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« objet »

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  • OBJET

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 8 211 mots

    L'exploration de ces modèles par le raisonnement, le va-et-vient entre la pensée formelle et les résultats d'expérience que cette pensée même suggère enrichissent l'objet de science, mais ne l'amènent pas à s'identifier aux objets perçus. Cette irréductibilité de l'objet scientifique à l'objet de perception se manifeste de façon patente par le statut des qualités sensibles dans l'un et l'autre objet. Lire la suite 

  • OBJET, psychanalyse

    • Écrit par Carlos MAFFI
    • 1 357 mots

    En psychanalyse, le mot « objet » renvoie en premier lieu à « l'objet sexuel » dont la toute première et plus simple définition est donnée par Freud en 1905 dans son texte Les Trois Essais : « la personne dont émane l'attraction sexuelle ». L'objet est donc essentiellement objet de la pulsion sexuelle, auquel celle-ci s'adresse, à la recherche de sa satisfaction. Lire la suite 

  • OBJET MATHÉMATIQUE

    • Écrit par Patrick DEHORNOY
    • 1 058 mots

    Passons au second point soulevé, à savoir ce que démontrer l'existence d'un objet mathématique peut signifier. Ce point a été l'objet de bien des débats et querelles au début du xxe siècle. Lorsque nous affirmons que l'équation x2 – 4 = 0 admet les racines – 2 et 2, l'existence de ces racines n'est pas douteuse, puisqu'il suffit de vérifier les égalités (± 2)2 – 4 = 0. Lire la suite 

  • OBJET SONORE

    • Écrit par Alain FÉRON
    • 222 mots

    L'objet sonore est une entité qui a trait à la perception auditive : le cerveau peut, par l'intermédiaire de l'oreille, soit reconnaître immédiatement cet objet et sa cause (« il s'agit d'une vitre qui se brise », par exemple), soit lui conférer un sens (comme c'est le cas dans l'expression verbale, ou encore dans l'utilisation de signaux sonores codés), soit s'arrêter à des phénomènes de texture, de forme, de matière (il s'agit alors de l'attitude qui est qualifiée par Schaeffer d'« écoute réduite »). Lire la suite 

  • OBJET UNIVERSEL, mathématique

    • Écrit par Patrick DEHORNOY
    • 1 050 mots

    Des objets universels apparaissent dans de multiples contextes mathématiques, mais l'idée de base est commune : un objet universel est un objet à partir duquel tous les autres membres de la famille considérée peuvent se reconstruire. Par conséquent, un objet universel est, quand il existe, le plus grand, le plus général de la famille. L'existence d'un tel objet permet d'économiser des démonstrations : typiquement, pour établir que tous les objets de la famille ont une certaine propriété, il suffit de l'établir pour l'objet universel et de montrer ensuite qu'elle se propage à tous les autres. Lire la suite 

  • PERMANENCE DE L'OBJET, psychologie

    • Écrit par Sylvie METAIS
    • 1 226 mots

    De cette émergence progressive d'un monde vont se différencier réalité objective et réalité subjective, le sujet se comprenant finalement comme objet possible parmi d'autres. C'est ainsi que, par exemple, jusqu'à environ l'âge de 2 mois, lorsqu'un objet est présenté au nourrisson, puis recouvert d'un chiffon, cet objet semble ne plus exister pour l'enfant. Lire la suite 

  • ASTRE ou OBJET CÉLESTE

    • Écrit par Marc LACHIÈZE-REY
    • 1 244 mots

    Le nom d'« astre » s'applique à tout corps céleste. Pour l'astronome de l'Antiquité, il désignait l'une des quelques milliers d'étoiles suffisamment brillantes pour être visibles à l'œil nu ou l'une des sept planètes (du grec planêtes [asteres], « astres errants »), dites aussi « promeneuses du ciel », alors connues : Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne ; la Lune, « Astre de la Nuit », et le Soleil, « Astre du Jour » (que Cicéron qualifiait de « Chef des astres »), étaient également considérés comme des planètes. Lire la suite 

  • ART (L'art et son objet) L'œuvre

    • Écrit par Thierry DUFRÊNE
    • 2 290 mots
    • 5 médias

    Si les prémices d'une crise sont repérables dès le xixe siècle, c'est le siècle suivant qui développe le processus, avec un acmé dans les années 1960-1970, où les artistes refusent de qualifier d'« œuvre » leur production, préférant parler de « pièce », d'« objet spécifique », de « travail », de « proposition » ou d'« action ». Duchamp avait voulu faire « des œuvres qui ne soient pas d'art », le Belge Marcel Broodthaers expose désormais ses œuvres avec la légende : « Ceci n'est pas un objet d'art » (ainsi dans l'exposition de la « Section des figures » de son musée d'Art moderne, département des Aigles, à la Kunsthalle de Düsseldorf en 1972). Lire la suite 

  • ART (L'art et son objet) L'attribution

    • Écrit par Enrico CASTELNUOVO
    • 6 559 mots
    • 1 média

    , selon l'emplacement de l'objet (amphore, cratère, etc.), d'où ils tirent leurs noms. Un des plus grands créateurs de « noms de commodité » fut l'Américain Bernard Berenson (1865-1959), illustre connaisseur et historien de l'art italien. Pour Berenson, les notnamen traditionnels étaient, d'une certaine façon, insuffisants ; il éprouvait le désir de définir, grâce au nom, la personnalité artistique d'une manière plus aisée que ne l'avait fait Bode avec son « Pseudo-Boccaccino ». Lire la suite 

  • ART (L'art et son objet) L'anonymat dans l'art

    • Écrit par Jean-René GABORIT
    • 1 097 mots
    • 4 médias

    À partir du moment où l'œuvre d'art devient moins un objet d'usage ou de délectation qu'un objet de spéculation, le fait de pouvoir en nommer l'auteur permet de l'insérer dans un réseau de références apparemment objectif qui facilite l'établissement d'une « cote », et confère à toute acquisition l'aspect rassurant d'un placement sur une valeur incontestée. Lire la suite