« COMPÉTITION, écologie »
ADVENTICES
Étymologiquement, une plante qui s'ajoute à un peuplement végétal auquel elle est initialement étrangère est une plante adventice (lat. adventicium , supplémentaire). On distingue les adventices réellement étrangères (exotiques), spontanées dans des régions éloignées (érigéron du Canada), pouvant disparaître rapidement, et les adventices indigènes, qui s'ajoutent de façon indésirable ou nuisible à […] Lire la suite
BIOCÉNOSES
Dans le chapitre « Cas des biocénoses marines » : […] Comme dans les biocénoses terrestres, chaque espèce marine, qu'elle soit végétale ou animale, a des exigences et des tolérances déterminées à l'égard des facteurs ambiants : température, salinité et teneur de l'eau en différents constituants secondaires, agitation du milieu, éclairement, pression hydrostatique (fonction de la profondeur), nature du substrat (pour les espèces benthiques seulement) […] Lire la suite
ÉCOLOGIE
Dans le chapitre « Compétition » : […] Lorsque des guildes peuvent être délimitées dans une biocénose, il se pose le problème de savoir si les populations qui les constituent sont en compétition effective pour l'exploitation de leurs ressources communes et dans quelle mesure cette compétition détermine la répartition des flux trophiques. On constate souvent que les ressources font l'objet d'un partage, par exemple dans l'espace ou enco […] Lire la suite
ÉCOSYSTÈMES
Dans le chapitre « La dimension temporelle des écosystèmes » : […] L'écosystème est le résultat d'interactions multiples au sein du monde vivant et entre le monde vivant et son milieu. Celles-ci ne sont pas constantes dans l'espace et dans le temps. Elles varient en fonction des conditions de l'environnement (facteurs physico-chimiques) et de l'identité des espèces présentes. Chaque espèce modifie nécessairement son milieu par sa seule présence et par le prélève […] Lire la suite
FLEUVES
Dans le chapitre « Relations entre les espèces » : […] Les peuplements des eaux courantes permettent aussi bien de confirmer que d'infirmer le principe de Monard (principe de l'exclusion compétitive) : si, dans certains cas, « dans un milieu uniforme... ne tend à subsister qu'une espèce par genre », dans d'autres cas, la coexistence de plusieurs espèces extrêmement voisines est connue. Si, dans des groupes comme les Triclades, les Amphipodes, les Plé […] Lire la suite
INTERACTIONS, écologie
Dans le chapitre « Une variété d'interactions » : […] Il n'y a pas que des relations de prédation entre les espèces. Ce concept de compétition – le premier à être découvert parce que le plus visible (le principe d'exclusion compétitive se trouve en germe dans L'Origine des espèces de Darwin) – doit être intégré dans une vision plus large. En effet, la compétition n'est plus considérée comme la seule force agissante en biologie, étant de plus en plu […] Lire la suite
INVASIONS BIOLOGIQUES
Dans le chapitre « Le coût des perturbations » : […] L'issue la plus radicale de la compétition entre une espèce autochtone et une espèce allochtone est l'élimination de la première. Mais certaines populations natives peuvent posséder une capacité d'adaptation suffisante pour coexister avec l'espèce envahissante. Cependant, dans la majorité des cas, les impacts se traduisent par l'affaiblissement, voire l'élimination, d'espèces natives avec des inc […] Lire la suite
LUTTE BIOLOGIQUE
Au cours du temps, les cultivateurs ont développé de nombreuses pratiques pour limiter l'expansion et les dégâts des différentes espèces d'organismes invisibles appelés « ravageurs », ou encore « déprédateurs » ou « bioagresseurs » : la rotation des cultures, dans laquelle l'alternance des plantes cultivées empêche des ravageurs spécialisés d'atteindre des effectifs incontrôlables ; la plantation […] Lire la suite
POPULATIONS ANIMALES (DYNAMIQUE DES)
Dans le chapitre « La régulation densité-dépendante » : […] Dans le modèle d N /d t = rN , on considère que le taux de croissance r décroît avec l'effectif N . On écrit donc : d N /d t = r ( N ) N . Le modèle logistique s'appuie sur la plus simple fonction décroissante de l'effectif qui puisse être, r ( N ) = r max – bN . L'effectif croît de façon sigmoïde et tend vers une asymptote K = r max / b , qu'on appelle généralement la capacité limite du m […] Lire la suite
SOCIÉTÉS ANIMALES
Dans le chapitre « Les contraintes de la vie sociale » : […] S'associer apporte des avantages, mais occasionne aussi des coûts. La vie en groupe favorise la transmission des maladies infectieuses et le parasitisme Elle a également pour conséquence d'élever le niveau de compétition entre congénères, qu'il s'agisse de l'accès aux ressources alimentaires ou aux partenaires sexuels. Les influences réciproques entre individus ont, en outre, pour effet de faire […] Lire la suite