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« vitaliste »

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  • ISOLEMENT DE LA ZYMASE

    • Écrit par Paul MAZLIAK
    • 227 mots

    Ce résultat, qui semble disqualifier la théorie vitaliste de la fermentation, met surtout en évidence le rôle de molécules à activité catalytique (enzymes). Ainsi s'ouvre la voie de la biochimie. Lire la suite 

  • BARTHEZ PAUL JOSEPH (1734-1806)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 372 mots

    Médecin français, chef de l'école de Montpellier et l'un des fondateurs de la théorie vitaliste qui influença les savants du xixe siècle. Cette théorie eut des admirateurs, dont X. Bichat, mais elle fut violemment critiquée par F. Magendie et Claude Bernard. Docteur de la faculté de médecine de Montpellier à 19 ans, Barthez passe quelques années à Paris où il se lie avec d'Alembert et avec les milieux intellectuels de la capitale. Lire la suite 

  • VITALISME

    • Écrit par Marie-Christine MAUREL
    • 3 768 mots
    • 5 médias

    Un mouvement néo-vitaliste naquit autour de certains biologistes comme Hans Driesch (1867-1941), qui s'insurgea contre la réduction des phénomènes biologiques aux seules lois de la physique-chimie. Driesch, expérimentateur, mais aussi théoricien, réutilisa la notion d'« entéléchie ». Elle est définie comme « l'autonomie des corps vivants, agent réel élémentaire de la nature qui se manifeste en eux ». Lire la suite 

  • GALIEN CLAUDE (131 env.-env. 201)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 687 mots

    Profondément déiste, il admet une philosophie vitaliste douant le corps humain d'un pneuma d'essence divine. Son insistance à évoquer un dieu unique (il dédie son chef-d'œuvre De usu partium au créateur du corps humain) le fera admettre par l'Église, ce qui explique que son enseignement restera incontesté jusqu'à la Renaissance. Quinze siècles durant, les médecins fonderont leurs observations sur les travaux de Galien ; et s'opposer à ses théories signifie s'opposer à l'Église. Lire la suite 

  • LE MERVEILLEUX VOYAGE DE NILS HOLGERSSON À TRAVERS LA SUÈDE, Selma Lagerlöf Fiche de lecture

    • Écrit par Régis BOYER
    • 762 mots
    • 1 média

    Une morale rousseauiste Il ne suffit pas de rappeler que Selma Lagerlöf relève du grand courant littéraire, dit « vitaliste », qui connaîtra une belle fortune dans le Nord en raison de la symbiose qui s'établit entre la nature et les hommes. Il convient de rappeler aussi que la romancière suédoise avait lu avec soin l'écrivain anglais Rudyard Kipling (1865-1936), son contemporain exact, dont elle partageait spontanément la même vision de la vie. Lire la suite 

  • DRIESCH HANS (1867-1941)

    • Écrit par Jane M. OPPENHEIMER, Universalis
    • 814 mots

    En 1895, Hans Driesch a adopté une vision vitaliste, faute de pouvoir interpréter correctement les résultats de son expérience de séparation cellulaire selon les principes du mécanisme : il ne peut pas envisager qu'une machine puisse se diviser en deux autres identiques. Driesch réutilise la notion aristotélicienne d'entéléchie pour indiquer qu'un agent vital peut assurer la régulation du développement organique. Lire la suite 

  • MCDOUGALL WILLIAM (1871-1938)

    • Écrit par Georges THINÈS
    • 933 mots

    Konrad Lorenz a maintes fois rappelé l'insistance de McDougall sur la spontanéité des comportements, en remarquant néanmoins que cette conviction témoignait de l'inspiration vitaliste de celui qui la professait. Cependant, même à l'intérieur de ce contexte, elle rejoint les observations du biologiste qui tente de décrire les actes instinctifs sans idée préconçue. Lire la suite 

  • KEYSERLING HERMANN VON (1880-1946)

    • Écrit par Bernard VALADE
    • 885 mots

    La vocation de l'Allemagne pour la réalisation de cette tâche est évidente : c'est sur son sol qu'est éprouvée la tension la plus forte entre l'habileté technique et la vie intérieure, c'est donc par son peuple que l'Europe en sera délivrée, car son « concrétisme », à la différence du « concrétisme américain » de caractère mécaniste, est d'ordre « biologique ou vitaliste ». Lire la suite 

  • CRICK FRANCIS HARRY COMPTON (1916-2004)

    • Écrit par Antoine DANCHIN
    • 898 mots
    • 1 média

    La lecture de cet ouvrage persuade Crick que les concepts et les méthodes de la physique et de la chimie doivent s'appliquer à l'étude de la vie sans qu'il soit nécessaire de mettre en avant un quelconque principe vitaliste. Crick quitte l'Amirauté en 1947 pour se tourner vers la biologie, grâce à l'obtention d'une bourse du Medical Research Council qui lui permet d'intégrer le Strangeways Research Laboratory à Cambridge. Lire la suite 

  • NANCY ET L'ART NOUVEAU (exposition)

    • Écrit par Christine PELTRE
    • 936 mots

    Le recours massif à ce registre exprime cependant, plus qu'une simple imitation décorative, l'élan d'une philosophie vitaliste ainsi qu'une foi dans la nature. Car les artistes de l'École de Nancy se veulent au cœur de la vie et prennent part aux débats philosophiques et politiques de leur temps. Prouvé traduit son idéal républicain dans de grands décors, tel celui de la mairie d'Issy-les-Moulineaux (1898) et Gallé dans ses verreries « parlantes » exprime clairement son engagement dreyfusard. Lire la suite