« ANIMAL-MACHINE THÉORIE DE L' »
DESCARTES RENÉ
Dans le chapitre « La biologie » : […] En biologie comme en physique, Descartes s'élève d'abord contre l'idée qu'il pourrait y avoir dans la nature des domaines spécifiques et des forces cachées : là encore, tout se doit expliquer à partir de l'espace et du mouvement. Il en est des vivants comme de ces automates que Descartes nous dit avoir aperçus « aux jardins de nos rois », et qui ne peuvent surprendre que les ignorants. Que l'on s […] Lire la suite
MÉCANISME, philosophie
Dans le chapitre « La machine humaine » : […] Par son corps, l' homme fait partie de la nature mécanique. Corporellement, il n'est que matière et tous les processus biologiques s'expliquent comme les phénomènes physiques par « la figure et le mouvement ». C'est dire qu'une biologie mécaniste proprement dite n'existe pas, puisqu'elle se définirait comme une biologie sans l'idée de vie. Dans la préface des Principes où il décrit l'arbre du sav […] Lire la suite
SENS (notions de base)
Dans le chapitre « Comment rendre compte du vivant ? » : […] II nous faut revenir en arrière pour préciser les étapes qui ont conduit au nihilisme. Au xvii e siècle, René Descartes (1596-1650), ouvrant la voie aux sciences modernes, conçoit le corps comme une machine . De même que l’astronomie n’a plus besoin de prêter la moindre intention à la Lune pour expliquer qu’elle nous éclaire la nuit, de même on peut rendre compte des actions d’un corps vivant s […] Lire la suite
VARIATION, biologie
Dans le chapitre « Peut-on distinguer l'inné de l'acquis ? » : […] Dans ce qui précède, on a opposé variation héréditaire, pour une large part génétique, et variation non héréditaire, d'origine environnementale. On ne peut manquer d'évoquer à ce propos la vieille opposition entre inné et acquis. De quoi s'agit-il exactement ? Étymologiquement, un caractère inné est présent à la naissance de l'individu, tout autre caractère étant, par élimination, acquis. Si l'on […] Lire la suite
VITALISME
Les différentes représentations intellectuelles du vivant reflètent les schèmes conceptuels propres à chaque époque. Celles qui ont été élaborées par Aristote puis par Galien ( ii e siècle apr. J.-C.) se sont maintenues jusqu'à l'avènement de la science « moderne ». La caractérisation aristotélicienne du vivant – en tant qu'il diffère de l'inanimé par un principe d'animation interne et autonome – […] Lire la suite