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« potentiel transmembranaire »

  • POLARITÉ, biologie

    • Écrit par Didier LAVERGNE
    • 1 081 mots

    Par rapport à sa face interne négativement chargée, on peut vérifier l'existence d'une différence de potentiel électrique, dite potentiel de repos. Cet état est instable : la membrane est donc excitable. Le potentiel d'action, que l'on mesure à la suite d'une excitation efficace, est créé par un flux entrant d'ions sodium qui détermine une dépolarisation de la surface membranaire externe au point excité. Lire la suite 

  • PRIX NOBEL DE PHYSIOLOGIE OU MÉDECINE 2021

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 1 332 mots
    • 2 médias

    Il part de l’hypothèse que ce récepteur doit être également un canal ionique, puisque seules l’ouverture et la fermeture d’un tel canal sont capables de provoquer le brusque changement de différence de potentiel transmembranaire à l’origine de l’influx nerveux. Il isole d’une cellule de neuroblastome de rat sélectionnée pour sa sensibilité à la pression (l’application contrôlée de l’extrémité d’une micropipette) 72 ARN messagers (ARNm) différents mais tous candidats à coder des canaux ioniques, puis leurs gènes qu’il inactive un à un pour en tester l’effet sur des cellules insensibles à la pression. Lire la suite 

  • MYOCARDE ou MUSCLE CARDIAQUE

    • Écrit par Édouard CORABOEUF, Didier GARNIER, Bernard SWYNGHEDAUW
    • 6 188 mots
    • 12 médias

    Le courant électrique transmembranaire iA dû à un ion A est, à chaque instant, égal au produit de la conductance de la membrane pour cet ion (gA) par la différence entre EA et le potentiel électrique membranaire Em à l'instant considéré : iA = gA(Em − EA). Il a été montré que, comme dans de nombreux autres tissus excitables (axone géant, fibre nerveuse myélinisée, fibre musculaire squelettique, etc. Lire la suite 

  • CANAUX IONIQUES

    • Écrit par Laurent COUNILLON, Mallorie POËT
    • 4 298 mots
    • 8 médias

    Comme nous l'avons vu précédemment, pour un canal idéal ne laissant passer qu'un seul type d'ion, le potentiel d'inversion de la courbe intensité/voltage correspondante est égal au potentiel d'équilibre de cet ion. Lorsque le canal est perméable à différents ions, le potentiel d'inversion du courant porté par le canal est intermédiaire entre les valeurs des potentiels d'inversion des différents ions perméants et dépend de la perméabilité relative du canal pour chacun de ces ions. Lire la suite 

  • NERVEUX (SYSTÈME) Le neurone

    • Écrit par Michel HAMON, Clément LÉNA
    • 5 754 mots
    • 1 média

    L'ouverture des canaux est commandée soit par des signaux chimiques, soit par des variations de la différence de potentiel électrique transmembranaire. Grâce à ces différents types de canaux, le neurone effectue des opérations de transport, de transmission et d'intégration d'information. Le transport d'information dans l'axone est assuré par deux types de canaux activés par la dépolarisation et perméables respectivement au sodium et au potassium. Lire la suite 

  • ABSORPTION VÉGÉTALE

    • Écrit par René HELLER, Jean-Pierre RONA
    • 4 440 mots
    • 6 médias

    Le gradient de potentiel électrochimique de l'ion (Δμ), qui correspond au coût énergétique du transport, peut être calculé en connaissant la valeur du potentiel électrique transmembranaire (Em) : Ainsi, lorsque Δμ ion, qui s'exprime en joules par mole, est proche de 0, le transport de l'ion est passif. Quelques exemples de concentrations ioniques dans le cytoplasme et la vacuole de cellules d'érable sycomore âgées de dix jours sont donnés ici (cf. Lire la suite 

  • MEMBRANES CELLULAIRES

    • Écrit par Gabriel GACHELIN
    • 5 792 mots
    • 9 médias

    Un complexe protéique transmembranaire utilise l’énergie de l’ATP pour maintenir ces différences de concentration (au demeurant à l’origine du potentiel électrique transmembranaire) : cet édifice macromoléculaire fonctionne comme une pompe échangeant le sodium contre le potassium, la pompe (Na+-K+) dépendante de l’ATP. Comme l’ATP est ici utilisée directement pour maintenir les flux, on parle de transport actif primaire. Lire la suite 

  • ÉLECTROPHYSIOLOGIE

    • Écrit par Max DONDEY, Jean DUMOULIN, Alfred FESSARD, Paul LAGET, Jean LENÈGRE
    • 17 359 mots
    • 14 médias

    Les preuves et les mesures s'obtiennent d'une part en étudiant l'effet de modifications expérimentales de la teneur en certains ions du milieu extra-cellulaire ou de l'intérieur de la cellule elle-même, et d'autre part en faisant passer un courant transmembranaire à l'aide d'une tension qui s'oppose au transit ionique jusqu'à annuler la f.é.m. correspondante (potentiel d'équilibre). Lire la suite 

  • VISION Photoréception rétinienne

    • Écrit par Yves GALIFRET
    • 5 918 mots
    • 14 médias

    L'ocelle étant à l'obscurité, on mesure avec une microélectrode intracellulaire un potentiel de repos transmembranaire de l'ordre de 40 millivolts, l'intérieur de la cellule étant négatif par rapport à l'extérieur. La lumière provoque une diminution de cette négativité interne, c'est-à-dire une dépolarisation, et, pour un éclairement faible, le décours du potentiel de récepteur ainsi obtenu est assez semblable au créneau de stimulation. Lire la suite 

  • ESTOMAC

    • Écrit par Miguel LEWIN
    • 4 235 mots
    • 2 médias

    Au niveau du fundus, ce seuil est inférieur au potentiel transmembranaire de base ; il en résulte donc un état de contraction permanent (tonus). Au niveau de l'antre, le seuil étant plus élevé (— 40 mV), la contraction ne survient que lorsque se produisent des bouffées de potentiel amenant la polarisation au-dessus de cette valeur. La migration des vagues de potentiel, qui déclenchent elles-mêmes des vagues de contraction, soumet ainsi l'estomac à un balayage régulier d'ondes péristaltiques. Lire la suite