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« magister »

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  • LÉONIN maître, lat. magister LEO ou LEONINUS (2e moitié XIIe s.)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 382 mots

    Le premier musicien connu de l'école de Notre-Dame de Paris (Ars antiqua) à l'époque de l'organum à vocalises (ou organum fleuri). On ignore tout de sa vie et même de ses fonctions précises ; c'est un théoricien anglais, appelé Anonyme IV (Coussemaker, Scriptorum de musica medii aevi, 4 vol.) qui, vers 1275 — soit un siècle après — nous parle de lui : « Remarquez que maître Léonin fut un excellent organista, qui a fait un grand livre d'organum pour le Graduel et l'Antiphonaire, afin de répandre le service divin. Lire la suite 

  • MAGISTÈRE CATHOLIQUE

    • Écrit par Henry DUMÉRY
    • 278 mots

    On peut appeler magistère toute autorité doctrinale, morale ou intellectuelle. Mais le terme reçoit un sens juridique, plus précisément canonique, quand on l'applique à la hiérarchie du catholicisme romain. Les responsabilités du magistère pontifical (papal et épiscopal) ont été officiellement définies au concile de Trente en 1545-1563 (constitution hiérarchique de l'Église), au Ier concile du Vatican en 1869-1870 (infaillibilité du pape quand il engage l'autorité apostolique sur un point de foi ou de morale) et au IIe concile du Vatican en 1962-1965 (collégialité de l'épiscopat). Lire la suite 

  • ALPAIS (1185 env.-env. 1215)

    • Écrit par Marie-Madeleine GAUTHIER
    • 603 mots

    Insculpée à l'intérieur du couvercle d'un ciboire célèbre, une inscription désigne indubitablement un artiste émailleur : Magister G. Alpais me fecit Lemovicarum (Maître G. Alpais m'a fait à Limoges) ; il paraît en effet préférable de traduire ainsi en français le locatif Lemovicarum, toponyme dont le pluriel rappelle de façon remarquable les deux enceintes juxtaposées, assorties de deux « corps de ville » médiévaux, de cette antique cité. Lire la suite 

  • ZELL MATTHÄUS (1477-1548)

    • Écrit par Bernard VOGLER
    • 281 mots

    Fils d'un vigneron, Zell a fait de solides études de lettres et de théologie à Mayence, à Erfurt et à Fribourg-en-Brisgau, où il obtient le grade de magister. Nommé prêtre à la cathédrale de Strasbourg en 1518, il s'impose comme un prédicateur de talent. Séduit par les œuvres de Luther, il commence en 1521 à diffuser ses idées par le commentaire en chaire de l'Épître aux Romains. Lire la suite 

  • ANIMUCCIA GIOVANNI (1500 env.-1571)

    • Écrit par Universalis
    • 271 mots

    Les détails connus de la vie d'Animuccia sont peu nombreux avant 1555, date à laquelle il succède à Giovanni Pierluigi da Palestrina comme chef de chœur (magister cantorum) de la maîtrise de la chapelle Giulia, à la basilique Saint-Pierre de Rome. Ses laudi spirituali à quatre voix du Primo libro delle laudi (Rome, 1563), pièces de musique religieuse chantées en italien, sont composées pour accompagner les offices célébrés par Filippo Neri à l'Oratoire de l'église San Girolamo della Carità, à Rome. Lire la suite 

  • ALEXANDRE DE HALÈS (1185 env.-1245)

    • Écrit par Charles BALADIER
    • 938 mots

    Magister theologiae probablement depuis 1226, Alexandre, lors de la grande grève universitaire qui éclata en 1229 pour des raisons à la fois disciplinaires (à la suite de l'affrontement au cours du carnaval entre les étudiants et la prévôté) et doctrinales (en relation avec l'« entrée » dans les facultés parisiennes des livres d'Aristote), prit le parti de la rébellion et se replia avec le gros de l'Université à Angers. Lire la suite 

  • JOHANNES DE MURIS ou JEAN DES MURS (1290/1295 env.-apr.1344)

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 373 mots

    Avec le titre de Magister artium, il a enseigné à la Sorbonne pendant plusieurs années, tout en publiant de nombreux ouvrages sur les arts du quadrivium, tels que, en tant qu'astronome (c'est ce qui lui valut certainement d'être le conseiller de Clément VI, en 1344, pour la réforme du calendrier), Canones de eclipsi lunae (1329) ; dans Quadripartitum opus numerorum (1343), œuvre considérée comme originale dans le domaine des mathématiques, il aborde aussi des considérations sur les proportions numériques en musique (De sonis musicis). Lire la suite 

  • ṢADRĀ SHĪRĀZĪ (1572-1640)

    • Écrit par Jean-Pierre DUCASSÉ
    • 1 909 mots

    Il eut pour maîtres shaykh Bahā' al-dīn al-‘Āmili, qui, fort de la connaissance profonde qu'il en avait, lui enseigna les sciences du corpus islamique traditionnel, et Mīr Dāmād, que ses élèves appelaient le magister tertius (la tradition ayant surnommé Aristote magister primus et al-Fārābī magister secundus) et dont l'enseignement liait étroitement vie spirituelle et expérience mystique à la philosophie proprement dite ; le troisième maître de Ṣadrā fut Mīr Abūl-Qāsim Fendereskī (mort à Ispahan en 1640), qui fut étroitement lié à l'entreprise de traduction des traités sanskrits en persan, à une époque d'échanges intellectuels considérables entre l'Iran et l'Inde. Lire la suite 

  • ARVALES FRÈRES

    • Écrit par Catherine SALLES
    • 442 mots

    Les douze arvales se recrutaient par cooptation à l'époque républicaine, puis furent nommés par l'empereur, et, au mois de mai, élisaient un magister. Tous les ans, au mois de mai, pour apporter la fertilité aux champs, les arvales, portant sur la tête des couronnes d'épis de blé nouées de bandelettes blanches, honoraient Dea dia d'une fête de trois jours ; le deuxième jour, dans le bois sacré (lucus) de Dea dia, près de Rome, sur la via Campana, ils accomplissaient des rites de fécondité : sacrifice de truies pleines et d'une agnelle grasse, chant sacré (ce carmen, au texte très archaïque, est une sorte d'invocation rythmée par la répétition de chaque phrase), danse rituelle à trois temps (tripudium) et courses de chevaux et de chars, destinées sans doute à réveiller les forces telluriques. Lire la suite 

  • PALESTRINA GIOVANNI PIERLUIGI DA (repères chronologiques)

    • Écrit par Juliette GARRIGUES
    • 368 mots
    • 6 médias

    1er septembre 1551 Ancien cardinal-évêque de Palestrina, le pape Jules III nomme Palestrina magister cantorum de la maîtrise de la chapelle Giulia, à la basilique Saint-Pierre. 1554 Son premier Livre de messes, qui comprend notamment la messe Ecce Sacerdos Magnus, dédiée à Jules III, est publié à Rome. 13 janvier 1555 Bien qu'il soit marié, Palestrina est admis à la chapelle Sixtine. Lire la suite