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« violence »

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  • VIOLENCE (philosophie)

    • Écrit par Marc CRÉPON
    • 6 581 mots
    • 4 médias

    Walter Benjamin, la violence fondatrice du droit Il n’en va pas de même des démocraties, dont le trait distinctif est que les gouvernés ne sont pas censés y vivre dans la terreur des gouvernants. Dans un essai célèbre, intitulé Critique de la violence (1921), le philosophe Walter Benjamin établit la distinction entre deux formes de violence : celle qui fonde le droit et celle qui le conserve. Lire la suite 

  • VIOLENCE, notion de

    • Écrit par Philippe BRAUD
    • 1 462 mots

    La violence physique présenterait alors deux visages bien distincts. D'un côté, une violence réfléchie, maîtrisée, proportionnée à la fin recherchée ; de l'autre, une violence à forte charge émotionnelle, qui libère des pulsions agressives, acting out de tensions psychologiques insupportables. Violence physique et violence symbolique Toute violence, corporelle ou matérielle, comporte une dimension psychologique ; c'est elle qui, le plus souvent, confère son véritable sens à la souffrance éprouvée ou infligée. Lire la suite 

  • VIOLENCE (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 527 mots

     »Aussi bien les deux guerres mondiales que, plus près de nous, le spectacle des attentats et des violences urbaines sur nos écrans nous conduisent à penser que la violence s’est considérablement accrue dans nos sociétés. Mais ne sommes-nous pas trompés par un miroir déformant et par une mauvaise échelle temporelle ? Violence intergroupes et violence intragroupe S’il est incontestable que la violence entre les groupes humains a franchi au xxe siècle un seuil que nul n’avait pu prévoir, un premier regard semble attester qu’il n’en est pas de même pour la violence intragroupe, celle qui règne entre les membres d’une même communauté. Lire la suite 

  • VIOLENCE SYMBOLIQUE

    • Écrit par Gérard MAUGER
    • 1 353 mots

    « Douce » par rapport aux formes brutales fondées sur la force physique ou armée (même si la violence physique est toujours aussi symbolique). « Violence » parce que, si « douces » soient-elles, ces formes de domination n’en exercent pas moins une véritable violence sur ceux qui la subissent, engendrant la honte de soi et des siens, l’autodénigrement, l’autocensure ou l’auto-exclusion. Lire la suite 

  • NON-VIOLENCE

    • Écrit par Jacques SEMELIN
    • 5 888 mots
    • 7 médias

    La non-violence peut être définie comme une doctrine de l'action collective qui préconise de ne pas recourir à la violence pour résoudre les conflits. Souvent confondue avec le pacifisme ou la résistance passive, la non-violence repose en réalité sur un rapport de forces, à travers la mise en œuvre de moyens de pression de nature politique, économique ou culturelle. Lire la suite 

  • LA MONNAIE ENTRE VIOLENCE ET CONFIANCE (M. Aglietta et A. Orléan) Fiche de lecture

    • Écrit par Jézabel COUPPEY
    • 1 035 mots

    Un nouveau paradigme pour la théorie monétaire C'est à une définition théorique de la monnaie que Michel Aglietta et André Orléan s'attellent, quant à eux, dans La Monnaie entre violence et confiance (2002), qui renouvelle leur essai de 1982 La Violence de la monnaie. Le second ouvrage vient associer à l'hypothèse mimétique, qui sous-tendait l'essai original, les notions de confiance et de souveraineté. Lire la suite 

  • REFUS ET VIOLENCES (J. Verdès-Leroux) Fiche de lecture

    • Écrit par Jacques LECARME
    • 1 646 mots

    Il faut d'abord saluer le travail énorme, méthodique et maîtrisé de Jeannine Verdès-Leroux, qui entreprend, avec Refus et violences (Gallimard), de brosser le tableau d'une génération d'écrivains d'extrême droite. Personne, avant elle, n'avait inventorié cette masse de revues et de journaux, proliférant dans une période où un seul média, la presse, régnait sans partage. Lire la suite 

  • POUVOIR

    • Écrit par Catherine COLLIOT-THÉLÈNE
    • 1 455 mots

    Liant le pouvoir à l'action du groupe, c'est-à-dire d'un collectif dans lequel les individus sont librement engagés, elle reproche à Max Weber d'avoir fait de la violence la pré-condition du pouvoir et de n'avoir voulu voir dans celui-ci qu'une façade derrière laquelle se cacherait la violence. À l'opposé, elle soutient que pouvoir et violence s'excluent mutuellement : l'absoluité de l'un implique l'inexistence de l'autre. Lire la suite 

  • LE BONHEUR DES FAMILLES (C. Fuentes) Fiche de lecture

    • Écrit par Claude FELL
    • 1 036 mots
    • 1 média

    la violence, la violence... ». Dans « La mère du mariachi », une vieille femme vivant dans un quartier misérable de Mexico constate qu'elle est constamment confrontée au danger et à l'insécurité : « La violence chez soi. La violence dans la rue. La douleur partout. » La satisfaction du désir passe souvent dans ces nouvelles par la domination, plus que par la possession proprement dite. Lire la suite 

  • VIOL

    • Écrit par Martine BABE
    • 402 mots

    Le viol est défini par l'article 222-23 du nouveau Code pénal comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». Pour constituer le viol, trois éléments sont retenus : — il faut un acte matériel, c'est-à-dire l'existence de rapports sexuels (à défaut de cet acte, il n'y aura que tentative de viol ou attentat à la pudeur) ; — le deuxième élément est la violence ; le viol n'est constitué qu'en l'absence de consentement de la victime ; la violence peut être physique, mais également morale ; un abus d'autorité est considéré comme une violence ; — enfin, le troisième élément retenu pour caractériser le viol est l'intention coupable de l'auteur de l'infraction ; il faut une volonté de réaliser l'acte et la connaissance de son illégalité. Lire la suite