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« Évolutionnisme »

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  • ÉVOLUTIONNISME

    • Écrit par Hubert FAES
    • 1 255 mots

    Mais c'est évidemment le xixe siècle qui va être non seulement le siècle de l'évolutionnisme biologique, mais aussi celui d'un évolutionnisme généralisé. Celui-ci devient un moyen de rendre compte des phénomènes dans tous les champs du savoir, notamment en biologie avec Lamarck (1744-1829) et Darwin (1809-1882) et en anthropologie avec G. Klemm, J. Lire la suite 

  • ÉVOLUTIONNISME CULTUREL & SOCIAL

    • Écrit par Jean CAZENEUVE
    • 2 786 mots
    • 2 médias

    L'évolutionnisme peut être défini moins comme une doctrine particulière que comme la tendance générale à supposer et à rechercher une loi d'évolution dans la série des changements observables ou prévisibles. C'est, bien sûr, dans le domaine biologique que l'évolutionnisme a pris sa forme la plus déterminée avec les théories de Lamarck et de Darwin sur l'évolution des espèces vivantes. Lire la suite 

  • BOAS FRANZ (1858-1942)

    • Écrit par Philippe LUCAS
    • 1 182 mots

    La critique de l'évolutionnisme « La complexité des événements historiques est telle qu'il faut considérer la vie sociale d'un peuple ou d'une tribu comme la conséquence des conditions uniques dans lesquelles elle s'est manifestée. » Né en 1858 en Westphalie, mort aux États-Unis (il a trouvé à Clark University puis à Columbia ce que lui avait refusé l'Allemagne de Bismarck), Boas poursuit ainsi la critique engagée depuis 1895, celle de l'évolutionnisme social et culturel. Lire la suite 

  • DIFFUSIONNISME

    • Écrit par Roger BASTIDE
    • 2 828 mots
    • 2 médias

    Comme Lévi-Strauss l'a montré, cette théorie repose au fond sur la même analogie biologique entre espèces sociales et espèces vivantes, dont l'évolutionnisme étudierait les lois de filiation et le diffusionnisme la distribution géographique (on trouve bien chez Tylor à la fois la notion d'évolution et celle de diffusion). Pourtant, avec Boas, il apparaît clairement que ladite théorie s'est présentée comme une critique de l'évolutionnisme, tout en se situant sur le même plan : celui de la reconstitution de l'histoire de l'humanité. Lire la suite 

  • TYLOR EDWARD BURNETT (1832-1917)

    • Écrit par Claude RIVIÈRE
    • 1 743 mots

    La plupart des hypothèses ambitieuses sur les étapes successives de l'évolution de la famille ou de la religion qui ont séduit le siècle de l'évolutionnisme sont considérées aujourd'hui comme des constructions arbitraires. Néanmoins, l'étude des stades de parenté par exemple a permis de cerner certains concepts et mécanismes mal définis jusqu'alors. Lire la suite 

  • ÉVOLUTION

    • Écrit par Armand de RICQLÈS, Stéphane SCHMITT
    • 15 123 mots
    • 10 médias

    On distingue parfois « transformisme » et « évolutionnisme », ce dernier concept ayant une portée philosophique plus générale, comme chez Herbert Spencer, qui y inclut (contrairement à Darwin) l'idée d'un progrès perpétuel. Par ailleurs, le terme évolutionnisme, le plus usité actuellement, tend à connoter la période postdarwinienne, tandis que celui de transformisme, un peu plus daté, s'appliquerait davantage à la période prédarwinienne ; en fait l'usage tend souvent à confondre les deux termes. Lire la suite 

  • VEBLEN THORSTEIN (1857-1929)

    • Écrit par Daniel DERIVRY
    • 326 mots

    Sa pensée a subi une triple influence : celle de l'utopie socialiste, celle de l'évolutionnisme (Spencer et Darwin), celle du marxisme enfin, que Veblen rejetait mais dont il devait utiliser de nombreuses notions (en particulier, la distinction entre l'infrastructure économique et la superstructure culturelle). Il y a au moins trois Veblen : le critique social, qui démystifie avec irrévérence les valeurs de la société américaine ; l'économiste, qui analyse avec rigueur la haute finance et la grande entreprise ; le sociologue du changement social, qui étudie plus particulièrement les déterminants sociaux de la connaissance et les racines psychosociologiques des motivations dans la compétition sociale. Lire la suite 

  • PASCENDI ENCYCLIQUE (1907)

    • Écrit par Émile POULAT
    • 372 mots

    Cet exposé dressait un portrait type, une image robot du moderniste, personnage à facettes multiples (le philosophe, le croyant, le théologien, l'historien, le critique, l'apologiste, le réformateur) et explicitait les principes fondamentaux qui nourrissaient sa pensée : agnosticisme, immanentisme, évolutionnisme, subjectivisme, relativisme. Les formules vives n'y manquent pas et témoignent de l'inquiétude éprouvée : « délire », « insanité », « audace sacrilège » qui « échauffent la bile ». Lire la suite 

  • CIVILISATION PROCESSUS DE

    • Écrit par André BURGUIÈRE
    • 1 291 mots

    C'est ce qu'a bien vu Hans Peter Duerr, un anthropologue allemand, qui reproche à Norbert Elias l'évolutionnisme européocentrique de sa vision de l'invention de la pudeur. L'Europe antérieure à la Renaissance et les sociétés extra-européennes qui n'imposent pas les mêmes interdits à l'exhibition de la nudité en public ne sont pas moins attachées à l'occultation des parties sexuelles et de la vie organique que l'Europe civilisée par ses nouvelles règles de maintien. Lire la suite 

  • RATZEL FRIEDRICH (1844-1904)

    • Écrit par Universalis
    • 412 mots

    Bien qu'influencé par l'évolutionnisme de Darwin et du zoologiste allemand Ernst Heinrich Haeckel, Ratzel en vient à critiquer leur conception mécaniste, au profit d'une vision déterministe. Sa pensée se laisse alors davantage guider par la philosophie que par la biologie. Faisant des relations entre la nature et la société l'objet de la géographie, il est à l'origine du terme « anthropogéographie ». Lire la suite