« ALLÉGORIE, histoire de l'art »
ALLÉGORIE
Dans le chapitre "Du XVIIIe au XXe siècle" : … À partir de la fin du xvi e siècle, la personnification s'éloigne progressivement de l'ambivalence du symbole pour devenir le mode de représentation privilégié de l'allégorie, laquelle se constitue dès lors comme une catégorie à part entière et occupe une place prépondérante dans la hiérarchie des genres artistiques, codifiée par la tradition académique. Celle-ci lui assure un développement inint […] Lire la suite
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AMOUR
Dans le chapitre "Les représentations de l'amour dans l'art occidental" : … Les représentations de l'Amour sont innombrables dans l'art occidental depuis la Renaissance . Elles se présentent sous des formes variées. Cupidon, réputé être le fils de Vénus, est à la fois l'agent et l'incarnation du pouvoir que la déesse exerce sur les hommes. Cette figure n'est donc pas sans ambiguïté : c'est à la fois un être déterminé, avec son origine et son histoire, et la personnificat […] Lire la suite
APELLE (IVe s. av. J.-C.)
Dans le chapitre "Retrouver la « grâce » d'Apelle" : … Ces passages constants du champ rhétorique à celui des arts ne pouvaient que donner envie aux artistes de se mesurer à Apelle, c'est-à-dire peindre en concurrence avec des textes. Dans cette perspective, la série des œuvres d'Apelle mentionnée par Pline a pu servir de réserve de sujets. Apelle excellait dans tous les genres. Le premier des portraitistes officiels, il était le seul autorisé à repr […] Lire la suite
ARCIMBOLDO GIUSEPPE (1527 env.-1593)
Dans le chapitre "La cour des Habsbourg" : … En 1562, Giuseppe Arcimboldo entre au service de l'empereur Ferdinand I er à Vienne en tant que portraitiste. Il est reconduit dans cette fonction deux ans plus tard par l'empereur Maximilien II, pour lequel il organise au début des années 1570 plusieurs festivités, en imaginant non seulement la scénographie, mais aussi les costumes et les masques. À partir de 1576, il est à Prague au service de […] Lire la suite
ART & THÉOLOGIE
Dans le chapitre "L'histoire et le mystère" : … Entre l'espoir d'une mémoire retrouvée et la crainte de s'oublier dans les séductions propres à l'image : c'est toute l'histoire de l'art religieux qui pourrait se raconter à partir de cette grande oscillation inquiète. Les peintres de la Renaissance faisaient-ils autre chose qu'enraciner un culte légitime à peindre de si beaux Saint Sébastien ? ces corps impassibles et rayonnants malgré l'attein […] Lire la suite
BALDUNG GRIEN HANS (1484 env.-1545)
Dans le chapitre "Les séjours à Strasbourg et à Fribourg-en-Brisgau" : … En 1509, Baldung s'établit à Strasbourg. En peu de temps, il s'est fait un nom comme peintre ; estimé comme citoyen, il devint même plus tard membre du conseil de la ville. Son tempérament fougueux, sa fantaisie et son imagination sont inépuisables. Presque chaque année, il exécute des gravures sur bois et des illustrations de livres. À côté des sujets religieux, son attention se concentre de plus […] Lire la suite
BELLINI LES
Dans le chapitre "Disciple de Mantegna" : … On ne peut embrasser d'un regard ou définir d'un mot l'œuvre d'un peintre qui a produit durant soixante ans. Parti de bases bien déterminées, Giovanni Bellini a peu à peu élaboré une manière dont ses élèves profiteront. Très lié aux préoccupations humanistes et archéologiques de Mantegna, il s'en est peu à peu délivré non pour les oublier, mais pour leur donner vie dans un milieu de lumière et de […] Lire la suite
BESTIAIRES
Dans le chapitre "Le symbolisme animalier au Moyen Âge" : … Le bestiaire médiéval fonctionne comme un langage : le Moyen Âge germanique juxtapose la représentation du baptême du Christ dans le Jourdain, celle du cerf qui se désaltère à la source d'eau vive et celle de l'aigle qui se plonge dans la fontaine. Toute espèce animale sans exception est susceptible de figurer, par l'une de ses propriétés, réelle ou merveilleuse, ou l'une de ses particularités bio […] Lire la suite
BOUCHER FRANÇOIS (1703-1770)
Dans le chapitre "Le « Peintre des Grâces »" : … Boucher crée ainsi un nouveau langage pictural, qui a donné sa tonalité au xviii e siècle français, voire européen, tout en assurant la transition entre la peinture de la fin du règne de Louis XIV et de la Régence et celle des années 1760-1770. Les artistes de cette décennie ont tous été influencés par lui, qu'ils aient été ses élèves, comme Jean-Baptiste Deshays, Jean Honoré Fragonard, Jacques P […] Lire la suite
BRONZINO ANGELO DI COSIMO DI MARIANO dit (1503-1572)
Le style de Bronzino diffère assez vite de Pontormo, dont il fréquente l'atelier dès 1518-1519. Ce dernier s'étant réfugié à la chartreuse de Galuzzo pendant la peste, Angelo l'accompagne pour l'aider et s'initie (gauchement) à l'art de la fresque. Ce n'est pourtant qu'après avoir participé de près à l'ensemble célèbre de la chapelle Capponi, à Santa Felicità (Florence, 1526-1528) — on lui attribu […] Lire la suite
CARLONE CARLO INNOCENZO (1686-1775)
Né à Sciara, près de Côme, Carlo Innocenzo Carlone appartient autant à l'Allemagne, où il fait la moitié de sa carrière, qu'à l'Italie dont il est originaire. La famille Carlone, ou Carloni, originaire de la région de Côme, comporte de nombreuses branches, et l'on trouve des artistes de ce nom, architectes, stucateurs et peintres, en Ligurie et en Lombardie, au xvii e et au xviii e siècle. C'est […] Lire la suite
CHARITÉ, iconographie
La Charité est une des trois vertus dites théologales. Dans sa première Épître aux Corinthiens (chap. xiii , verset 13), saint Paul a posé les bases de la conception de cette vertu sans laquelle ni le plus sublime des savoirs ni les meilleures actions ne sont rien : « Bref, la foi, l'espérance et la charité demeurent toutes les trois, mais la plus grande, c'est la charité. » Pour saint Jean (I re […] Lire la suite
CHAUDET ANTOINE DENIS (1763-1810)
La courte carrière du sculpteur français Antoine Denis Chaudet, qui ne couvrit qu'une vingtaine d'années, suffit à faire de lui le sculpteur le plus marquant de la période napoléonienne. Ses débuts furent aisés : il obtint le prix de Rome en 1784, passa quatre années en Italie, puis revint en France en 1789. Très tôt remarqué par les milieux artistiques de l'Empire, il reçut des commandes prestigi […] Lire la suite
CONCORDIA ET BELLUM (P. Puvis de Chavannes)
Concordia ( La Paix ) et Bellum ( La Guerre ) sont à l’origine du premier grand ensemble de peintures murales décoratives réalisé par Pierre Puvis de Chavannes (1824-1898), entre 1861et 1882, et l’un des plus significatifs. L’artiste avait exécuté ces deux tableaux sans destination précise lorsqu’il les exposa au Salon de 1861. L’État acheta Concordia et Puvis, pour ne pas séparer les deux toil […] Lire la suite
COSSA FRANCESCO DEL (1436 env.-env. 1478)
Avec Ercole De' Roberti (Ercole da Ferrara) et Cosme Tura, Francesco del Cossa est l'une des personnalités marquantes de l'école brillante et singulière qui se développe à Ferrare grâce à l'impulsion donnée aux arts et à la culture par Lionello, puis par Borso d'Este. Il est mentionné à Ferrare en 1456 et, de nouveau, en 1470 travaillant en collaboration avec Tura et Roberti au palais Schifanoia. […] Lire la suite
CYCLE, peinture
On entend par cycle de peinture une grande composition narrative se divisant en épisodes et exigeant une grande surface de développement. Techniques et supports les plus généralement employés sont la fresque et la peinture à l'huile sur tableaux. Impliquant une lecture en continuum, le cycle aborde deux thèmes principaux : religieux tout d'abord, puis profane. C'est en Italie que naquirent les gra […] Lire la suite
DANNECKER JOHANN HEINRICH (1758-1841)
Parmi les plus importants sculpteurs des années 1800, époque que l'on appelle, dans la culture allemande, le classicisme romantique, Johann Heinrich Dannecker développa son art dans le climat éclairé mais insulaire de la cour de Wurtemberg pour laquelle il travailla presque exclusivement pendant près d'un demi-siècle. Paradoxalement, un grand nombre de ses œuvres, destinées à des ensembles jamais […] Lire la suite
DELACROIX EUGÈNE (1798-1863)
Dans le chapitre "Les grands travaux" : … La protection de Thiers, arrivé au pouvoir et qui l'avait, comme critique d'art, remarqué à ses débuts, lui valut, moins d'un an après son retour du Maroc, une prestigieuse commande officielle, dans le cadre des travaux de rénovation et d'embellissement du Palais-Bourbon. Il y fut chargé de la décoration du salon du Roi , où le souverain devait se tenir lors de ses venues à la Chambre des députés […] Lire la suite
GOUJON JEAN (1510 env.-env. 1566)
Dans le chapitre "Les décorations du Louvre" : … À la même époque, le sculpteur travaillait sous la direction de Pierre Lescot aux décorations du Louvre. En 1548 ou au début de 1549, il acheva ses allégories de La Guerre et de La Paix , deux bas-reliefs qui flanquent l'œil-de-bœuf de la façade du vieux Louvre (cour Carrée). Plus tard, en décembre 1549, il fut également chargé des allégories de L'Histoire , de La Victoire , de La Renommée , de L […] Lire la suite
JEAN-MARC NATTIER (exposition)
Les études sur les grands portraitistes du xviii e siècle étant rares, saluons la belle exposition consacrée, du 26 octobre 1999 au 30 janvier 2000, à Jean-Marc Nattier au château de Versailles. Xavier Salmon a rédigé l'important catalogue, véritable monographie sur l'artiste : la dernière remontait à 1905 ! Les quelque quatre-vingts œuvres réunies permettaient de réviser certaines idées reçues. […] Lire la suite
JUDAÏSME L'art juif
Dans le chapitre "La synagogue : peintures murales et mosaïques" : … La destruction du Temple entraîna une transformation en profondeur des institutions du judaïsme. Le culte sacrificiel, limité au Temple et réservé aux seuls prêtres, fut remplacé par une liturgie composée de prières et de lectures, accessible à tous les fidèles. Les salles où se déroulaient ces cérémonies étaient conçues pour recevoir l'ensemble de la communauté. Alors que, selon la tradition, il […] Lire la suite
LICORNE
La licorne est un animal légendaire — une sorte de gazelle à corne frontale unique —, porteur de symbolismes et de fantasmes divers, qui a hanté l'imagination d'écrivains et de peintres depuis l'Antiquité tardive jusqu'à la Renaissance et même au-delà. En fait, ce sont les artistes qui ont assuré son succès. Il existe des unicornes réels ou imaginaires dans d'autres cultures — indienne, chinoise, […] Lire la suite
LIVRE
Dans le chapitre "Fonctions de l'image" : … « La page de titre illustrée, remplie d'allusions iconologiques, pompeux portail conduisant au royaume du livre, est une véritable création du baroque » (O. Benesch). L'idée que le livre est un espace fermé, à la fois demeure et monument dont le seuil doit être magnifié par des formes figurées, est déjà présente dans le livre manuscrit. Les encadrements gravés sur bois que l'on trouve sur les pag […] Lire la suite
MONSTRES, esthétique
Dans le chapitre "Préoccupations allégoriques" : … Le jeu combinatoire et ornemental du monstrueux répond également à un souci symbolique. Comme l'explicite Martin Heidegger dans Holzwege ( Chemins qui ne mènent nulle part ), ce souci caractérise sans doute toute forme esthétique : « L'œuvre est bien une chose, chose amenée à sa finition, mais elle dit encore quelque chose d'autre que la chose qui n'est que chose : ά' ;λλο α'γορέυει. L'œuvre com […] Lire la suite
MOREAU GUSTAVE (1826-1898)
Dans le chapitre "Le peintre des mythes et des dieux" : … Gustave Moreau connut brusquement la notoriété en exposant, au Salon de 1864, Œdipe et le Sphinx (Metropolitan Museum of Art, New York) que la critique confronta avec le tableau d'Ingres sur le même thème. Cette œuvre porte en elle les traits caractéristiques de la manière du peintre : sujets allégoriques choisis dans les grands cycles de la mythologie grecque et de l'histoire sainte ; attitudes […] Lire la suite
NATURE MORTE
Dans le chapitre "La France : de Baugin à Chardin" : … À Paris, dans la première moitié du xvii e siècle, l'influence flamande véhiculée par la colonie artistique de Saint-Germain-des-Prés se combine à la leçon caravagesque, donnant naissance à un style français, caractérisé par la simplicité des compositions, un choix d'objets restreint, un coloris souvent froid, une certaine uniformité de l'éclairage ou un clair-obscur recueilli, et un rendu minuti […] Lire la suite
NÉO-CLASSICISME, arts
Dans le chapitre "Le style Empire" : … La partie théorique du néo-classicisme se complète au cours du xviii e siècle, qui voit aussi la naissance d'œuvres originales (les tableaux de David : Hector et Andromaque , Le Serment des Horaces , Brutus , Marat , Les Sabines ; les sculptures de Canova : tombeau de Clément XIV, Hercule et Lycas , Amour et Psyché ; la Sapho de Johann Heinrich Dannecker ; la barrière de la Villette de Ledou […] Lire la suite
NUIT, iconographie
La représentation de la nuit dans l'art occidental, et plus spécialement dans la peinture, est une question qui n'a jusqu'ici fait l'objet d'aucune étude d'ensemble. Ce problème recouvre en fait deux aspects bien différents, mais qui peuvent coexister dans certains types d'œuvres : celui de l'allégorie, c'est-à-dire de l'expression figurée d'un concept, autonome ou en relation avec un autre thème, […] Lire la suite
PEINTURE DE GENRE
Dans le chapitre "L'invention de la peinture de genre au XVIe siècle" : … L'intérêt de l'art occidental pour le naturalisme, qui va croissant au cours des xiv e et xv e siècles, n'aboutit pas immédiatement à la naissance de la peinture de genre. Il faut attendre le début du xvi e siècle pour que les sujets domestiques accèdent au statut de genre autonome, à la fois dans le sud et dans le nord de l'Europe, mais de façon inégale. Pendant cette phase de son histoire, l […] Lire la suite
POUSSIN NICOLAS (1594-1665)
Dans le chapitre "La première période romaine" : … En 1624, après deux essais infructueux, Nicolas Poussin parvenait à gagner Rome à la suite d'un bref séjour à Venise. Marino, son protecteur, quitta Rome rapidement, mais il avait introduit le peintre auprès de collectionneurs romains qui allaient devenir ses meilleurs clients. Le plus puissant d'entre eux était le cardinal Francesco Barberini, neveu du pape récemment élu Urbain VIII, mais le plu […] Lire la suite
PRUD'HON PIERRE PAUL (1758-1823)
Celui que l’on surnommait le « Corrège français » est le seul artiste d’envergure de son temps à être resté en dehors de l’influence de David. Prud’hon ne s’est imposé que très progressivement, grâce aux amateurs friands de ses petits tableaux et surtout de ses dessins, un des meilleurs aspects de son œuvre. De son vivant même, il avait alterné périodes de réussite et d’insuccès. Le début de sa ca […] Lire la suite
RÉVOLUTION FRANÇAISE
Dans le chapitre "Images haïes, images vénérées" : … La pensée révolutionnaire, dans la mesure où elle met en avant des valeurs associées à l'idée de mouvement, assume face aux formes existantes une position agressive et « virile », mais, pour être efficace, celle-ci doit s'incarner dans des images. Les idées doivent prendre corps dans les allégories dotées d'un pouvoir de séduction. Or le cheminement de la pensée révolutionnaire passe par des imag […] Lire la suite
RÉVOLUTION FRANÇAISE ARTS SOUS LA
Après avoir visité le Salon de 1791, le premier Salon « libre » ouvert par un décret de l'Assemblée nationale à tous les artistes sans distinction, le graveur J.-G. Wille notait dans son Journal : « J'y vis du sublime, du beau et bon, du médiocre, du mauvais et de la croûterie. » Cette idée reçue que la Révolution française n'a été en général qu'un « déplorable intervalle dans la région des beaux- […] Lire la suite
ROMANTISME
Dans le chapitre "L'allégorie" : … Le Radeau de la Méduse est une œuvre isolée. Il n'y a guère que Goya qui, avec ses célèbres Dos de Mayo et Tres de Mayo (Prado, Madrid), s'exprime dans le même registre, aussi directement et avec autant de puissance. En général, les peintres de grandes compositions ont été obligés de soutenir leur inspiration en recourant soit à l'allégorie, soit à la littérature. L'allégorie a parfois bien servi […] Lire la suite
RUISDAEL JACOB VAN (1628 env.-1682)
Dans le chapitre "Le « romantisme » de Jacob van Ruisdael" : … Le plaisir de contempler les créations de Ruisdael est souvent accru si l'on sait situer ce peintre à sa vraie place parmi ses contemporains. Pour l'apprécier à sa juste valeur, il est en effet nécessaire de préciser ce que nous entendons par le mot « romantique » quand nous tenons Ruisdael pour un peintre romantique. Les paysages hollandais du xvii e siècle ont eu une grande influence sur les pa […] Lire la suite
RUNGE PHILIPP OTTO (1777-1810)
Le meilleur représentant avec Caspar David Friedrich du romantisme allemand en peinture. Runge s'est formé à l'Académie des beaux-arts de Copenhague (1799-1801), qui attirait à l'époque les jeunes talents de l'Allemagne du Nord, puis à Dresde (1801-1803), où il fit la connaissance de Ludwig Tieck. Il fut également lié à Goethe, après avoir participé au prix annuel de Weimar, organisé à l'instigati […] Lire la suite
SULZER JOHANN GEORG (1720-1779)
Tout d'abord destiné au clergé, Johann Georg Sulzer, originaire de Winterthur, s'orienta vite vers la philosophie et l'histoire naturelle sous l'influence du chanoine naturaliste Jean Gessner. Il devint instituteur puis vicaire d'un curé de campagne pendant quelques années, « partageant son temps entre l'étude, la contemplation de la nature et les agréments de la société ». Sa carrière d'écrivain […] Lire la suite
TAROT
Dans le chapitre "Origines du tarot" : … Avant le tarot, il y a les cartes. Tout concourt en effet à montrer que le jeu ordinaire, apparu en Europe vers 1360, précède le tarot. Celui-ci apparaît plutôt comme une variété luxueuse, amplifiée, née quelque soixante-dix ans après. C'est dans l'Italie du Nord qu'il faut aller chercher les premières manifestations du jeu de tarot. À en juger par les plus anciens exemplaires conservés, ceux qui […] Lire la suite
TIEPOLO LES
Dans le chapitre "De l'académisme au rococo" : … Giambattista naquit à Venise. Il était fils d'un marchand, Domenico Tiepolo, et d'une certaine Orsetta. Il fréquenta l'atelier de Gregorio Lazzarini et suivit ensuite les leçons de Federico Bencovich et de Giambattista Piazzetta. Il débuta à dix-neuf ans, dans l'église de l'Ospedaletto de Venise, avec le Sacrifice d'Abraham , qui se caractérise par une graphie tranchante et par une couleur dense […] Lire la suite
TOSCANE
Dans le chapitre "Comment la patrie de Michel-Ange devint le « salon de l'Europe »" : … Michel-Ange, qui débuta peut-être comme apprenti lors de la décoration par Ghirlandaio du chœur de Sainte-Marie-Nouvelle, comme Léonard, formé, avec Lorenzo di Credi (vers 1460-1537 ?), dans l'atelier de Verrochio, sont issus de la grande tradition renaissante. Ils lui apportent, aux alentours de 1500, un renouvellement complet. Florence sert symboliquement de champ clos à leur lutte. Dans la sal […] Lire la suite
VERMEER DE DELFT (1632-1675)
Dans le chapitre "Les chefs-d'œuvre" : … Les peintures de 1658-1661 présentent toujours la même touche solide, accentuée avec une grande fermeté d'empâtement dans les parties éclairées surtout. La couche picturale superficielle, vue de près, est caractérisée par sa rugosité, à cause de petites coulées grenues et de taches de couleur. Sur la Peseuse de perles (Washington), on observe comment cette consistance exagérément réaliste, dure, […] Lire la suite
VÉRONÈSE (1528-1588)
Dans le chapitre "Véronèse peintre officiel" : … Parmi les plus importants travaux de la période suivante figure la décoration de la salle du Collège au Palais ducal (1575-1577) . Le long de l'axe central du plafond, Paolo dispose les trois plus grands carrés et, tout autour, la série des Vertus , de sorte qu'une lumière des plus éclatantes semble se répandre sur le rebord doré des corniches. Ainsi le Collège fournit-il toute une mythologie d'im […] Lire la suite
VOUET SIMON (1590-1649)
Dans le chapitre "La gloire parisienne" : … En 1627, Louis XIII rappelle à Paris ce peintre qu'il pensionnait déjà à Rome. Dans la capitale en pleine reconstruction, Vouet s'impose rapidement. En vingt ans, il va multiplier les retables, les décors de galeries et d'appartements et les cartons de tapisseries, sans renoncer jamais au tableau de chevalet. Autour de lui, pour venir à bout des commandes, un important atelier se constitue, où le […] Lire la suite