« Vitamine »
VITAMINE E
Connue historiquement pour son effet antiabortif chez la rate gestante, la vitamine E (alphatocophénol) a fait l'objet de nombreuses recherches depuis la mise en évidence de ses propriétés antioxydantes au niveau des membranes cellulaires et des lipoprotéines. Elles expliquent son utilisation en dermatologie pour freiner le vieillissement cutané sous l'action des radiations ultraviolettes En novembre 1996, plusieurs études cliniques ont conduit l'American Heart Association à souligner le rôle de la vitamine E dans la prévention cardio-vasculaire. […] Lire la suite
Les médias de la recherche « Vitamine » :
ASCORBIQUE ACIDE ou VITAMINE C
Le groupement essentiel de la vitamine C est la fonction ène-diol avec ses hydrogènes mobiles qui confèrent à la molécule des propriétés acides (formation de sels sodique, plombique, etc.). Cette fonction est également impliquée dans le rôle physiologique de cette vitamine. L'acide ascorbique s'oxyde facilement, surtout en milieu alcalin, en acide déhydroascorbique, les deux formes étant physiologiquement actives et présentes dans les liquides de l'organisme. […] Lire la suite
VITAMINES
La vitamine pyridoxine est spécifique de ces réactions. Étant donné l'intervention de la vitamine A dans la croissance, caractérisée par l'importance des synthèses protéiques, on rapportera les fonctions métaboliques de la vitamine A dans le cadre du métabolisme protéique. Pyridoxine, vitamine B6 Le terme pyridoxine désigne l'ensemble des molécules dérivées du noyau pyridine douées d'activité vitaminique du type B6, opérant essentiellement dans le métabolisme des acides aminés. […] Lire la suite
VITAMINES (repères chronologiques)
Karrer, synthèse de la vitamine E. 1946 O. Isler, synthèse de la vitamine A. 1947 F. A. Lipmann : la vitamine B5 (acide panthoténique) est un composant du coenzyme A. […] Lire la suite
DOISY EDWARD ADELBERT (1893-1986)
La découverte en 1934 par le Danois Henrik Dam de la vitamine K et de ses propriétés antihémorragiques a lancé la course pour la purification de cette vitamine essentielle à la coagulation sanguine. Le groupe de Doisy est le premier à obtenir la vitamine K sous une forme cristalline pure (1939), et à résoudre sa structure chimique ; il distingue deux analogues, la vitamine K1 ou K et la vitamine K2, plus rare, selon que la préparation est réalisée à partir de luzerne ou de chair de poisson. […] Lire la suite
PYRIDOXINE & PYRIDOXAL
La carence en vitamine B6 provoque chez l'animal, après ingestion de tryptophane, une excrétion d'acide xanthurénique, de cynurénine et de ses dérivés. En effet, le phosphate de pyridoxal intervient dans la transformation du tryptophane en dérivés nicotiniques ; il est la coenzyme de la cynuréninase qui catalyse la réaction : 3-hydroxycynurénine → acide 3-hydroxyanthranilique, précurseur de l'acide nicotinique dont l'amide est la vitamine PP. […] Lire la suite
DAM HENRIK CARL PETER (1895-1976)
En observant des hémorragies répétées chez des poulets soumis à un régime alimentaire très maigre, Dam découvre une vitamine liposoluble impliquée dans la coagulation du sang, et qu'il baptise vitamine K (1934). En 1938, collaborant avec le grand chimiste suisse Paul Kasser (Prix Nobel de chimie 1937), Dam obtient un extrait quasi pur de vitamine K, préparé à partir de luzerne. […] Lire la suite
RACHITISME
Le rachitisme simple correspond à une carence en vitamine D (forme D3 ou cholécalciférol) chez le nourrisson et l'enfant. Le diagnostic en est aisé, après constatation clinique et radiologique de lésions osseuses au niveau du crâne, des poignets, des chevilles et des jonctions chondro-costales, avec hypotonie musculaire. Dans cette forme banale, le traitement par la vitamine D entraînera habituellement une guérison avant l'apparition de déformations osseuses qui, elles, laisseraient de graves séquelles. […] Lire la suite
ENZYMES Cofacteurs de l'activité enzymatique
Les vitamines comme cofacteurs Enfin, les cofacteurs sont souvent des molécules organiques connues pour la plupart sous le nom de vitamines et dont le manque est à l'origine de pathologies sérieuses spécifiques : la plus anciennement connue, des marins, est le scorbut, lié à une carence en acide ascorbique ou vitamine C. Certaines vitamines sont en réalité des substrats apportés par l'alimentation et consommés lors de la production de substances spécifiques : c'est le cas de la plupart des vitamines liposolubles comme la vitamine A (rétinol), précurseur du groupe photosensible de la rhodopsine, mais aussi signal moléculaire lors de la croissance et de la différenciation embryonnaire ; la vitamine K, qui intervient dans la carboxylation du glutamate de certaines enzymes de la coagulation sanguine ; la vitamine D pour la formation des os ; la vitamine E qui fonctionne comme un antioxydant. […] Lire la suite
HAWORTH sir WALTER NORMAN (1883-1950)
En 1925, Haworth devint directeur du département de chimie de l'université de Birmingham, où il se tourna vers l'étude de la vitamine C, qui a une structure similaire à celle des sucres simples. En 1934, avec le chimiste britannique sir Edmund Hirst, il réussit à synthétiser cette vitamine, la première à être produite artificiellement. Cette réalisation non seulement constitua une contribution à la chimie organique, mais aussi rendit possible la production à bon marché de la vitamine C (ou acide ascorbique, comme l'appelait Haworth) pour des usages médicaux. […] Lire la suite
WINDAUS ADOLF (1876-1959)
En 1925, Windaus commence à s'intéresser activement aux relations potentielles entre la vitamine antirachitique, ou vitamine D, et les stérols. Windaus montre que la vitamine D est obtenue par coupure photochimique d'un stérol, l'ergostérol, présent en très petite quantité à côté du cholestérol naturel. Windaus détermine ensuite la structure des différentes vitamines D et étudie les conditions pour qu'un stérol se comporte comme une provitamine, c'est-à-dire puisse être transformé par réaction photochimique en vitamine. […] Lire la suite
HODGKIN DOROTHY MARY CROWFOOT (1910-1994)
La vitamine B12 est isolée du foie en 1948 et, la même année, Hodgkin commence le travail de détermination de sa structure ; le mémoire définitif est publié en 1957 et la vitamine B12 apparaît alors comme la plus grosse et la plus complexe molécule organique dont la structure ait été élucidée. Enfin, en 1969, Dorothy Hodgkin publie la structure tridimensionnelle de l'insuline, hormone comprenant cinquante et un aminoacides et dont Frederick Sanger avait déterminé l'enchaînement en 1955. […] Lire la suite
BÉRIBÉRI
Affection carentielle due au déficit en thiamine (ou vitamine B1), apparaissant surtout chez les populations dont l'aliment de base est le riz décortiqué. Les manifestations essentielles sont neurologiques (polynévrite) et cardiologiques (tableau progressif d'insuffisance cardiaque). Dans sa forme carentielle vraie, cette maladie est rare dans les pays développés ; mais la polynévrite et les myocardiopathies des alcooliques, où intervient un déficit en vitamine B1, ont été quelquefois appelées « béribéri occidental ». […] Lire la suite
EIJKMAN CHRISTIAAN (1858-1930)
Le concept de vitamine sera formulé en 1912 par Hopkins, colauréat du prix Nobel, comme une substance vitale non produite par l'organisme et qui doit par conséquent lui être apportée par l'alimentation. La vitamine antinévritique, ou vitamine B1, sera caractérisée en 1935 : elle correspond à la thiamine. […] Lire la suite
WALD GEORGE (1906-1997)
Chez Warburg, il montre la présence de vitamine A dans la rétine, ce que l'on pressentait après avoir observé qu'une carence en vitamine A entraînait une baisse de la vision nocturne chez l'homme et mesuré, dans la rétine du rat carencé, une diminution du taux de rouge ou pourpre visuel que Wald, après Kühne, appellera rhodopsine. À Zurich, il approfondit sa connaissance de la molécule de vitamine A, dont Karrer vient d'établir la structure, et, chez Meyerhof, où il se proposait de faire tout autre chose, l'arrivée, par erreur, d'une cargaison de grenouilles qu'il ne faut pas laisser perdre, le ramène à la rétine, où il découvre un dérivé de la vitamine A, qu'il appelle rétinène. […] Lire la suite
AVITAMINOSES
Funk, après avoir isolé le facteur antibéribérique en 1910, nomma « vitamine » cette molécule anticarentielle (vitamine B). Le béri-béri était donc la première avitaminose connue. D’autres furent découvertes ensuite, toujours causées par l’insuffisant apport alimentaire d’un facteur nutritionnel. Celui-ci constitue, dans la quasi-totalité des cas, un cofacteur (coenzyme) indispensable aux réactions chimiques du métabolisme. […] Lire la suite
SCORBUT
Dans la civilisation des aliments traités en vue de leur conservation prolongée, la vitamine C, détruite par la stérilisation à chaud, doit souvent être restituée au produit ainsi préparé : c'est un des exemples les plus courants de la nécessité de supplémenter un aliment ayant reçu un conditionnement industriel. […] Lire la suite
CALCÉMIE
La vitamine D joue également un rôle important dans la régulation de la calcémie. Le mécanisme des troubles de la calcémie se situe aux trois niveaux où agissent ces substances : absorption digestive du calcium, excrétion rénale, et surtout accrétion ou résorption osseuse calcique. Les variations pathologiques de la calcémie, outre leurs conséquences propres, ont une valeur d'orientation diagnostique importante dans un bon nombre d'affections. […] Lire la suite
CONCEPT UN GÈNE-UNE ENZYME
Tatum (1909-1975), il isole des mutants incapables de se développer sur ce milieu minimal, mais qui poussent sur un milieu complémenté d'un seul métabolite (par exemple, une vitamine), ce qui suggère qu'il ne leur manque que l'enzyme responsable de la synthèse de cette vitamine. L'analyse génétique confirmant que chacune de ces déficiences correspond à une mutation dans un unique gène, Beadle et Tatum montrent, en 1941, que les gènes sont impliqués dans la fabrication des enzymes. […] Lire la suite
PRIMEVÈRE
Fraîches, elles peuvent décorer les salades, où les très jeunes feuilles ont aussi leur place du fait de leur richesse en vitamine C. […] Lire la suite
NUTRITION
Bien que très faibles sur le plan quantitatif, les besoins en oligo-éléments minéraux sont impérieux, soit parce que certains sont nécessaires au fonctionnement des glandes endocrines (iode et thyroïde), soit qu'ils entrent dans la constitution des vitamines (cobalt et vitamine B12), soit qu'ils jouent le rôle de cofacteurs dans de nombreux systèmes enzymatiques (cf. […] Lire la suite
ÉGLANTIER
100 d'écorce de fruits d'églantier fournit la dose quotidienne de vitamine C nécessaire à l'homme. Cette décoction pourrait servir de remède antiscorbutique. C'est un breuvage très salutaire contre la grippe. La chaleur détruisant une partie de la vitamine, on pourrait préparer, à la saison, une conserve de fruits frais en broyant avec leur poids de sucre les cynorrhodons soigneusement débarrassés de leurs poils et de leurs graines. […] Lire la suite
SZENT-GYÖRGYI ALBERT (1893-1986)
Ses découvertes concernant les rôles joués par certains composés organiques, spécialement la vitamine C, dans l'oxydation des aliments par les cellules lui ont valu, en 1937, le prix Nobel de physiologie et médecine. […] Lire la suite
TODD ALEXANDER ROBERTUS (1907-1997)
En 1934, Todd rejoint l'université d’Édimbourg où il collabore à des recherches concernant, en particulier, la vitamine B1. En 1936, Todd obtient un poste à l'institut Lister à Londres et il y travaille sur la structure de la vitamine E, dont il réalisera plus tard la synthèse. En 1938, nommé professeur de chimie à l'université de Manchester, il y effectue des recherches sur les vitamines et commence ses études sur les nucléotides. […] Lire la suite
INSUFFISANCE MÉDULLAIRE
Ce trouble est parfois dû à un déficit en vitamine. Le déficit en vitamine B12 ou anémie de Biermer et le déficit en acide folique provoquent une absence de maturation du noyau des cellules alors que le cytoplasme évolue normalement. Les cellules apparaissent très grandes, et cette dissociation de maturation nucléocytoplasmique est caractéristique. […] Lire la suite
LEDERER EDGAR (1908-1988)
Puis, à Leningrad, Lederer découvrit une nouvelle vitamine A, la vitamine A2, extraite de poissons d'eau douce. Des contacts industriels lui fournirent un soutien matériel durant la période difficile des années 1930-1940. La firme Roure-Bertrand, de Grasse, finança ses travaux sur des ingrédients animaux pour la parfumerie, tels que l'ambre gris et le castoréum. […] Lire la suite
MURPHY WILLIAM PARRY (1892-1987)
Médecin hématologiste américain, né en 1892 à Stoughton (Wisconsin), professeur de médecine à l'université de Harvard, Murphy est connu pour ses travaux sur les anémies, en particulier l'anémie pernicieuse et son traitement oral à base d'extraits de foie cru dont l'activité thérapeutique devait être expliquée en 1948 par la présence de la fragile vitamine B12 dans le tissu hépatique. […] Lire la suite
BIOTINE
Vitamine du groupe B, appelée aussi vitamine H ou bios II. Elle a été isolée par F. Kögl et B. Tonnis en 1936 à partir du jaune d'œuf. Sa formule a été élucidée par V. du Vigneaud : c'est l'acide D-2′-oxo-(3,4)-imidazolido-2-tétrahydrothiopène valérique : Elle existe à l'état naturel. Sa synthèse fut réalisée aux laboratoires Merck par S. A. Harris et ses collaborateurs entre 1943 et 1945 à partir de la cystéine. […] Lire la suite
CARENCES NUTRITIONNELLES
À l'origine de cette insuffisance peuvent présider diverses causes : soit que l'alimentation ne comporte pas une quantité suffisante du nutriment en cause (carence d'apport) : le scorbut, par exemple, causé par l'absence de vitamine C dans le régime ; on en rapprochera les carences vitaminiques liées à la destruction de la flore intestinale par les antibiotiques, ainsi que la présence dans la ration d'anti-aliments naturels ou de toxiques ajoutés (tels les sulfites, destructeurs de thiamine) ; soit que ce nutriment, suffisant dans le bol alimentaire, ne soit pas, pour quelque raison mécanique ou enzymologique, absorbé au niveau des voies digestives (carence d'absorption) : la sprue, par exemple, s'accompagne d'une malabsorption des graisses, du calcium, du fer, des vitamines liposolubles ; soit que, fourni et absorbé normalement, il ne soit pas correctement utilisé au niveau cellulaire (carence d'assimilation) : mauvaise utilisation du glucose dans le diabète, ou du calcium dans l'adénomatose parathyroïdienne. […] Lire la suite
LUPUS TUBERCULEUX
Le traitement par la vitamine D2 (Charpy) et surtout la chimiothérapie antituberculeuse ont transformé le pronostic du lupus. […] Lire la suite
ARGOUSIER
, eléagnacées), spontané dans les Alpes et sur le littoral de la Manche et dont le fruit renferme quatre fois plus de vitamine C que le citron. En Europe centrale, on le cultive pour l'extraction de l'acide ascorbique. La baie acide de l'argousier, cueillie en automne, sert à préparer une gelée (exclure les graines, dures, laxatives) et un sirop antiscorbutiques et anti-infectieux, utiles en temps de grippe. […] Lire la suite
PASSIFLORE
coerulea, qui est aussi très riche en vitamine C), beaucoup de calcium. La plante, originaire d'Amérique tropicale, est entrée dans la matière médicale en 1867, à la suite des travaux de Phares, aux États-Unis. C'est un excellent sédatif nervin, sans effet stupéfiant ni toxicité, provoquant tout au plus une certaine hypotonie intestinale à doses excessives. […] Lire la suite
HARTNUP MALADIE DE
L'une des voies du métabolisme du tryptophane conduit à la synthèse d'acide nicotinique, ou niacine, vitamine du groupe B, dont le déficit entraîne la pellagre. Dans la maladie de Hartnup, le déficit touche le transport de l'acide aminé au niveau du tubule rénal, qui réabsorbe normalement le tryptophane dans la circulation. Il en résulte une augmentation de la concentration en tryptophane dans les urines et une diminution dans le sang, où le tryptophane est moins disponible pour la synthèse de niacine. […] Lire la suite
HYSOPE
Elle contient aussi un glucoside, le diosmoside, voisin de l'hespéridoside du zeste d'orange (à rôle de vitamine P), de la marrubiine, un taux important de choline, des sels de potassium. D'emploi très ancien, en particulier comme vulnéraire, l'hysope est surtout utile dans les affections bronchiques, passé le stade aigu (où elle se montrerait irritante). […] Lire la suite
STÉROÏDES
Dans la peau exposée au soleil, le déhydro-7-cholestérol se transforme en vitamine D3 par rupture, sous l'influence des rayons ultraviolets, du cycle B entre les carbones 9 et 10. De même, l'ergostérol et son dérivé dihydro-22, 23, exogènes, peuvent être respectivement transformés, par irradiation UV, en vitamine D2 et en vitamine D4. La vitamine D2 exogène est convertie dans le foie en vitamine D3, identique à celle biosynthétisée par l'organisme. […] Lire la suite
MÉTHÉMOGLOBINÉMIE
Le traitement de la méthémoglobinémie héréditaire consiste en l'administration de composés réducteurs comme la vitamine C ou le bleu de méthylène. Le traitement de la méthémoglobinémie acquise repose sur la suppression de l'agent causal. […] Lire la suite
ACIDES GRAS INDISPENSABLES
On nomme acides gras indispensables (ou essentiels) les trois acides gras insaturés : acide linoléique, acide linolénique, acide arachidonique ; le nom de vitamine F est encore quelquefois employé pour désigner ces substances, mais à tort, car, d'une part, elles n'agissent qu'à des doses relativement élevées (de 2 à 4 grammes par jour pour un homme adulte) ; d'autre part, un tel apport quantitatif a une valeur énergétique non négligeable. […] Lire la suite
POLYNÉVRITES
La polynévrite alcoolique, de loin la plus fréquente en France, est classée parmi les formes carentielles en raison du rôle que joue, dans ce cas, le déficit en vitamine B1. Si l'alcoolisme n'est pas en cause, on recherchera alors, entre autres, des étiologies toxiques (plomb, arsenic, maints produits industriels), infectieuses (diphtérie, devenue très rare), dysmétaboliques (diabète, insuffisance rénale chronique) ou histopathologiques (polynévrites associées à une collagénose ou à un cancer évolutif). […] Lire la suite
REICHSTEIN TADEUS (1897-1996)
Kendall a également travaillé sur la vitamine C ou acide ascorbique (première synthèse en 1933) et l'aldostérone, une autre hormone du cortex de la surrénale. […] Lire la suite
KUHN RICHARD (1900-1967)
Parallèlement à son enseignement, il a poursuivi ses recherches scientifiques consacrées essentiellement à la chimie organique et à la biochimie et il a reçu, en 1938, le prix Nobel de chimie pour ses travaux sur les caroténoïdes et surtout sur les vitamines : il a isolé les vitamines B2 et B6, synthétisé la vitamine A (1937), étudié les vitamines H et K. […] Lire la suite
SOLEIL ET SANTÉ
La vitamine D est par ailleurs incorporée dans les laits destinés aux nouveau-nés. En pratique, le rachitisme ne se rencontre plus guère sous nos latitudes que chez les jeunes enfants noirs des milieux défavorisés, qui n'ont pas bénéficié de ce traitement : en effet, la forte pigmentation de leur peau ralentit naturellement la synthèse de la vitamine D. […] Lire la suite
FLAVINE MONONUCLÉOTIDE (FMN)
Coenzyme flavinique dérivée de la riboflavine (vitamine B2). C'est une cotranshydrogénase qui représente le groupement prosthétique du « ferment jaune de Warburg et Christian ». Avec le flavine adénine dinucléotide (FAD), elle constitue le groupement actif des enzymes jaunes ou flaviniques qui participent aux processus d'oxydoréduction. Le FMN est formé par de la riboflavine, du ribose et de l'acide phosphorique. […] Lire la suite
AUTOTROPHIE & HÉTÉROTROPHIE
Quelques substances organiques leur sont indispensables : la vitamine B12, les constituants de la vitamine B1 (thiazol et pyrimidine). Si ces algues paraissent douées d'autotrophie pour la majeure partie de leur alimentation, il leur manque donc la possibilité de synthétiser quelques substances nécessaires à la vie, à la croissance et cette lacune les contraint à une vie hétérotrophique. […] Lire la suite
AMINOACIDES ou ACIDES AMINÉS
La D-aminoacide-oxydase est la première à avoir été isolée et la plus abondante ; son groupement prosthétique est la flavine-adénine-dinucléotide (FAD, dérivé de la riboflavine, vitamine B2). Presque tous les D-aminoacides sont désaminés, mais les L-aminoacides le sont également quoique à un taux très faible. La L-aminoacide-oxydase rénale ou hépatique possède comme groupement prosthétique la flavine mono-nucléotide (FMN, également issue de la vitamine B2). […] Lire la suite
RÉSERVES PHYSIOLOGIQUES Réserves animales
Le métal zinc semble intervenir dans la mobilisation, donc dans la disponibilité de la vitamine A. La vitamine B12 est, comme la vitamine A, stockée principalement dans le foie, de l'ordre de 3 mg dans le foie de l'homme. En raison de la faiblesse des besoins métaboliques, quelques microgrammes par jour, la réserve hépatique B12 est à très long terme (plusieurs années). […] Lire la suite
DU VIGNEAUD VINCENT (1901-1978)
En 1940, il montre que la biotine est en fait le composé nommé auparavant vitamine H. Malgré les très petites quantités de produit disponible, Du Vigneaud établit la structure bicyclique de la biotine en 1942, ce qui permet aux chimistes des laboratoires Merck d'en effectuer la synthèse dès 1943. La structure de l'oxytocine (ocytocine), hormone produite par le lobe postérieur de l'hypophyse, est établie par Du Vigneaud en 1953 après plusieurs années de travail : il a pu établir que cette hormone est une petite protéine composée par seulement huit aminoacides formant une structure cyclique, alors que les protéines sont en général constituées de plusieurs centaines d'aminoacides. […] Lire la suite
PERUTZ MAX FERDINAND (1914-2002)
La molécule la plus complexe résolue de cette façon est, en 1955, celle de la vitamine B12. Elle vaudra le prix Nobel à Dorothy Crowfoot-Hodgkin, cristallographe à Oxford et amie de Perutz, en 1964. Toutefois, cette méthode n'est pas applicable à l'hémoglobine, dont la molécule est 100 fois plus grosse que celle de la vitamine B12. En 1953, Perutz utilise la méthode du remplacement isomorphe, où les atomes lourds jouent aussi le rôle principal. […] Lire la suite
LACTONES ou OLIDES
De nombreux produits naturels (santonine, digitaline, vitamine C) contiennent un cycle lactonique qui joue un rôle de premier plan dans leurs propriétés physiologiques. Les lactones à fonction simple qui existent dans les produits végétaux sont souvent des lactones mégacycliques ; le cycle lactonique est responsable de leurs propriétés odorantes particulières et, de ce fait, elles sont utilisées en parfumerie. […] Lire la suite
NEUTROPÉNIES
Les neutropénies modérées (entre 500 et 2 000 polynucléaires par mm3) se rencontrent lors de splénomégalies (hypersplénisme) ou lors de carence en vitamine B12 (anémie de Biermer) ou d'acide folique. Dans ces cas elles s'accompagnent d'anémie et de thrombopénie. Lorsque la neutropénie est isolée, elle marque souvent un état infectieux — infections virales, quelques infections bactériennes (fièvre typhoïde, brucellose), quelques maladies parasitaires (paludisme, kala azar) — ou une maladie auto-immune (lupus érythémateux aigu disséminé. […] Lire la suite
TILLEUL
100 de vitamine C. Emollientes, antispasmodiques, sédatives, diurétiques, sudorifiques, antiscléreuses, elles s'emploient en infusion (de 10 à 20 grammes par litre ; de 5 à 10 grammes par litre pour les fleurs mondées de la bractée verte ; contact, un quart d'heure). Utiles dans les troubles nerveux, les migraines, les vertiges, les cardialgies, les insomnies, les spasmes gastriques, les vomissements nerveux ; en adjuvant dans la grippe, les fièvres éruptives. […] Lire la suite