« Travailleurs »
-
Préciser avec l'index
-
-
Filtrer les résultats par type
-
-
LES TRAVAILLEURS DE LA MER, Victor Hugo Fiche de lecture
- Écrit par Guy BELZANE
- 1 197 mots
- 1 média
Écrits à Guernesey en 1864 et 1865, et publiés l'année suivante simultanément à Bruxelles et Paris, Les Travailleurs de la mer sont certainement, des œuvres composées par Victor Hugo (1802-1885) pendant l'exil, celle qui doit le plus au lieu lui-même. Cette influence s'accentue par la suite : au roman, intitulé initialement L'Abîme, et achevé en avril 1865, Hugo ajoute en effet, en mai, un livre liminaire, « L'Archipel de la Manche », qu'à la demande des éditeurs il consent à retirer de l'ouvrage avant de le réintégrer en 1883. Lire la suite
-
AIT (Association internationale des travailleurs)
- Écrit par Jean-Marie PERNOT
- 258 mots
- 1 média
Première véritable forme d'organisation de l'internationalisme ouvrier, l'A.I.T. est fondée en 1864 à Londres, lors d'un meeting à Saint Martin's Hall. Fruit d'un projet franco-britannique, la Ire Internationale est au carrefour de plusieurs tentatives de regroupement : une entente corporative impulsée par les trade-unions britanniques et les mutuellistes proudhoniens français comme Henri Tolain et Eugène Varlin, une coalition de courants socialistes représentée par de petits partis ou des exilés, comme Karl Marx, qui rédige L'Adresse inaugurale et les statuts de l'association, enfin un mouvement de protestation internationale d'inspiration républicaine contre la répression russe en Pologne. Lire la suite
-
CFTC (Confédération française des travailleurs chrétiens)
- Écrit par René MOURIAUX
- 2 640 mots
La Confédération française des travailleurs chrétiens, c'est d'abord, de 1919 à 1964, l'expression syndicale du catholicisme social en France ; c'est ensuite, après la déconfessionnalisation majoritaire de la centrale, le rameau qui entend maintenir le mouvement professionnel d'inspiration chrétienne. Du S.E.C.I. à la déconfessionnalisation Plusieurs essais de syndicalisme chrétien sont observés au milieu des années 1880, dans le Nord et à Lyon. Lire la suite
-
TORRES GONZÁLEZ JUAN JOSÉ (1919-1976)
- Écrit par Augustin AMELLER
- 858 mots
) y ayant tenté de redistribuer des latifundia aux travailleurs. Sous Torres et avec son accord officiel naît une nouvelle organisation politico-syndicale qui, sous le nom d'Assemblée du peuple, se réunit dans les locaux du Congrès national dans le but de définir la politique à suivre par les travailleurs ; l'organisme est formé d'environ 60 p. 100 d'ouvriers, auxquels s'ajoutent les représentants des paysans et de tous les partis de gauche ; considérée comme un pouvoir parallèle, à la fois législatif et exécutif, par certains, comme un moyen de divertir les travailleurs et de les détourner ainsi de la prise du pouvoir, par d'autres, cette assemblée étudie la participation des travailleurs au sein de la Corporation minière de Bolivie (institution nationalisée) et la création d'une université unique. Lire la suite
-
GUERRE MONDIALE (PREMIÈRE) Le rôle des colonies
- Écrit par Laurent DORNEL
- 5 247 mots
- 3 médias
Les travailleurs coloniaux et chinois sont placés sous l’autorité du Service de l’organisation des travailleurs coloniaux (SOTC) parfois aussi appelé Service de la main-d'œuvre coloniale et chinoise, qui dépend d’abord du ministère de l’Armement, puis est rattaché au début de 1916 à la Direction des troupes coloniales du ministère de la Guerre. Organe militarisé, il comprend plusieurs sections correspondant chacune à une « race » de travailleurs et dispose de commandements régionaux qui gèrent les « groupements de travailleurs ». Lire la suite
-
DENG FA [TENG FA] (1906-1946)
- Écrit par Michel HOANG
- 578 mots
On retrouve Deng Fa à la tête d'organisations régionales à Xi'an, au Xinjiang en 1937, puis à Yan'an où il dirige l'école du parti et les comités de travailleurs communistes. Lors de la guerre contre le Japon, il assure la difficile organisation de l'économie de guerre en installant en zone rouge les ateliers d'ouvriers et de travailleurs artisanaux. Lire la suite
-
SYNDICALISME
- Écrit par Guy CAIRE, Thomas LOWIT
- 13 223 mots
), tandis que le mode d'organisation du patronat n'est pas sans conditionner celui des travailleurs (ainsi à la C.G.T. la Fédération des travailleurs de la métallurgie regroupe-t-elle les travailleurs de l'automobile, de la construction navale et aéronautique, du matériel électrique, téléphonique ou électronique, etc., pour pouvoir faire face à l'U. Lire la suite
-
LAMBERT PIERRE (1920-2008)
- Écrit par Universalis
- 190 mots
jusqu'en 1984, puis Mouvement pour un parti des travailleurs, et Parti des travailleurs (P.T.) depuis 1991. Son Courant communiste internationaliste, qualifié couramment de « lambertiste », est dominant au sein de ce parti. On lui a exagérément attribué, suivant le fantasme inusable du complot généralisé, la paternité d'une stratégie d'« entrisme » dans de multiples organisations politiques et syndicales, mais son parti fut précisément exclu de la IVe internationale en 1952 pour avoir refusé la consigne d'entrisme au sein du P. Lire la suite
-
SERVICE DU TRAVAIL OBLIGATOIRE (STO)
- Écrit par Guy ROSSI-LANDI
- 476 mots
Les exigences allemandes se font plus sévères : Sauckel réclame un million de travailleurs et la loi du 1er février 1944 stipule que toutes les femmes sans enfants de dix-huit à quarante-cinq ans et tous les hommes de seize à soixante ans peuvent être envoyés en Allemagne si le maintien dans leur emploi n'est pas indispensable à l'économie nationale. Lire la suite
-
GRÈVE
- Écrit par Hélène SINAY, Universalis
- 12 540 mots
- 8 médias
Et c'est un droit, d'ordre économique et social, destiné à corriger les inégalités dont souffre le groupe des travailleurs ; elle sert de contrepoids au déséquilibre entre les deux « partenaires sociaux », travailleurs subordonnés et chef d'entreprise.La grève est la dramatisation d'un dialogue. Selon Emmanuel Mounier, « le premier temps du dialogue est celui de l'opposition ». Lire la suite