe-t-il pas cependant un moyen de contourner le caractère indémontrable des prémisses propre à ouvrir la voie aux arguties des sophistes ? Même si Euclide a pu se fourvoyer en considérant comme des évidences quelques-uns des points de départ posés par les géomètres, n’y a-t-il pas, si l’on se réfère à d’autres discours que le discours des mathématiciens, un accès possible à la vérité des pri […] Lire la suite
DÉSIR (notions de base)
Dans le chapitre "Désir et autonomie" : … Contemporain de Hobbes, qui a lu ses œuvres, Baruch Spinoza (1632-1677) propose, dans l’ É thique (1677), des réflexions allant dans la même direction. S’il ne conteste pas qu’un grand nombre de nos désirs nous mettent sous la dépendance d’une réalité externe (objet ou personne), il refuse lui aussi de confondre désir et besoin. Tout ne provient pas du monde extérieur. La nature a mis en nous un […] Lire la suite
ÉMOTION (notions de base)
Dans le chapitre "La raison peut-elle triompher des émotions ?" : … Les philosophes modernes emprunteront aux penseurs grecs l’idée d’un combat de la raison contre les émotions. Pour Baruch Spinoza (1632-1677), l’individu est malheureux lorsqu’il tombe sous l’emprise de ses émotions. Dépourvu de connaissances, l'homme se croit naïvement à l’origine de ses actes parce qu’il « ignore les causes qui le déterminent ». Nous retrouvons ici l’image de la boule de billar […] Lire la suite
LES LUMIÈRES RADICALES. LA PHILOSOPHIE, SPINOZA ET LA NAISSANCE DE LA MODERNITÉ 1650-1750 (J. I. Israel) - Fiche de lecture
Le 21 février 1677, Baruch de Spinoza, philosophe et polisseur de lentilles, meurt d'une violente phtisie à son domicile de La Haye. L'écritoire qui contient ses écrits inédits, y compris son chef-d'œuvre, l' Éthique , est aussitôt transférée à son éditeur à Amsterdam. Mais qu'en faire ? Publier les textes de ce penseur réputé pour son athéisme notoire est à la fois délicat et coûteux : Spinoza lu […] Lire la suite
MATIÈRE/ESPRIT (notions de base)
Dans le chapitre "Du dualisme de René Descartes au monisme de Spinoza" : … Paradoxalement, c’est un penseur qualifié d’« idéaliste », René Descartes , qui fut indirectement à l’origine de ce retour du matérialisme antique. Il eut en effet le mérite d’accorder à la matière une existence et une intelligibilité indépendantes de la pensée. En élaborant un dualisme radical, sans doute davantage méthodologique que métaphysique, René Descartes suppose l’existence d’un monde m […] Lire la suite
POUVOIR (notions de base)
Dans le chapitre "Le savoir, arme du pouvoir ?" : … Alors que les sociétés archaïques, qualifiées de « froides » par Claude Lévi-Strauss (1908-2009) – dans la mesure où elles n’évoluaient que très lentement et à un rythme imperceptible aux hommes –, ne connaissaient guère l’organisation très hiérarchisée des sociétés historiques, ce sont les sociétés « chaudes », nées avec l’écriture, qui ont vu l'émergence d’un pouvoir au sens fort du terme, cond […] Lire la suite
STÉNON, STENONIS NICOLAS ou STEENSEN NIELS (1638-1686)
Dans le chapitre "Une vie consacrée à Dieu" : … Toute sa vie, Sténon sera, comme il le dit lui-même, « à la recherche de la vérité ». Cette exigence de certitude, son attachement à la philosophie de Descartes mais aussi le protestantisme auquel il est confronté aux Pays-Bas l’éloignent progressivement de sa foi luthérienne. Dans une lettre à Johannes Sylvius, Sténon explique son rapprochement avec le catholicisme par le mode de vie et de pensé […] Lire la suite