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« chauffe-eau »

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  • IODHYDRIQUE ACIDE

    • Écrit par Bernard CARTON
    • 246 mots

    Gaz incolore, d'odeur piquante fumant à l'air, se condensant en un liquide incolore, l'iodure d'hydrogène est très soluble dans l'eau, qui, à la température ambiante, dissout 400 volumes de gaz par volume d'eau (acide iodhydrique). Cette solution se solidifie à — 43 0C en formant un hydrate avec deux molécules d'eau. Chauffé au-dessus de 200 0C, le gaz se colore en violet par libération d'iode ; il se décompose par action de la lumière en ses éléments et doit être conservé en récipient opaque. Lire la suite 

  • FORMIQUE ACIDE

    • Écrit par Bernard BACH
    • 329 mots

    Chauffé avec de l'acide sulfurique, l'acide formique se décompose en eau et en oxyde de carbone (préparation de l'oxyde de carbone), si bien qu'il possède des propriétés réductrices très marquées (réduction des sels d'or, d'argent, de cuivre, etc.). Sous l'action de la seule chaleur, il se décompose vers 160 0C en hydrogène et en dioxyde de carbone, d'où également des propriétés réductrices. Lire la suite 

  • BLACK JOSEPH (1728-1799)

    • Écrit par Georges BRAM
    • 487 mots

    Il montre ainsi que le carbonate de calcium fortement chauffé, même en l'absence d'air, donne un autre solide, la « chaux vive » (l'oxyde de calcium), et un « air » (un gaz) : cet « air » est le même que celui que Black obtient par action d'un acide sur la « pierre calcaire », et redonne celle-ci par réaction avec la « chaux vive ». Pour marquer qu'il se trouvait « fixé » au sein de la « pierre calcaire », Black nomme ce gaz l'« air fixe » (le dioxyde de carbone ou gaz carbonique) et l'identifie avec le gaz rejeté lors de la respiration par son action sur l'eau de chaux. Lire la suite 

  • WALLIS SAMUEL (1728-1795)

    • Écrit par Claude ROBINEAU
    • 406 mots
    • 1 média

    Tandis que les Tahitiens montaient à bord, recevaient couteaux et clous en échange de bananes, de noix de coco, de fruits de l'arbre à pain et de cochons, des embarcations étaient envoyées à terre pour chercher de l'eau douce et du bois de chauffe et pour reconnaître le pays environnant. Après avoir longé la côte est de Tahiti, Wallis s'arrêta au-delà de la pointe à laquelle Cook devait donner le nom de Vénus, dans la baie de Matavai qu'il appela Port-Royal, tandis qu'il donnait à Tahiti le nom d'île du Roi-George-III. Lire la suite 

  • FEU, élément

    • Écrit par Georges KAYAS
    • 638 mots
    • 2 médias

    Boerhaave (1668-1738) essaye de préciser cette notion en cherchant une propriété caractéristique permettant une mesure quantitative ; mais la sensation de chaleur lui semble vague et imprécise pour permettre une détermination de la « quantité de feu » ; et il en est de même de la lumière (la lumière de la Lune concentrée par une lentille ne chauffe pas !). Lire la suite 

  • BÉRYLLIUM

    • Écrit par Jean-Paul CARRON, Robert GADEAU, Jean PERROTEY
    • 5 410 mots
    • 5 médias

    Réduction par le magnésium On chauffe à 1 300 0C pendant 3 à 4 heures, dans un four dont le creuset est en graphite, des morceaux de magnésium et du fluorure de béryllium. Le béryllium fourni par la réaction se rassemble, par fusion, en petites billes. On transvase la charge dans un autre creuset de graphite ; après solidification, on broie sous l'eau, pour séparer le béryllium du résidu de fluorure de magnésium et récupérer en solution ce qui reste de fluorure de béryllium, qui repasse en fabrication. Lire la suite 

  • PIERRE PHILOSOPHALE

    • Écrit par Sophie JANKÉLÉVITCH
    • 1 070 mots

    La transmutation des métaux en or se faisait en projetant dans le métal chauffé ou fondu un petit morceau de la pierre enrobé de cire. Utilisée comme panacée, la pierre était dissoute dans de l'eau mercurielle (or potable). La recherche de la pierre philosophale revêt une double dimension qui réunit les deux pôles caractéristiques de l'alchimie : d'une part, le pôle de la réflexion sur la nature et des recherches techniques applicables à la médecine — Paracelse (1493-1541) oriente ainsi l'alchimie vers la fabrication de médicaments — ou à l'industrie (céramique, métallurgie) ; d'autre part, le pôle mystique et spéculatif. Lire la suite 

  • DISTILLATION

    • Écrit par Jean DURANDET
    • 4 025 mots
    • 11 médias

    Bien que le premier traité à ce sujet, œuvre du chimiste français Arnaud de Villeneuve, ne soit paru qu'aux environs de 1311, l'« art de la distillation » daterait de plus de trois mille ans, et l'on pense que les Perses l'auraient découvert pour fabriquer l'eau de rose. Rappelons aussi qu'Aristote proposait aux marins de distiller l'eau de mer pour produire de l'eau douce. Lire la suite 

  • CONTINUITÉ ET DISCONTINUITÉ, physique

    • Écrit par Jean-Marc LÉVY-LEBLOND
    • 1 230 mots

    En effet, au-dessus de 218,3 atmosphères, il n'existe plus de discontinuité : pas d'ébullition, pas de transition nette entre eau et vapeur. Le fluide chauffé voit sa température s'élever et sa densité décroître régulièrement, sans qu'advienne une étape où, à température constante, une phase liquide se transforme en phase gazeuse. En d'autres termes, il n'y a plus de différence qualitative entre « liquide » et « gaz ». Lire la suite 

  • DORURE

    • Écrit par Daniel ALCOUFFE
    • 1 276 mots

    Après avoir versé dessus du mercure liquide dans la proportion de 10 grammes pour 1 gramme d'or, on mélange les deux métaux sur le feu en tournant avec une tige, puis on les verse dans de l'eau. L'eau jetée, apparaît l'amalgame couleur argent qu'on étale sur la pièce avec le même balai, sur les épaisseurs puis sur les surfaces, en veillant à en mettre partout. Lire la suite