« CHARLES Ier D'ANJOU (1226-1285) comte de Provence (1246-1285) et roi de Naples et de Sicile (1266-1285) »
CHARLES Ier D'ANJOU (1226-1285) comte de Provence (1246-1285) et roi de Naples et de Sicile (1266-1285)
Dernier fils de Louis VIII, comte du Maine et d'Anjou par la volonté de son père, comte de Provence par son mariage en 1246, avec Béatrice, fille et héritière de Raymond-Bérenger IV, Charles d'Anjou participa à la septième Croisade avec son frère Saint Louis et fut, comme lui, fait prisonnier en Égypte. Malgré les réticences de Saint Louis, il accepta finalement les propositions du pape, qui, dès […] Lire la suite
ALBANIE
Dans le chapitre "Les origines et le Moyen Âge" : … L'occupation du sol intervient au Paléolithique moyen ; mais les Albanais actuels descendent probablement des Illyriens, peuplade indo-européenne venue dans la région vers la fin de l'âge du bronze. Leur civilisation se développa rapidement, dès le vii e siècle avant J.-C., au contact des Grecs qui établirent, notamment à Épidammon (Durrës) et à Apollonie (près de Fier) des colonies dont subsiste […] Lire la suite
CLÉMENT IV, GUI FOULQUES (fin XIIe s.-1268) pape (1265-1268)
Pape d'origine française, de son vrai nom Gui Foucoi. Il était archevêque de Narbonne avant son élection. Il eut avant tout une activité politique et favorisa les entreprises en Italie du frère de Saint Louis, Charles d'Anjou, à qui il accorda en fief le royaume de Sicile, poursuivant ainsi l'action de ses prédécesseurs qui voulaient éliminer de la péninsule les gibelins. Grâce à cette assistance […] Lire la suite
INTERRÈGNE GRAND (1250-1273)
Quand, en 1250, disparaît l'empereur germanique Frédéric II de Hohenstaufen, il laisse deux fils, Manfred et Conrad, pour hériter de l'Empire et de son royaume sicilien. Le pouvoir des Hohenstaufen sort amoindri de la lutte qu'ils ont soutenue contre la papauté : Guillaume de Hollande est proclamé anti-roi (1248) et, en Sicile, Charles d'Anjou sera couronné roi par le pape en 1266. Conrad IV meurt […] Lire la suite
ITALIE Histoire
Dans le chapitre "Guelfes et gibelins" : … Ce long conflit a exacerbé les divisions des villes et facilité le déclin des institutions communales. Pour des questions de politique étrangère, mais aussi à la suite de rivalités de familles, deux factions s'opposent dans chaque cité : l'une, favorable à l'empereur, forme le parti gibelin ; l'autre, hostile à l'hégémonie impériale et docile aux impulsions pontificales, constitue le parti guelfe […] Lire la suite
LOUIS IX ou SAINT LOUIS (1214-1270) roi de France (1226-1270)
Dans le chapitre "Le roi de France et la chrétienté" : … Dès le début de son règne personnel, Saint Louis manifesta une fermeté et une sagesse qui le firent respecter en Europe, au point que ses refus et ses échecs eux-mêmes servirent sa réputation. Il refusa pour ses frères la couronne d'Allemagne (1240) et celle de Sicile (1253). Il tenta de mettre fin à l'hostilité de Frédéric II envers Innocent IV. Plus tard, pris comme arbitre par Henri III et ses […] Lire la suite
MANFRED (1231-1266) roi de Sicile (1258-1266)
Fils de Frédéric II de Hohenstaufen et de Bianca Lancia, Manfred devient à la mort de son père (1250) régent du royaume de Sicile pour son demi-frère Conrad IV. Cultivé, chevaleresque, il bénéficie du soutien de l'aristocratie du royaume et des conseils de son oncle Galvano Lancia, mais doit combattre les prétentions du maréchal Pietro Ruffo, les Allemands de Berthold de Hohenburg et l'hostilité d […] Lire la suite
MICHEL VIII PALÉOLOGUE (1224-1282) empereur d'Orient (1261-1282)
Empereur de Nicée (1259-1261) puis empereur d'Orient (1261-1282), né en 1224, mort le 11 décembre 1282 en Thrace. Descendant de plusieurs anciennes familles impériales (Doukas, Ange, Comnène), Michel passe une grande partie de sa jeunesse dans les palais impériaux de Nicée et de Nicomédie. Très tôt, il se révèle un fin comploteur. Quand il a vingt et un ans, l'empereur de Nicée Jean III Vatatzè […] Lire la suite
SICILE
Dans le chapitre "L'unification normande" : … C'est probablement en 999, à Salerne, que des chevaliers normands apparaissent en Italie méridionale. Mais il faut attendre 1016 pour que d'autres Normands, recrutés par le pape et les princes lombards, participent aux luttes de Melo contre les Byzantins. Ce sont de jeunes chevaliers, fuyant la justice ducale, attirés par l'amour de la guerre et l'appât du gain ; l'afflux, faible numériquement, c […] Lire la suite