« VÉGÉTALE BIOLOGIE »
ABSORPTION VÉGÉTALE
Les plantes, pour la plupart, tirent du sol l'eau et les sels minéraux qui leur sont nécessaires. Les racines – qui forment l'appareil radiculaire – et les poils absorbants localisés sur les plus jeunes d'entre elles, jouent pour cela un rôle essentiel. En effet, elles absorbent les éléments minéraux sous forme d'ions, soit à partir de la solution du sol, qu'ils soient libres ou piégés dans des […] Lire la suite
ACTINOMORPHIE
Type de symétrie florale dans lequel les pièces sont agencées symétriquement par rapport à l'axe de la fleur. Par opposition aux fleurs zygomorphes, les fleurs sont alors appelées actinomorphes ou régulières. Cette symétrie radiale existe, par exemple, chez les mauves et la pomme de terre (symétrie d'ordre 5), la moutarde et la giroflée (symétrie d'ordre 4), le lis (symétrie d'ordre 3). L'actinomo […] Lire la suite
ADVENTIFS ORGANES
Un organe végétatif est qualifié d'adventif quand, s'ajoutant secondairement à d'autres organes du même type, il est d'une autre origine et occupe une position différente. Par exemple, les racines adventives peuvent apparaître le long de tiges en place : crampons du lierre, racines des rhizomes, etc. De même, les racines fasciculées des Graminées sont des racines adventives car les racines sémin […] Lire la suite
AGROMÉTÉOROLOGIE
Dans le chapitre « Influence du climat sur la production agricole » : […] Toute plante a des exigences vis-à-vis du climat au sein duquel elle pousse. Celles-ci se traduisent par un certain nombre de besoins climatiques : besoins en rayonnement solaire intercepté par le feuillage, besoins thermiques pour l'accomplissement de son développement, besoins en eau pour sa croissance essentiellement. C'est pourquoi tel ou tel élément du climat peut constituer un facteur limi […] Lire la suite
AMMONIFICATION ou AMMONISATION
Dans le chapitre « Ammonification et fertilité » : […] Que devient l'ammoniac ainsi formé ? En montrant qu'il pouvait être assimilé par les plantes, Liebig ruinait en 1840 le vieux mythe de l'« humus nutritif ». Boussingault devait ensuite préciser, en 1851-1855, les modalités de la minéralisation de l'azote organique, en mettant en évidence la formation des nitrates, autre forme d'azote minéral assimilable. Ainsi naissait l'idée d'un cycle biogéochi […] Lire la suite
ANÉMOCHORIE
Dissémination, par l'intermédiaire du vent, des fruits et des graines de plantes à fleurs, et, plus généralement, des spores et d'autres formes de dispersion des espèces vivantes. Parmi les caractères morphologiques favorables à l'anémochorie, la petitesse et la légèreté des semences et des germes constituent une possibilité simple et efficace. Ainsi se trouvent dispersées dans les airs, outre les […] Lire la suite
ANGIOSPERMES
Les Angiospermes (en latin Angiospermae ou Magnoliophyta) rassemblent les plantes terrestres (Embryophytes) qui sont caractérisées par la présence de fleurs – structures dans lesquelles sont regroupés les organes reproducteurs –, qui donneront les fruits après fécondation. Pour cette raison, ce groupe est également appelé plantes à fleurs. Les Angiospermes constituent avec les Gymnospermes (repré […] Lire la suite
AQUAPORINES
Dans le chapitre « Aquaporines des plantes » : […] Chez les végétaux, les aquaporines ont pour rôle principal le maintien de la teneur des cellules en humidité. Cette fonction s'effectue par ouverture et fermeture des pores associés à ces protéines. Ainsi, elles contrôlent les débits d'eau à l'échelle cellulaire. Mais ces flux d'eau ne sont pas constants, étant soumis à des rythmes qui sont fonction du jour et de la nuit, ainsi que de l'heure du […] Lire la suite
ARTICLE, botanique
Unité d'organisation végétative de certains Thallophytes, chez lesquels les mitoses végétatives ne sont pas suivies aussitôt de cloisonnements cellulaires. Ces derniers interviennent sans rapports avec les divisions du noyau (ils ont totalement disparu dans la structure en siphon). La présence de plusieurs noyaux entre deux cloisons transversales d'un filament s'accompagne parfois encore d'une fr […] Lire la suite
AUTOGAMIE
Ce terme désigne, chez les végétaux inférieurs, des cas de fécondation d'éléments cellulaires par eux-mêmes : précisément, chez certains champignons ascomycètes (un Ascobulus entre autres), la reproduction sexuée se produit sans fusion d'articles différents, mais, à l'intérieur d'un même article cénocytique, par fusion des noyaux appariés. Chez les plantes à fleurs, autogamie et autopollinisation […] Lire la suite
AUTOTROPHIE & HÉTÉROTROPHIE
Dans le chapitre « Photosynthèse » : […] Parmi les autotrophes, les végétaux chlorophylliens disposent de l'énergie lumineuse. Ils sont phototrophes. Leur autotrophie concerne l'organisme pris dans son ensemble, qu'il s'agisse d'une algue verte unicellulaire comme la chlorelle ou d'un arbre comme le chêne. Mais, pour ce dernier, l'autrophie à l'égard du carbone n'est réalisée que par les feuilles. Les racines isolées peuvent être cultivé […] Lire la suite
AUXINES
Les auxines sont des hormones végétales, ou phytohormones, présentes dans tout le règne végétal, qui jouent un rôle majeur dans le contrôle de la croissance et du développement des plantes. Elles interviennent dès les premiers stades de l'embryogenèse, puis contrôlent aussi bien l'organisation du méristème apical (phyllotaxie) et la ramification des parties aériennes de la plante (dominance api […] Lire la suite
BIOSPHÈRE
Dans le chapitre « La structure fonctionnelle de la biosphère » : […] Grâce à l'énergie lumineuse venue du Soleil, le dioxyde de carbone CO 2 , en se combinant avec l'eau (H 2 O), donne naissance à des précurseurs organiques à partir desquels s'élaborent, avec l'apport de divers sels minéraux (et notamment de nitrates et de phosphates), toutes les molécules complexes qui constituent la matière vivante. On a donné le nom de producteurs à l'ensemble des végétaux chl […] Lire la suite
BOIS
Le bois est un tissu végétal – xylème – dont le rôle a toujours été capital dans l'histoire de l'humanité. C'est, dans la plante vivante, un tissu conducteur de sève brute, dont les membranes incrustées de lignine jouent un rôle de soutien. La lignine est, de toutes les substances que crée la vie, la plus répandue sur le globe. Le bois en tant que tissu conducteur ne se rencontre que dans des p […] Lire la suite
BRASSINOSTÉROÏDES
En 1970, était identifiée, à partir de 226 kg de pollen de colza, une substance capable de provoquer l'élongation et la division des cellules de la tige chez le haricot (un effet qui avait fourni le bioessai nécessaire pour suivre la purification de cette substance). Il s'agissait d'un nouveau stéroïde, le brassinolide ; ensuite, plus de trente composés apparentés furent isolés, qui constituent l […] Lire la suite
BULBES, botanique
En morphologie végétale, l'exemple d'un bulbe typique est fourni par l'oignon qui, coupé en long, montre une tige très courte ou plateau, avec son bourgeon terminal, des feuilles dont il ne reste que les bases ou tuniques du bulbe et des racines adventives. Les tuniques sont emboîtées les unes dans les autres : les plus externes sont blanches, charnues et garnies de réserves. C'est du moins ce q […] Lire la suite
CALLOSE
Polyglucoside formé, comme la cellulose, par la polymérisation du glucose, mais qui diffère de la cellulose par le type de liaison des monomères glucose entre eux. La callose est une substance insoluble dans l'eau, l'alcool, et dans la liqueur de Schweitzer (solvant de la cellulose). On la trouve dans la paroi des cellules des algues rouges où elle est souvent associée à des composés pectiques. El […] Lire la suite
CALVIN MELVIN (1911-1997)
Fils d'émigrés russes, né le 8 avril 1911 à Saint Paul (Minn.), le biochimiste américain Melvin Calvin est décédé à Berkeley (Calif.) le 8 janvier 1997. Après un doctorat obtenu en 1935, Calvin effectue un stage postdoctoral de deux ans en Grande-Bretagne à l'université de Manchester ; les recherches qu'il y effectue sur les métalloporphyrines l'amènent à s'intéresser à l'aspect électronique des p […] Lire la suite
CHANGEMENT CLIMATIQUE
Dans le chapitre « Effets sur la biosphère » : […] L'enrichissement en CO 2 stimulera la photosynthèse dans certains végétaux, améliorant le rendement de leur utilisation de l'eau. La diminution de la fréquence de gel, l'adoucissement des hivers, l'allongement de la saison de croissance pourront également favoriser la production de biomasse. Certains calculs indiquent que la biosphère continentale pourra, entre 2000 et 2050, incorporer ainsi de 2 […] Lire la suite
CHLOROPHYLLES
Le nom de chlorophylle a été donné en 1818 par P. J. Pelletier et J. B. Caventou aux pigments verts des feuilles. Trente ans plus tard environ, leur parenté chimique avec les pigments sanguins fut soupçonnée, puis la diversité des chlorophylles reconnue. Au début du xx e siècle, commencèrent les travaux qui en revélèrent la structure et permirent d'en réaliser la synthèse en laboratoire. Ces comp […] Lire la suite
CHLOROPLASTES
Dans les cellules chlorophylliennes des végétaux supérieurs, il existe deux modes de fixation du gaz carbonique (CO 2 ou dioxyde de carbone) : le type de fixation en C 3 et le type en C 4 ainsi désignés en fonction du nombre d'atomes de carbone de la molécule photosynthétisée (voir plus loin). À chaque type métabolique correspondent des organites chlorophylliens (chloroplastes) structurale […] Lire la suite
CLADODE
On donne le nom de cladodes à des rameaux courts à croissance définie, formés d'un seul entrenœud, simulant parfaitement des feuilles et pouvant être confondus avec elles (cladodes aplatis du fragon épineux ou en aiguilles de l'asperge). Cependant, on reconnaît un cladode au fait qu'il est inséré, comme tout rameau ordinaire, à l'aisselle d'une feuille (celle-ci étant toujours très réduite) ; sa […] Lire la suite
CLÉISTOGAMIE
Propriété des fleurs dont les enveloppes ne s'ouvrent pas et chez lesquelles l'autopollinisation s'accomplit à l'intérieur de la fleur close. La cléistogamie existe chez certaines plantes tropicales, telles que l'arachide, et, dans la flore française, chez les violettes. Les fleurs normales des violettes se développent du printemps au début de l'automne ; elles sont pollinisées de façon croisée pa […] Lire la suite
CLONAGE
Le mot « clonage » est utilisé en biologie pour désigner une reproduction à l'identique ne faisant pas intervenir la sexualité. C'est ce qui se passe lorsqu'on obtient une colonie bactérienne après avoir ensemencé un milieu de culture solide avec une seule bactérie : en se divisant, cette bactérie « mère » a engendré des bactéries « filles » qui lui sont semblables. Toutes ces bactéries sont équ […] Lire la suite
COMMUNICATION CELLULAIRE
La cellule est l'unité structurale et fonctionnelle de tous les êtres vivants, unicellulaires comme les bactéries et les levures, ou multicellulaires comme les plantes ou les animaux. Les organismes multicellulaires possèdent jusqu’à plusieurs centaines de types cellulaires différents, le plus souvent regroupés en organes. Les différents types de cellules jouent des rôles spécifiques : une cellu […] Lire la suite
CORMUS
Du grec kormos (tige), le cormus caractérise les cormophytes (bryophytes, ptéridophytes et spermaphytes) dont l'appareil végétatif n'est plus un thalle, comme celui des algues et des champignons, car il est constitué de rameaux feuillés plus ou moins typiques. À ce cormus s'ajoutent souvent des racines, sauf chez tous les bryophytes, quelques ptéridophytes et spermaphytes. On connaît des cormophy […] Lire la suite
CROISSANCE, biologie
Dans le chapitre « Végétaux inférieurs » : […] Les végétaux inférieurs sont des plantes n'ayant ni racines, ni feuilles, ni tiges anatomiquement définies. L'organisme est un thalle, de forme filamenteuse, aplatie ou plus complexe. Parmi ces organismes, les moins différenciés morphologiquement, par exemple l'algue verte Ulva lactuca ont en principe une croissance diffuse. Elle dépend de circonstances extérieures favorables (température de l'e […] Lire la suite
CYCLES BIOGÉOCHIMIQUES
Dans le chapitre « Le cycle global du soufre perturbé par les activités humaines » : […] La grande majorité du soufre est présente dans la lithosphère, qui contient 2 × 10 10 Mt S peu échangeable. Les réservoirs de soufre mobile sont l'atmosphère (4,8 Mt S), les lacs et les rivières (300 Mt S), les sols et les végétaux terrestres (300 000 Mt S), l'océan (1,3 × 10 9 Mt S), les sédiments océaniques (3 × 10 8 Mt S) et la biosphère marine (30 Mt S) [fig. 4] . La connaissance du cycle […] Lire la suite
DÉSERTS
Dans le chapitre « La végétation » : […] À l'exception de quelques espèces situées près des points d' eau, les végétaux du désert sont obligés de recourir à un ensemble d'adaptations pour lutter contre l'évaporation que tendent à accroître la sécheresse atmosphérique, les températures élevées et les vents souvent violents. Ceux-ci jouent encore un rôle important par les particules qu'ils transportent et les remaniements qu'ils provoque […] Lire la suite
DÉVELOPPEMENT (biologie) - Le développement végétal
L' ontogenèse recouvre l'ensemble des processus de développement des êtres vivants, jalonnés, à partir de la fécondation, par l'embryogenèse, l'acquisition de l'état adulte, la sénescence, puis la mort et/ou la reproduction qui conduisent à un nouveau cycle de vie. Il est évident que les modalités de l'ontogenèse diffèrent en fonction du degré de complexité, donc d'évolution, des organismes consid […] Lire la suite
DIASPORES, botanique
Dans tout le règne végétal, on appelle diaspores les parties des plantes qui sont disséminées, permettant ainsi la propagation des espèces ( diaspora , dispersion). Les diaspores sont d'origine végétative quand elles sont constituées d'une fraction de l'appareil végétatif ( thalle ou cormus). Chez les Algues, les Champignons et les Lichens, des fragments non spécialisés du thalle assurent un […] Lire la suite
DORMANCES VÉGÉTALES
Chez de nombreuses plantes, les graines, les bourgeons passent par des phases de repos. Ainsi les semences mûres tombées sur le sol ne germent généralement pas, même si les conditions externes sont favorables à la croissance (température tiède, milieu humide et aéré) ; les bourgeons de beaucoup d'espèces vivantes cessent de croître en automne, alors que la température est encore suffisamment élev […] Lire la suite
EAU (notions de base)
Dans le chapitre « Les usages agricoles » : […] À l'échelle de la planète, les usages agricoles représentent près des trois quarts des consommations d'eau. L'eau constitue en effet un facteur limitant de la production et de la qualité des espèces végétales : pour 1 gramme de matière sèche, une plante doit transpirer entre 300 et 800 grammes d'eau ! On se fera une idée plus précise des quantités d'eau nécessaires à la production agroalimentaire […] Lire la suite
ÉCHANGES GAZEUX CHEZ LES PLANTES - (repères chronologiques)
1652 J. B. van Helmont, observant que la masse d'une plante augmente sans que celle du sol qui la porte diminue, met en question la théorie selon laquelle la matière végétale provient de l'incorporation de « l'humus » du sol (l'eau d'arrosage pourrait participer à 1'augmentation du poids des plantes). 1727 S. Hales établit que les plantes, comme les animaux, sont le siège d'échanges gazeux ; « l […] Lire la suite
ÉCHANGES GAZEUX CHEZ LES PLANTES
Nicolas Théodore de Saussure (1767-1845), dans ses Recherches chimiques sur la végétation , démontre définitivement, en 1804, la nutrition dite autotrophique des végétaux, à partir des nutriments minéraux. Débarrassé de la théorie du phlogistique et doté d'un vocabulaire chimique nouveau, grâce aux travaux de Lavoisier sur la combustion, Saussure établit les aspects essentiels de la nutrition des […] Lire la suite
ÉCOLOGIE
Dans le chapitre « Exploitation » : […] Les rapports entre les végétaux et les animaux phytophages mettent souvent en jeu des substances chimiques, élaborées par les plantes, qui ont un rôle de défense ou sont au contraire attractives. Les substances de défense peuvent avoir une simple action répulsive, être de véritables insecticides, ou encore attirer les prédateurs des phytophages. Certaines plantes élaborent des molécules qui son […] Lire la suite
ÉCORCE, botanique
Pour les botanistes, ce terme désigne, au sens propre, le tissu cortical, parenchymateux, siège des fonctions nutritives de la tige et de la racine. Lorsque ces organes sont jeunes, l'écorce, dite primaire, est en situation « corticale », mais toujours séparée de l'extérieur par une couche protectrice, de structure différente (épiderme de la tige, assise périphérique de la racine). Le revêtement […] Lire la suite
ÉCOSYSTÈMES
Dans le chapitre « Écologie de la biodiversité et environnement » : […] La relation entre la diversité biologique (biodiversité) et le fonctionnement des écosystèmes est une des questions les plus actuelles de l'écologie. En effet, outre les enjeux intellectuels de compréhension et de simulation de la dynamique des écosystèmes, sont apparus depuis la fin des années 1980 des enjeux environnementaux cruciaux. Il est aujourd'hui incontestable que la Terre est confrontée […] Lire la suite
ÉLICITINES
La résistance des plantes aux micro-organismes pathogènes met en jeu leur aptitude à percevoir une grande diversité de molécules étrangères en tant que signaux ( éliciteurs ) activant des mécanismes de défense. Les élicitines (découvertes au centre I.N.R.A. d'Antibes à la fin des années 1980) sont de petites protéines sécrétées par un groupe de champignons Oomycètes ( Phytophthora, Pythium ) parti […] Lire la suite
EMBRYOLOGIE VÉGÉTALE
Les techniques de l'embryologie végétale restent celles de l' histologie tant qu'il s'agit d'analyser les structures embryonnaires : fixations à divers stades, inclusions, coupes sériées au microtome, étalage sur lame et colorations permettent de reconstituer, dans leurs cadres archégoniaux ou/et ovulaires, les mises en place des premières cellules et des premiers organes. La présence de parois c […] Lire la suite
EMBRYOPHYTES ou CORMOPHYTES ou ARCHÉGONIATES
Les Embryophytes constituent un groupe de végétaux qui rassemble toutes les plantes terrestres ( l and plants pour les Anglo-Saxons), depuis les mousses jusqu’aux plantes à fleurs (Angiospermes) et conifères, en passant par les fougères, les prêles... Autrefois appelées Cormophytes (signifiant « plantes à tige »), elles sont représentées par plus de 280 000 espèces de forme et de taille fort dive […] Lire la suite
ENDOSPERME
Chez les plantes à fleurs, l'ovule est constitué par des tissus diploïdes (2 n chromosomes), différenciés par la plante mère (le sporophyte) afin de réaliser la macrosporogenèse qui engendrera, après réduction chromatique, une macrospore. Incluse dans l'ovule, elle y engendre un tissu haploïde ( n chromosomes) appelé endosperme . Il représente le gamétophyte femelle, destiné à produire la (o […] Lire la suite
ÉPICTÈSE
Propriété des cellules végétales de pratiquer une absorption supplémentaire de sels minéraux pour maintenir leur pression osmotique interne légèrement supérieure à celle du milieu. L'épictèse (du grec : ktésis , acquisition, épi , en supplément) fut découverte par le physiologiste français Lapicque en 1925 sur l'algue brune Ectocarpus . Comme il est de règle chez les végétaux, les vacuoles ont une […] Lire la suite
ÉPIGÉE GERMINATION
Type de germination de la graine, dans lequel celle-ci est soulevée au-dessus du sol par la croissance de la plantule qu'elle renferme. C'est au niveau de l'axe situé au-dessous des cotylédons, ou hypocotyle, que la plantule s'allonge le plus vite : ainsi, les cotylédons, l'albumen (si la graine en comporte) et le premier bourgeon se trouvent exhaussés et émergent de la terre. À proprement parler, […] Lire la suite
FLEUR
La fleur n'est pas un organe morphologiquement défini. Chez les Angiospermes les moins évoluées, la fleur est évidemment, comme Goethe lui-même l'avait découvert, un rameau feuillé (système d'axes foliarisés) très contracté, dans le prolongement de dispositifs déjà réalisés chez des Végétaux vasculaires archaïques (Coniférophytes, Cycadophytes et même Cryptogames vasculaires) ; chez les Angiosper […] Lire la suite
FLEUVES
Dans le chapitre « Problème des adaptations » : […] On a reconnu depuis assez longtemps l'existence de nombreuses adaptations morphologiques qui caractérisent les animaux vivant dans les eaux lotiques. Ce sont surtout des adaptations à la vie sur les pierres placées dans un courant assez fort : absence des soies natatoires, aplatissement dorso-ventral, agrandissement des surfaces adhésives, emplacement des pattes dans le plan du corps, présence de […] Lire la suite
FLORIGÈNE
La synchronisation de la floraison des plantes avec les saisons, printemps ou automne, a depuis très longtemps interpellé les observateurs quant aux mécanismes de cette mise en phase. Dès les années 1920, la longueur du jour rapportée à celle de la nuit (photopériode) est démontrée comme étant le facteur essentiel. Cette observation faite chez le tabac apparaît généralisable et conduit à classer […] Lire la suite
FRUITS
Lorsque le botaniste parle de fruit, il ne songe pas seulement aux produits de consommation, souvent très appréciés. Le fruit constitue l'aboutissement de la fonction reproductrice sexuée des végétaux supérieurs ; les fleurs, qui renferment les organes reproducteurs mâles et femelles (étamines et ovules), se transforment, après pollinisation et fécondation, en fruits de structure extrêmement vari […] Lire la suite
GAMÈTES
Dans le chapitre « Tendances évolutives générales » : […] On admet que les êtres vivants les plus anciennement apparus sur la Terre (telles les Cyanobactéries ou Cyanophycées ou Algues bleues, qui ont laissé des traces depuis 3 850 millions d'années) sont, à l'origine, dépourvus de toutes cellules sexuelles. Ces plantes se multiplient par fragmentation de filaments pluricellulaires. Un premier pas est franchi lorsque des thallophytes, les algues, pratiqu […] Lire la suite
GERMINATION
En biologie végétale, la germination se définit, à quelques nuances près, comme le « phénomène par lequel l'embryon croît en utilisant les réserves de la graine ; la germination peut être considérée comme terminée lorsque la plantule est autotrophe, c'est-à-dire lorsqu'elle est capable de se suffire à elle-même en puisant l'eau et les sels minéraux du sol et le gaz carbonique de l'air ». Cette dé […] Lire la suite
GLUCIDES
Dans le chapitre « Hétérosides naturels » : […] Le terme hétéroside désigne des substances variées qu'on trouve surtout chez les plantes, et résultant de la combinaison du groupe réducteur d'un ose avec une substance non glucidique, l' aglycone. Pour les hétérosides naturels, l'aglycone se combine par l'intermédiaire soit d'un hydroxyle alcoolique ou phénolique (O-hétérosides), soit d'un thiol (S-hétérosides), soit d'un groupe aminé (N-hétérosi […] Lire la suite
GYMNOSPERMES
Les Gymnospermes rassemblent toutes les plantes dont l'ovule (structure reproductrice femelle se transformant en graine après fécondation) est nu, c'est à dire non enveloppé dans une structure close (le carpelle). Le terme gymnosperme vient du grec gymnos , qui signifie « nu », et sperma , « semence » ou « graine ». On qualifie donc également ce groupe de « plantes à graines nues ». L'ovule est un […] Lire la suite
HALOPHYTES
Venant du grec halos (sel) et phyton (plante), le terme d'halophyte a été introduit en 1809 par Pierre Simon Pallas et attribué aux végétaux vivant sur des sols salés, c'est-à-dire contenant une solution trop riche en sels et par là impropres à recevoir des cultures. En fait, actuellement, on appelle halophyte toute plante qui est en contact par une partie quelconque de son organisme avec des c […] Lire la suite
HÉLICES FOLIAIRES MULTIPLES
Séries cohérentes de feuilles, le plus souvent hélicoïdales, engendrées chacune par un champ physiologique appelé centre générateur foliaire situé dans le méristème terminal de la tige (L. Plantefol, 1945). Les hélices foliaires d'une tige, parallèles et de même pas, renferment le même nombre de feuilles à une unité près. À la pointe de chacune d'elles, les ébauches foliaires apparaissent en conti […] Lire la suite
HERBACÉS GROUPEMENTS
Dans le chapitre « Types biologiques » : […] Le milieu modèle les formes végétales par le jeu des transformations génétiques aléatoires rigoureusement sélectionnées par l'écologie. C. Raunkiaer, en particulier, a regroupé ces formes en types biologiques dont chacun traduit un équilibre adaptatif avec les conditions de milieu. Selon le degré décroissant de protection des bourgeons durant la saison défavorable (froide ou sèche), les plantes […] Lire la suite
HÉTÉROSPORIE
Certaines cryptogames vasculaires : les fougères aquatiques ou hydroptéridales, les lycopodinées, les psilophytinées, produisent deux catégories de spores, dans des sporanges différents. Les spores de petite taille (microspores) sont génétiquement mâles, alors que les spores de grande taille (macrospores) sont génétiquement femelles. Par rapport à l'isosporie, évolutivement archaïque (cas des équ […] Lire la suite
HYBRIDATION
Dans le chapitre « Introgression et amélioration des espèces » : […] L'hybridation interspécifique peut avoir pour conséquence l'introduction, dans le génome d'une espèce, des caractéristiques héréditaires d'une autre espèce : c'est le phénomène d'introgression. Qu'ils soient issus d'un croisement spontané ou d'une hybridation réalisée dans un but d' amélioration, les processus de l'introgression suivent toujours approximativement les mêmes voies : dans une premiè […] Lire la suite
HYDROPHYTES ou HYGROPHYTES
On appelle hygrophytes ou hygrophiles les plantes qui vivent dans des habitats fortement humides, ou même mouillés (fossés, marécages, étangs, lacs, rivières, etc.). Les caractéristiques du milieu aquatique sont suffisamment marquées pour modifier profondément la morphologie et la biologie des hygrophytes : densité très élevée par rapport à l'air, d'où une poussée archimédienne qui soutient les o […] Lire la suite
HYPOGÉE GERMINATION
Type de germination de la graine, dans lequel celle-ci reste à l'intérieur du sol, comme chez le pois, le chêne, le blé, le maïs : la portion de tigelle située au-dessus des cotylédons s'allonge plus vite que la partie hypocotylée (située sous les cotylédons) ; la gemmule, ou premier bourgeon, et les premières feuilles, seules, se trouvent élevées au-dessus de la terre, portées sur cet axe épicoty […] Lire la suite
INVASIONS BIOLOGIQUES
Affectant îles et continents, les invasions biologiques représenteraient la deuxième cause d'altération de la biodiversité, après la dégradation et la réduction de l'habitat. Provoquées par des micro-organismes, des animaux ou des végétaux, elles sont largement facilitées par les interventions humaines. Leurs effets s'exercent en cascade sur les espèces autochtones, les chaînes trophiques et le […] Lire la suite
ISOSPORIE
Chez les cryptogames vasculaires, la plupart des fougères (sauf les hydroptéridales, c'est-à-dire les fougères aquatiques avec leurs deux familles : les marsiliacées et les salviniacées), ainsi que les prêles produisent un seul type de spores. Celles-ci germent en produisant des gamétophytes bisexués où se côtoient des organes mâles (anthéridies) et femelles (archégones), grâce auxquels aura lie […] Lire la suite
LACS
Dans le chapitre « Domaine pélagique » : […] Comme dans la mer, le domaine pélagique est celui qui caractérise le mieux le milieu lacustre, même si, parfois, il ne joue pas le rôle essentiel dans sa physiologie. Il comporte deux importantes catégories d'organismes : ceux qui peuvent se libérer de plusieurs contraintes du milieu, tels les poissons, et constituent le necton ; ceux qui, végétaux ou animaux, subissent plus ou moins totalement c […] Lire la suite
LECTINES
Dans le chapitre « Rôles dans les plantes » : […] Des ambiguïtés planent quant aux rôles des lectines dans les végétaux qui les élaborent. Les fonctions proposées sont nombreuses et controversées mais rattachées à leur aptitude à se lier spécifiquement à des sucres. Il est difficile d'imaginer que ce caractère soit fortuit. Outre un rôle possible de réserve, elles pourraient intervenir dans les fonctions suivantes : – contrôle des divisions cellu […] Lire la suite
LIÈGE, botanique
En anatomie végétale, tissu composé de cellules aux parois subérifiées, c'est-à-dire recouvertes de subérine, substance composée d'un mélange de corps gras, insoluble et imperméable. On trouve du liège à la surface des racines (assise subéreuse, au-dessus de l'assise pilifère pour les radicelles), dans les lenticelles des tiges vertes, et sous forme de la couche de suber ou liège secondaire dans […] Lire la suite
LUTTE BIOLOGIQUE
Dans le chapitre « Aux frontières de la lutte biologique » : […] En marge de la lutte biologique, différentes approches mises en œuvre ont en commun de ne pas utiliser de produits chimiques de synthèse. La lutte autocide , dite lutte par « mâles stériles », correspond à l'introduction dans le milieu naturel de populations massives de mâles rendus stériles par l'application de rayons ionisants. Ainsi, ces « auxiliaires » mobiles, relâchés par millions dans la na […] Lire la suite
MALADIES ÉMERGENTES VÉGÉTALES
Les végétaux, comme les animaux et les hommes, sont victimes de maladies causées par des agents pathogènes (essentiellement champignons, bactéries et virus). Une maladie est dite émergente lorsqu'elle était, avant sa détection, soit totalement inconnue, soit restreinte à certaines zones géographiques, ou encore considérée comme disparue ou bien contrôlée. Par sa nouveauté, une maladie émergente v […] Lire la suite
MANGROVES
Dans le chapitre « Écologie et paléoécologie » : […] Il paraît difficile de parler de mangroves anciennes avant l'apparition des plantes qui les composent aujourd'hui et qui les caractérisent, à savoir des Myrtales, les Rhizophoracées qui semblent être apparues dans le Crétacé supérieur d'Égypte, et les Sonneratiacées connues dans le Tertiaire de l'Inde ; on peut y ajouter une Verbénacée, Avicennia . Ces végétaux constituent un biotope qui intéress […] Lire la suite
MÉRISTÈMES
Autant les cellules souches de l'animal sont discrètes (surtout lorsque le niveau d'organisation de celui-ci est élevé) donc difficiles à localiser et à séparer des tissus dans lesquels elles sont incluses, autant les cellules juvéniles de végétaux ont été faciles à identifier par la simple observation des zones de croissance par lesquelles la construction de la plante est assurée. Ces zones cons […] Lire la suite
MÉSOPHYTES
Nom donné (synonyme : plantes mésophiles) aux végétaux qui ont des besoins moyens en eau du sol et en humidité de l'air, et qui ne peuvent pousser ni en habitats secs (comme les xérophytes), ni en habitats mouillés (comme les hygrophytes). La catégorie des mésophytes comprend la majorité des espèces, et, en particulier, de nos plantes cultivées. Leurs feuilles sont en moyenne bien développées, v […] Lire la suite
MONILOPHYTES ou POLYPODIOPHYTES
Les Monilophytes (Monilophyta), également appelées Polypodiophytes (Polypodiopsida), sont des plantes terrestres (Embryophytes) qui possèdent des tissus conducteurs (ce sont donc des Trachéophytes) et qui se reproduisent par des spores. La très grande majorité de ces plantes sans fleurs ni graines correspondent à ce qu’on appelle plus communément les fougères (formant le groupe des Filicophytes). […] Lire la suite
MOUSSES
Les Embryophytes, ou plantes terrestres, sont apparues sur Terre il y a environ 480 millions d’années. Elles ont conquis les terres émergées en s’affranchissant du milieu aquatique et en s’adaptant à tous les climats, même les plus extrêmes. Parmi elles, les mousses sont considérées comme les toutes premières plantes terrestres. Elles sont généralement de petite taille et présentent un appareil v […] Lire la suite
MYCOSES
Dans le chapitre « Mycoses des plantes » : […] On estime actuellement que 20 p. 100 environ de la production végétale mondiale est détruite chaque année, soit en cours de végétation, soit après la récolte (pendant les transports ou la conservation), par divers parasites (insectes, champignons, bactéries, virus). Parmi ces derniers, les champignons jouent un rôle prépondérant par les nombreuses mycoses (encore appelées maladies cryptogamiques […] Lire la suite
NUTRITION
Dans le chapitre « Nature des besoins » : […] Jusqu'au milieu du xvii e siècle, notamment sous l'influence du physiologiste italien Andrea Cesalpino (1583), on continuait d'adopter les théories d'Aristote selon lesquelles les plantes recevaient du sol une nourriture tout élaborée : l' humus . Sans doute, dès 1563, un précurseur de génie, Bernard Palissy, avait eu une notion tout à fait claire du rôle des sels minéraux dans la vie végétale, […] Lire la suite
NUTRITION AZOTÉE DES VÉGÉTAUX
En recherchant si les plantes pouvaient absorber l'azote de l'air, Jean-Baptiste Boussingault (1802-1887), le « père de l'agronomie », posait la dernière question concernant l'alimentation exclusivement minérale des végétaux supérieurs. Les caractéristiques de la photosynthèse (alimentation en carbone, oxygène et hydrogène) avaient déjà été établies. La nécessité d'éléments minéraux, absorbés dire […] Lire la suite
PARASITISME
Dans le chapitre « Bactéries, Champignons et Végétaux proprement dits » : […] Dans cet ensemble, 95 p. 100 des plantes parasites sont des Champignons appartenant à tous les grands groupes fongiques. Les 5 p. 100 qui restent sont des Bactéries ( Eubacteria et Mycobacteria seulement ; cf. bactéries ), des Algues (très peu nombreuses : quelques Dinophycées, Chlorophycées et Rhodophycées), une Gymnosperme ( Podocarpus ustus , de Nouvelle-Calédonie), des Angiospermes dicotylé […] Lire la suite
PÉTIOLE
Une feuille est généralement constituée d'un limbe relié à la tige par un pétiole élargi en gaine à sa base, celle-ci portant deux petites lames foliacées latérales appelées stipules. Le pétiole représente en fait une différenciation secondaire de la base du limbe pliée sur elle-même et concrescente par ses deux bords. Chez certaines Aracées par exemple, on observe les différents stades de la fo […] Lire la suite
PHÉROMONES
Dans le chapitre « Les phéromones chez les plantes supérieures » : […] De nombreuses expériences conduites sur des essences forestières tendent à montrer qu'un arbre subissant une forte attaque de ravageurs est capable de communiquer un signal de détresse (phéromone d'alarme) aux autres arbres situés à proximité. Ceux-ci réagissent alors en augmentant leurs propres réactions de défense afin de mieux se protéger d'une éventuelle attaque. La nature des phéromones mis […] Lire la suite
PHOTOPÉRIODISME, en bref
Les Américains Wightman W. Garner et Harry A. Allard montrent, en 1920, que la floraison d'une variété de tabac (Maryland Mammoth) dépend de la durée de l'éclairement journalier (photopériode). Ils nomment ce phénomène photopériodisme. En multipliant leurs travaux, ils répartissent les plantes en fonction de la sensibilité de leur floraison à la longueur du jour (plantes indifférentes, plantes de […] Lire la suite
PHOTOPÉRIODISME - (repères chronologiques)
1912 J. Tournois observe que la floraison du chanvre et du houblon est plus précoce quand on diminue la durée de l'éclairement journalier. 1918 G. Gasner montre que les céréales d'hiver ont besoin d'un traitement par le froid pour fleurir (vernalisation), alors que celui-ci n'est pas nécessaire pour les céréales de printemps. 1920 W. W. Garner et H. A. Allard montrent que la floraison des plant […] Lire la suite
PHOTORESPIRATION
L'influence de la lumière sur la respiration des plantes vertes a longtemps été tenue pour négligeable. Depuis 1955 cependant, un grand nombre de travaux ont montré que, pour la plupart des plantes vertes, le dégagement de gaz carbonique était deux ou trois fois plus intense à la lumière qu'à l'obscurité. On réserve le nom de photorespiration sensu stricto à l'ensemble des processus métabolique […] Lire la suite
PHOTOSYNTHÈSE
Dans le chapitre « Les types métaboliques de photosynthèse, d'après le mode de fixation initial de CO2 » : […] Les réactions enzymatiques décrites ci-dessus sont sensiblement les seules voies d'entrée du CO 2 dans le métabolisme photosynthétique, pour la majorité des plantes primitivement étudiées. 90 p. 100 du carbone au moins empruntent directement la voie du phosphoglycérate, composé à 3 atomes de C, d'où le qualificatif de « type C 3 » donné à ces végétaux qui comprennent presque toutes les plantes o […] Lire la suite
PHOTOSYNTHÈSE : CAPTURE DE L'ÉNERGIE LUMINEUSE
Les travaux de Robert Emerson (1903-1959) ont permis d'élucider les mécanismes mis en jeu dans la photosynthèse notamment lors de la capture de l'énergie lumineuse. En 1932, Emerson confirme, avec W. Arnold, l'existence de deux phases distinctes dans ce processus : une phase photochimique, qui nécessite de la lumière et qui est responsable de la capture des photons, et une phase chimique, qui peu […] Lire la suite
PHOTOSYNTHÈSE ET ÉNERGIE LUMINEUSE - (repères chronologiques)
1845 J. R. Mayer, ayant formulé la loi de conservation de l'énergie, suggère que les plantes transforment 1'énergie solaire en énergie chimique. 1905 F. F. Blackman, en étudiant l'étude des facteurs limitants de la photosynthèse, notamment la température, est le premier à suggérer que celle-ci comporterait deux phases : l'une (chimique), sensible à la température ; l'autre (photochimique), insen […] Lire la suite
PHOTOSYNTHÈSE ET FIXATION DU CO2 - (repères chronologiques)
1837 H. von Mohl signale la présence de grains d'amidon dans les chloroplastes. 1843 J. von Liebig propose que 1'incorporation du dioxyde de carbone (CO 2 ) se traduit par une formation d'acides organiques, précédant celle des sucres. 1862 J. von Sachs montre que les feuilles des plantes, quand elles sont éclairées, synthétisent de 1'amidon. 1870 A. Beyer propose que l'absorption de CO 2 se t […] Lire la suite
PHOTOSYNTHÈSE : UTILISATION DU CO2
En faisant absorber à des végétaux du gaz carbonique marqué au carbone 14 ( 14 CO 2 ), le biochimiste américain Melvin Calvin (1911-1997) met en évidence, en 1954, le composé – ou accepteur – qui capte le CO 2 de l'air dans le processus de la photosynthèse : il s'agit du ribulose-bisphosphate (ex-diphosphate) – ou RuBP –, qui comprend cinq atomes de carbone (C). Il identifie aussi la nature du pr […] Lire la suite
PHYLLOTAXIE
Les feuilles ne se forment pas d'une façon désordonnée dans le méristème terminal de la tige : elles apparaissent suivant une séquence définissant divers types de disposition d'ensemble dont l'analyse relève d'un secteur de la botanique qu'on a appelé la phyllotaxie. Divers critères ont été utilisés pour caractériser les phyllotaxies : valeur de la divergence ou écart angulaire séparant deux feuil […] Lire la suite
PHYTOCHROME
Pour les plantes, la lumière n'est pas seulement la source énergétique de la photosynthèse. Elle contrôle aussi leur développement, de la germination à la mise à fleur, et intervient dans les mouvements de leurs organes ; elle est, de plus, avec l'humidité et la température, l'un des paramètres les plus déterminants de leur transpiration et de leur équilibre hydrique. L'énergie nécessaire est trè […] Lire la suite
PHYTOHORMONES ou HORMONES VÉGÉTALES
Les phytohormones ou hormones végétales répondent exactement à la définition des hormones dans le monde animal ; ce sont des substances organiques, de poids moléculaire moyen, diffusibles et cristallisables. Produites par certaines cellules, elles sont généralement transportées à quelque distance de leur lieu de formation et règlent, à dose oligodynamique, un processus physiologique spécifique. Av […] Lire la suite
PHYTOPATHOLOGIE
Rouilles, mildious, oïdiums et autres maladies des plantes sont autant de mots imprimés dans la mémoire collective des hommes, tant ils sont évocateurs d’épidémies aux conséquences multiples. C’est à l’étude des maladies parasitaires des plantes que se consacre la pathologie végétale ou phytopathologie. Elle n’a émergé qu’au début du xix e siècle comme discipline scientifique, bien que la prise d […] Lire la suite
PLANTES
Le terme « plantes » regroupe les organismes végétaux, majoritairement terrestres, constitués d’une tige feuillée aérienne et ancrée dans le sol. Cette définition aujourd’hui unanime est assez récente, datant de la fin du xx e siècle. Historiquement et traditionnellement, les biologistes ont assimilé les plantes au « règne végétal », incluant également les champignons et la plupart des algues, p […] Lire la suite
PLANTES VIVACES
Selon qu'elles fleurissent et fructifient une seule ou plusieurs fois au cours de leur vie, les Angiospermes se répartissent en deux grandes catégories : d'une part celles qui disparaissent entièrement (leurs semences exceptées) dès la fin de leur première fructification, soit au bout d'un an (ou plutôt à la fin de la saison de croissance) pour les plantes annuelles (blé), au bout de deux ans pour […] Lire la suite
PLASTES
Les plastes sont des organites propres aux cellules des végétaux chlorophylliens, c'est-à-dire des Algues, des Bryophytes et des végétaux vasculaires ou végétaux supérieurs. Les chlorophylles, pigments de la photosynthèse, se trouvent exclusivement dans les plastes et sont généralement associées à des quantités variables de pigments caroténoïdes. D'après leur teneur en ces divers pigments, on di […] Lire la suite
POLLEN
Dans le chapitre « Auto-incompatibilité pollinique » : […] Chez trois mille espèces végétales appartenant à soixante-huit familles, on a détecté avec certitude l'intervention de l'auto-stérilité ou incompatibilité : l'arrivée, sur les stigmates d'un individu, de son propre pollen, n'est pas suivie du développement de graines et de fruits, bien que les fleurs soient morphologiquement adaptées à l'auto-pollinisation et que les cellules sexuelles devant par […] Lire la suite
POLLUTION
Dans le chapitre « Dérivés du soufre, de l'azote, du fluor » : […] L' anhydride sulfureux (SO 2 ) constitue le polluant atmosphérique dont l'impact sur l'ensemble des êtres vivants est de loin le plus préoccupant. Ce gaz se transforme rapidement dans l'air en acide sulfurique, très hygroscopique, qui joue un rôle essentiel dans la formation des smogs acides, brouillards propres aux milieux urbains des régions à climat tempéré froid où sévit une forte pollution […] Lire la suite
POLYGAMIE, botanique
Chez les Angiospermes, les fleurs peuvent être unisexuées (fleurs mâles constituées d'étamines, et fleurs femelles renfermant les carpelles). Mais, le plus souvent, les fleurs comportant à la fois étamines et carpelles sont bisexuées . Lorsque les deux sexes sont réunis dans une même fleur, l'espèce est hermaphrodite , mais quand les deux sexes sont séparés, fleurs mâles sur des pieds mâles et fl […] Lire la suite
POPULATIONS ANIMALES (DYNAMIQUE DES)
Pour le biologiste, une population animale ou végétale est formée par définition d'individus susceptibles de se reproduire entre eux. Celle-ci subit, au cours du temps, des changements incessants liés à la disparition (mortalité, émigration) et à l'apparition de nouveaux sujets (reproduction, immigration). Toute population animale ou végétale est donc l'objet d'une dynamique qui soulève de nombr […] Lire la suite
PORT, botanique
On désigne sous le nom de port l'aspect général d'une plante. La diversité du monde végétal se manifeste notamment par la diversité du port des différentes espèces contribuant, en participant à des formations végétales différentes, à caractériser les paysages naturels et ceux qu'a créés l'homme. Vis-à-vis du fonctionnement de la biosphère, le port des végétaux intervient dans l'efficacité de capt […] Lire la suite
PREMIÈRE HORMONE VÉGÉTALE : L'AUXINE
En isolant, en 1928, à partir du coléoptile d'avoine (gaine entourant les jeunes feuilles au début de la germination), une substance (ultérieurement nommée auxine et identifiée à l'acide β-indolylacétique ou AIA) qui est capable de promouvoir l'élongation de cet organe, Fritz W. Went (1903-1990) a ouvert la voie à l'étude des facteurs chimiques (hormones végétales) qui conditionnent la croissance […] Lire la suite
PROTHALLE
Le prothalle est le gamétophyte de Végétaux vasculaires formé à la germination d'une spore réductionnelle, c'est-à-dire d'une méiospore : il est donc haploïde. Au cours de l'évolution des Végétaux, le prothalle apparaît chez les Ptéridophytes. Pour les Fougères, par exemple, l'aspect filamenteux des premiers stades de germination de la méiospore, quelle que soit la forme du prothalle adulte, per […] Lire la suite
PUBESCENT
En morphologie végétale, le terme « pubescent » qualifie l'aspect d'un organe ou d'une plante recouverts de poils fins et denses comme un duvet. Ce caractère joue un certain rôle dans la classification intragénérique des plantes à fleurs : des espèces voisines sont distinguées par l'aspect pubescent, ou non, d'une partie de la plante. Il arrive que le nom de pubescent soit donné à des espèces ma […] Lire la suite
RAMIFICATION VÉGÉTALE
La ramification des tiges et des thalles a des conséquences à la fois morphologiques et biologiques. Certaines plantes gardent une tige simple toute leur vie, comme le palmier-dattier et les céréales. D'autres, les plus nombreuses, ont une tige plus ou moins abondamment ramifiée. La ramification est toujours en rapport avec l'existence de cellules à caractères embryonnaires capables de croître et […] Lire la suite
RECHERCHES SUR DES HYBRIDES VÉGÉTAUX (G. Mendel)
Au cours de deux conférences successives devant la Société des sciences naturelles de Brünn (selon l’appellation autrichienne, Brno en République tchèque), les 8 février et 8 mars 1865, Gregor Mendel rapporte les résultats qu’il a obtenus sur l’hybridation des végétaux et sur la manière dont les caractères des parents se répartissent dans la descendance. Ces travaux furent publiés en allemand l’ […] Lire la suite
REPRODUCTION, biologie
Dans le chapitre « La reproduction asexuée » : […] Parmi les organismes unicellulaires, certains ont un cycle biologique très simple, se confondant avec le cycle cellulaire : chaque cellule, en se divisant en deux, produit deux individus. Un tel cycle, strictement asexué, est cependant plutôt rare chez les eucaryotes. Par exemple, les chlamydomonas, des unicellulaires d'eau douce, se multiplient ainsi quand les conditions sont favorables, mais, d […] Lire la suite
RÉSERVES PHYSIOLOGIQUES - Réserves végétales
La continuité de l'espèce chez les Végétaux supérieurs ( Spermaphytes) est assurée par divers systèmes s'appuyant sur des structures dont la plus répandue et la mieux exploitée est la graine. Mais ce n'est pas le seul organe de conservation et de multiplication des plantes . Tubercules, rhizomes, bulbes, hibernacles et turions concourent aussi à leur propagation. Dans un cas comme dans l'autre, le […] Lire la suite
RHIZOÏDE
Les cormophytes les plus primitifs ( bryophytes, psilophytes) sont dépourvus de racines. Pourtant ce sont des végétaux terrestres qui puisent dans le sol certains éléments nutritifs (même si l'eau pénètre directement, en milieu très humide, toutes les parties de la plante). Cette fonction d'absorption des nutriments dissous dans l'eau du sol est exercée par des structures analogues fonctionnellem […] Lire la suite
RYTHMES BIOLOGIQUES ou BIORYTHMES
Dans le chapitre « Applications » : […] La fonction biologique des mécanismes de mesure du temps chez les végétaux se manifeste de différentes manières. Le fait que les activités de la cellule ou de la plante soient rythmiques et qu'elles soient organisées dans le temps permet à l'organisme de fonctionner avec une demande en énergie plus réduite que si ces activités se déroulaient simultanément et avec une intensité maximale. Le rôle jo […] Lire la suite
SERRE
Dans son sens le plus large, une serre désigne un dispositif établi pour modifier à moindres frais l'action des facteurs naturels et l'adapter au mieux aux besoins des plantes. Par sa présence, la serre crée, à partir du milieu naturel, un milieu semi-artificiel permettant de cultiver des végétaux qui, sans elle, ne pousseraient pas ou ne monteraient pas à fleurs et à fruits, ou pousseraient avec […] Lire la suite
SÈVES
L' eau, les substances nutritives, les déchets et les hormones sont, dans les plantes, généralement transportés d'un organe à un autre par deux courants : la sève brute qui, dans les vaisseaux, transporte les matériaux venant de l'absorption racinaire et la sève élaborée qui, dans les tubes criblés du phloème, véhicule les substances organiques provenant des tissus assimilateurs ou des réserves. S […] Lire la suite
SEXUALITÉ DES VÉGÉTAUX
Rudolph Jacob Camerarius avait démontré dans De Sexu plantarum epistola , publiée en 1694, que les étamines et le pistil étaient les organes sexuels mâles et femelles des plantes à fleurs. Pourtant, le rôle exact de ces structures, et notamment du pollen, ne fut pas élucidé pendant un siècle et demi. Il revenait à un botaniste de vocation, quoique sans formation universitaire, l'Allemand Wilhelm F […] Lire la suite
SIPHONOGAMIE
Terme désignant, chez les végétaux, le mode de fécondation dans lequel les gamètes mâles, immobiles, sont conduits par un canal cytoplasmique émis par l'organisme (ou l'organe) mâle jusqu'au voisinage des gamètes femelles (oosphères) avec lesquels ils fusionnent. La siphonogamie existe très rarement chez les végétaux inférieurs, où on la trouve pourtant dans deux ordres de champignons inférieurs ( […] Lire la suite
SOLS - Biodynamique
Les sols se forment dans la zone d'interface lithosphère-atmosphère où se développent les organismes vivants de la biosphère. La biodynamique des sols étudie les transformations liées à l'activité des organismes vivants (flore, microflore, faune) et à la présence de matière organique qui apporte à l'écosystème matière et énergie. Une partie de l'énergie solaire qui atteint la surface de la terre e […] Lire la suite
SOLS - Microbiologie
Dans le chapitre « Influence des plantes sur les micro-organismes » : […] La microflore du sol est, pour une grande part, constituée d'organismes hétérotrophes, c'est-à-dire d'organismes exigeant la fourniture de composés organiques qui leur servent de source énergétique et de source de carbone. Étant donné que ces composés constituent le principal facteur limitant de l'activité microbienne et qu'ils sont apportés au sol essentiellement par la végétation, on comprend l […] Lire la suite
SOLS - Propriétés physiques et mécaniques
Dans le chapitre « Propriétés du sol et enracinement » : […] La croissance du système racinaire est directement commandée, outre les conditions de température et d'aération que l'on vient d'examiner et diverses conditions chimiques ou physico-chimiques, par la configuration et par la rigidité de l'espace poreux. En résumé, on peut considérer que la configuration des pores doit être compatible avec les dimensions de racines de l'espèce végétale concernée, et […] Lire la suite
SOLS - Physico-chimie
Dans le chapitre « Conséquences relatives à l'alimentation des plantes et à la fertilisation » : […] Le tableau indique la teneur approximative en éléments nutritifs adsorbables du sol et de sa phase liquide, ainsi que les quantités transportées vers les racines par le déplacement de cette phase liquide sous l'effet de la transpiration des cultures. L'approvisionnement de la rhizosphère en calcium et en magnésium ne pose pas de grand problème, mais il en va tout différemment pour le potassium e […] Lire la suite
SOLS - Dégradation des sols
Les plantes ne s'enracinent généralement pas directement dans la roche, mais dans le sol : c'est grâce à ce milieu tampon, situé entre les roches et l'atmosphère, que la vie peut se développer. Fondamentalement, le sol, milieu naturel, est à la racine de la vie terrestre et il en dépend. En effet, sous l'action du climat et de la vie, les roches s'altèrent et les minéraux ainsi libérés, au lieu d […] Lire la suite
SPERMATOPHYTES
Les Spermatophytes (en latin Spermatophyta) rassemblent toutes les plantes à graines, c’est-à-dire les plantes terrestres (Embryophytes) qui possèdent des ovules (structures productrices de gamètes femelles appelés oosphères) se transformant en graines après fécondation. Le terme Spermatophytes vient du grec sperma qui signifie « semence » ou « graine ». Ces végétaux, appelés aussi plantes à ovul […] Lire la suite
SQUELETTE
Dans le chapitre « Squelettes intracellulaires ou péricellulaires des protozoaires et des végétaux » : […] Parmi les protistes, vaste groupe polyphylétique d'êtres unicellulaires, différents groupes possèdent un squelette minéralisé. On se bornera à signaler l'existence de structures squelettiques purement organiques (généralement des scléroprotéines) chez les zooflagellés (axostyle), chez certains ciliés (squelette du cytopharynx par exemple), chez les radiolaires (capsule centrale chitineuse). Dans […] Lire la suite
SUCCION, physiologie végétale
On nomme succion l'attraction exercée par un système sur l'eau extérieure, rapportée à la surface de contact : elle est l'équivalent d'une pression négative. Comme synonyme on utilise souvent le signe international DPD : déficit de pression de diffusion, en anglais diffusion pressure deficit . Elle s'exprime en bars ou en atmosphères (1 bar = 10 6 dyn/cm —2 = 1,02 kg/cm —2 ; 1 atm. = 1,033 kg/c […] Lire la suite
THÉORIE CELLULAIRE
Dans le chapitre « Premières observations et réflexions sur les constituants du vivant jusqu’en 1800 » : […] On fait parfois remonter les prémices de la théorie cellulaire à la fin du xvii e siècle. C’est en effet à cette époque que plusieurs observations importantes furent réalisées à l’aide du microscope. Ce dernier avait été inventé vers 1610 (à peu près en même temps que le télescope), mais ne fut véritablement exploité que quelques décennies plus tard. Ainsi, en 1665, le savant anglais Robert Hook […] Lire la suite
TIGE, botanique
Chez les Phanérogames (plantes à fleurs), la tige est la partie du végétal qui accomplit la fonction reproductrice sexuée. Elle porte en effet des bourgeons capables de différencier des organes mâles (étamines) des organes femelles (pièces productrices d'ovules). Après fécondation, qui a lieu dans la fleur, les ovules deviendront des graines contenant chacune un embryon, d'où le nom de Spermaphyt […] Lire la suite
TISSUS VÉGÉTAUX
Dans les organes des plantes, comme dans ceux des animaux, les cellules sont réparties en populations spécialisées, ou tissus. Il s'agit donc d'un ensemble fonctionnel qui réalise une division du travail physiologique. Du point de vue évolutif, les tissus végétaux authentiques – c'est-à-dire résultant d'une ontogénie bien définie avec mise en jeu d'un processus de différenciation cellulaire – car […] Lire la suite
TRANSFERT ÉNERGÉTIQUE & TROPHIQUE
Dans un écosystème, un flux d'énergie lumineuse assure la production primaire chez les végétaux chlorophylliens. Ceux-ci sont la source alimentaire dont vont disposer les consommateurs herbivores (eux-mêmes ressource nutritive pour les carnivores). Il existe donc une circulation de matière organique qui, partant des plantes vertes, traverse les maillons consécutifs de l'écosystème. Cette matière […] Lire la suite
TUMEURS ET GALLES VÉGÉTALES
Parmi les atteintes pathogènes affectant les végétaux, certaines touchent plus particulièrement la croissance et la morphogenèse : ce sont les galles – encore appelées cécidies – et les tumeurs. Il s'agit soit de nodules ou de proliférations tissulaires anarchiques provoquées par des champignons, des bactéries, des virus ou des facteurs génétiques, soit de formations hautement organisées dans le […] Lire la suite
TURGESCENCE
En cytologie végétale, pression qui applique naturellement le cytoplasme contre la paroi cellulaire pecto-cellulosique, et qui, en vertu du principe de l'action et de la réaction, peut être considérée dans le sens inverse (pression de membrane ou de paroi, sur la masse cytoplasmique). L'origine de la turgescence se trouve dans les corps dissous (sels notamment) dans l'eau cellulaire, principalemen […] Lire la suite
UTILISATION BIOLOGIQUE DE L'AZOTE DE L'AIR - (repères chronologiques)
1563 B. Palissy propose que les sels (éléments minéraux) présents dans les plantes proviennent du sol ou des engrais qu'on y apporte afin d'éviter l'épuisement du sol. l804 N. T. de Saussure établit la nécessité d'une alimentation minérale pour la croissance des végétaux. 1838 J. B. Boussingault publie le résultat de recherches entreprises « dans le but d'examiner si les plantes prennent de l'a […] Lire la suite
VACUOLE VÉGÉTALE
La cellule végétale typique (cellule foliaire, cellule corticale de racine ou de tige) renferme une grande vacuole centrale, ce qui signifie que le protoplasme de cette cellule est creusé d'une vaste dépression remplie d'une solution saline ou colloïdale diluée — le liquide vacuolaire — et bordée par une membrane simple, le tonoplaste . Certains colorants « vitaux », comme le rouge neutre, envahi […] Lire la suite
VÉGÉTAL
Bien qu’étant a priori simple et couramment utilisée, la notion de végétal est difficile à définir et n’a pas de pertinence en classification. Traditionnellement, on considérait comme des végétaux de nombreux organismes fixés tels les plantes et les champignons, les algues et certains organismes unicellulaires. Ce regroupement très artificiel s’explique par opposition aux animaux : tout ce qui n’é […] Lire la suite
VIE RALENTIE ou LATENTE
La vie latente — ou vie ralentie — est un état où toutes les activités sont réduites au minimum : la respiration et le dégagement de chaleur sont infimes, les échanges nutritifs sont nuls, il n'y a ni synthèses ni croissance ; pourtant l'organisme n'est pas mort, car si certaines conditions sont remplies, il peut reprendre la vie active dans toutes ses manifestations. Elle se rencontre chez les gr […] Lire la suite
VIROÏDES
Découverts au début des années 1970, les viroïdes forment un petit groupe d’agents pathogènes particulièrement originaux. Connus uniquement chez les plantes supérieures, ils sont caractérisés par un très petit génome (environ 250 à 400 nucléotides), dix fois moins important que ceux des plus petits virus. Parmi la trentaine de viroïdes recensés, plusieurs sont responsables de graves maladies chez […] Lire la suite
VIROSES VÉGÉTALES
À l'instar de tous les organismes vivants, les plantes, qu'elles soient sauvages ou cultivées, sont sensibles à de nombreux virus : la classification actuelle fait état de trente-trois genres de virus affectant les plantes, répartis en neuf familles. L'impact des maladies virales, ou viroses, est très variable selon la gravité des symptômes provoqués et l'importance économique de la ou des plantes […] Lire la suite
XÉROPHYTES
On appelle xérophytes les plantes (dites xérophiles) qui vivent dans des habitats classés comme secs, soit par le substrat, soit par l'atmosphère, soit par l'ensemble des deux. On connaît l'importance vitale de l'eau pour les plantes. Comme chez tout être vivant, l'eau prend part à la structure du cytoplasme et, donc, à l'organisation cellulaire ; elle fournit un milieu aux réactions du métabolis […] Lire la suite
ZOÏDOGAMIE
Terme désignant, chez les végétaux, un mode particulier de fécondation, où les gamètes mâles sont mobiles grâce à des flagelles, ressemblent beaucoup aux spermatozoïdes des animaux, et nagent dans un milieu liquide à la rencontre des gamètes femelles. La zoïdogamie existe chez les bryophytes (mousses, sphaignes, hépatiques), où les organes mâles (ou anthéridies), situés au sommet de tiges feuillée […] Lire la suite
ZOOGAMÈTES
Encore appelés planogamètes (du grec planod = vagabond), ce sont des gamètes mobiles grâce à un appareil locomoteur à un ou plusieurs flagelles ; comme les zoospores, ils sont dépourvus de paroi squelettique. Totalement absents chez les Végétaux supérieurs (Spermaphytes), ils sont, comme chez les animaux, exclusifs du sexe mâle (et portent aussi le nom d'anthérozoïdes) chez tous les Ptéridophytes […] Lire la suite
ZYGOMORPHIE
Type de symétrie florale dans lequel les pièces sont symétriquement disposées par rapport à un plan. Les fleurs sont dites alors zygomorphes ou irrégulières par opposition aux fleurs actinomorphes. Ce plan de symétrie bilatérale peut contenir l'axe de l'inflorescence : la moitié droite de la fleur est symétrique de la moitié gauche (zygomorphie médiane ; exemples : le pois, la violette, le lamier […] Lire la suite