« TIMBRE, musique »
TIMBRE, musique
Indépendamment de la durée, les musiciens attribuent aux sons musicaux des qualités particulières : hauteur, intensité et timbre. Le timbre, c'est ce qui distingue entre eux des sons de même hauteur et de même intensité. Pour le décrire, on utilise une terminologie empruntée au vocabulaire des sensations visuelles, tactiles, gustatives, etc. : un son est « clair », « rond », « chaud », « aigre ».. […] Lire la suite
Le média de la recherche « TIMBRE, musique » :
ATMOSPHÈRES (G. Ligeti)
Le 22 octobre 1961, Atmosphères est créé au festival de Donaueschingen. Cette œuvre de György Ligeti constitue l'acte de naissance de la musique dite statique, qui marque une mutation profonde – mais non pas l'abolition – de l'essence même du sérialisme et du postsérialisme, la discontinuité : « Ma musique – dit Ligeti – donne l'impression d'un courant continu qui n'a ni début ni fin. Sa caractér […] Lire la suite
AUDITION Psycho-acoustique
Dans le chapitre "Le timbre" : … Nous sommes capables de distinguer une note jouée au piano d'une même note jouée à la trompette ou au violon. L'attribut perceptif qui nous permet de faire cette distinction entre des sons ayant même hauteur et même sonie est le timbre. Contrairement à la sonie et à la hauteur, qui peuvent globalement être considérés comme des attributs perceptifs unidimensionnels, le timbre est multidimensionnel […] Lire la suite
COLORATION, musique
Dans le chapitre "La coloration orchestrale" : … Dès le début du xix e siècle, les nouvelles exigences des compositeurs (de Ludwig van Beethoven, par exemple, en ce qui concerne le piano) suscitent des progrès de la facture instrumentale, qui vont rendre possible la naissance d'un nouveau langage orchestral. L'attention des compositeurs se porte sur le timbre, l'équivalent de la couleur, qui est un des moyens d'expression privilégié par les […] Lire la suite
GRAND TRAITÉ D'INSTRUMENTATION ET D'ORCHESTRATION MODERNES, Hector Berlioz
Dans le chapitre "Berlioz, musicien de l'avenir" : … Même si Berlioz ne donne pas véritablement de recette pour devenir un bon orchestrateur, son traité renferme néanmoins de nombreuses indications judicieuses et originales. Il détermine avec sûreté un grand nombre de nouvelles règles dans l'art d'assembler les timbres, ce qui fait de lui le premier musicien expérimental. Pourquoi expérimental ? D'abord parce que Berlioz a eu de nombreuses intuitio […] Lire la suite
INTERPRÉTATION MUSICALE
Dans le chapitre "Reconstitution et recréation" : … « Comprendre les intentions du compositeur signifie les transmettre selon la compréhension qu'on en a [...]. Les exécutions les plus impressionnantes d'une œuvre ne sont pas toujours celles qui sont les plus „justes“ historiquement... Il faut jouer de la façon la plus sublime, la plus visionnaire, émouvante, mystérieuse, recueillie, humoristique, gracieuse possible – mais cette exigence morale sou […] Lire la suite
LÉVINAS MICHAËL (1949- )
Dans le chapitre "Un alchimiste du son" : … Né le 18 avril 1949 à Paris, Michaël Lévinas – fils du philosophe Emmanuel Lévinas – étudie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, où il a notamment Olivier Messiaen comme maître en composition, Yvonne Lefébure, Vlado Perlemuter et Yvonne Loriod comme professeurs de piano. Son parcours est également marqué par ses rencontres avec Karlheinz Stockhausen, György Ligeti et Iannis Xen […] Lire la suite
LIGETI GYÖRGY
Dans le chapitre "Ligeti et le timbre : le substrat expressif" : … À partir d’ Atmosphères (1961), le cheminement et l'évolution de la pensée musicale de Ligeti ont obéi à une logique interne étonnamment fidèle à celle du jeune homme solitaire qui avait reçu l'empreinte et le message indélébile de l'intense concentration bartokienne. Les œuvres écrites après 1960 sont presque toutes des jalons importants de la musique d'aujourd'hui : Volumina , pour orgue (1962) […] Lire la suite
MESSIAEN OLIVIER
Dans le chapitre "Les timbres" : … Lorsque Messiaen lit une partition musicale, il voit des couleurs associées aux sons et bougeant selon leur résonance ; il note parfois des couleurs sur ses partitions et il utilise les timbres en coloriste, pour donner à un accord sa teinte exacte, pour éclairer un canon rythmique ou mélodique, pour traduire la texture particulière d'un chant d'oiseau. Le goût du timbre employé comme une couleur […] Lire la suite
MUSICALES (TRADITIONS) Musique d'Afrique noire
Dans le chapitre "Instruments de musique et primauté du timbre complexe" : … Le nombre de types d'instruments musicaux recensés jusqu'à présent en Afrique est considérable. Il existe d'abord de multiples façons dont le corps humain, les éléments naturels, les objets de toute sorte peuvent être utilisés comme instruments de musique : battements de mains, entrechocs et percussions corporelles, abdomen résonateur (arc musical) ; battage rythmé de l'eau ; pilons percutés sur […] Lire la suite
MUSIQUE CONTEMPORAINE L'évolution de la musique depuis 1945
Dans le chapitre " Perception et musiques nouvelles" : … Il est possible de distinguer deux grandes tendances dans l'évolution de la musique depuis le début du xx e siècle : celle qui accorde la primauté aux relations entre les sons – illustrée, par exemple, par les compositeurs sériels – et celle qui s'attache à l'élaboration du son lui-même, et qui consiste, selon Jean-Claude Risset, à « sculpter le son, agir à la naissance des processus sonores, [.. […] Lire la suite
ORCHESTRE
Dans le chapitre "Instrumentation et orchestration" : … Écrire pour l'orchestre suppose chez le musicien à la fois un sens musical particulier (attaché à la perception des timbres et à leurs valeurs expressives) et une connaissance approfondie des divers instruments et de leurs possibilités. L'étude de la composition musicale, en plus des disciplines traditionnelles de l'écriture (harmonie, fugue, contrepoint), doit donc être complétée par celle de l'i […] Lire la suite
PERCUSSION, musique
Dans le chapitre "Évolution de la percussion dans l'orchestre occidental" : … Certains solistes professionnels de l' improvisation en chant grégorien, au début du Moyen Âge, utilisaient quelques instruments à percussion tels que sistres, tambourins, par exemple, pour accompagner leurs mélodies ; il en est de même pour les trouvères et les troubadours. Toutefois, aux débuts de l'orchestre classique au xvii e siècle, les compositeurs n'employaient qu'exceptionnellement la pe […] Lire la suite
PIERROT LUNAIRE (A. Schönberg)
Le 16 octobre 1912, Pierrot lunaire , d'Arnold Schönberg, est créé à Berlin. « Le Pierrot lunaire est l'œuvre la plus célèbre de Schönberg, point central autour duquel on a ordonné toutes les autres ; il est certain que, malgré l'importance de celles-ci, celle-là constitue un centre de gravité » (Pierre Boulez). Cet ensemble de vingt et un mélodrames adaptés de courts poèmes du Pierrot lunaire d […] Lire la suite
SCHÖNBERG ARNOLD (repères chronologiques)
13 septembre 1874 Arnold Franz Walter Schönberg naît à Vienne. Il adoptera aux États-Unis le patronyme Schoenberg. 1898 Les Deux Lieder ( Zwei Gesänge ), opus 1, pour baryton et piano, sur deux poèmes de Karl von Levetzow, sont créés par Eduard Gärtner (baryton) et leur dédicataire, Alexander von Zemlinsky (piano), professeur, ami et futur beau-frère de Schönberg. Le 20 décembre, le Quatuor à […] Lire la suite
SCIARRINO SALVATORE (1947- )
Après les disparitions de Donatoni en 2000 et de Berio en 2003, Sciarrino est devenu le plus important des compositeurs italiens en activité. Son œuvre figure parmi les plus originales de la fin du xx e siècle et du début du xxi e : il existe véritablement un « son Sciarrino », immédiatement identifiable, dû à un traitement instrumental qui lui est spécifique. Se refusant à une approche puremen […] Lire la suite
SONATAS AND INTERLUDES (J. Cage)
En 1938, John Cage, qui professe alors à la Cornish School of the Arts de Seattle, invente le « piano préparé » en plaçant dans la caisse et entre les cordes toutes sortes d'objets : bouchons en caoutchouc, vis et écrous métalliques, lamelles de bois, morceaux de carton ou de papier... Il en résulte une transformation totale du son naturel du piano, qui devient véritablement un nouvel instrument […] Lire la suite
VIVIER CLAUDE (1948-1983)
Dans le chapitre " L'œuvre" : … Les grands thèmes récurrents de la production de Claude Vivier – forte de quarante-neuf pièces répertoriées – se placent sous les signes de la mort, de l'enfance (celle, perdue, à laquelle il ne cessa de rêver au travers des langages imaginaires qu'il inventa, tout autant que dans les personnages issus du patrimoine universel des contes, de la mythologie ou de l'histoire, dont il peuple son univer […] Lire la suite
VOCALE DISTRIBUTION
Dans le chapitre "Les principaux types de voix" : … Il n'en reste pas moins avéré que jeunesse, pureté, fraîcheur et beauté font bon ménage avec les voix aiguës, soprano ou ténor. En témoignent les rôles-titres d' Alfonso und Estrella (Schubert, composé en 1821 et 1822, créé en 1854) ou de Béatrice et Bénédict (Berlioz, 1862), de Ciboulette (Hahn, 1923) ou de Candide (Bernstein, 1956). Mozart fait de ses ténors de jeunes nobles ou de jeunes hér […] Lire la suite
VOIX, esthétique
Dans le chapitre "Le souffle" : … Chaque acteur doit apprendre à « prendre le souffle » ( lây hoi ). L'entraînement d'un acteur dans la tradition chinoise commence par des exercices de respiration : celle-ci doit être abdominale, et l'expiration doit être lente ; il s'agit là d'une technique respiratoire très proche de celle du yoga. Le souffle est si important que la cavité abdominale doit être vide pour faciliter la respiration […] Lire la suite