« Toxines »
PLANTES GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉES ET RÉSISTANCE
produisant des toxines de Bt, est la stratégie « forte dose/refuge ». Cette mesure combine la culture de P.G.M., produisant d’importantes quantités de toxines, avec le maintien, au voisinage, de variétés non transgéniques. Ces parcelles de plantes conventionnelles sont appelées « zones refuges » car les insectes ravageurs peuvent s’en nourrir sans y succomber puisque ces variétés ne produisent pas de toxines de Bt. […] Lire la suite
Les médias de la recherche « Toxines » :
STAPHYLOCOQUES
Le second groupe de toxines élaborées par les staphylocoques concerne celles qui, malgré leur contribution très probable à la pathogénicité bactérienne, ont un rôle incertain dans les infections staphylococciques. Elles comprennent les hémolysines α, β, δ et les γ toxines (γ hémolysine et leucocidines). Toutes ces toxines ont été surtout détectées au niveau des souches de S. […] Lire la suite
CHARBON MALADIE DU
S'il est tardif, il sera insuffisant, les toxines étant déjà synthétisées abondamment et conduisant à la mort de l'hôte. Les toxines Les toxines représentent l'arme « spécifique » de B. anthracis, responsable des deux caractéristiques de la maladie : l'œdème et la mort. Trois protéines, sécrétées par la bactérie, donnent par combinaison binaire deux toxines, l'une œdématogène et l'autre létale (cf. […] Lire la suite
VENINS
L'inconvénient de ces toxines en thérapeutique vient de leur nature protéique et donc de leur caractère immunogène. […] Lire la suite
STREPTOCOQUES
Toxines immunocytotropes mitogènes (superantigènes) Ces toxines produites par S. pyogenes comprennent les toxines érythrogènes (TE) et des facteurs mitogènes vis-à-vis des lymphocytes T encore mal définis. Les toxines érythrogènes comprennent deux variétés sérotypiques A et C. La toxine A a été découverte par Dick et Dick en 1924. Les toxines A et C sont des protéines monocaténaires sécrétées, conjointement ou non, par la plupart des souches de S. […] Lire la suite
VIRULENCE BACTÉRIENNE
Ces toxines – et en particulier la toxine botulique – sont efficaces à des concentrations infimes, et leur utilisation potentielle comme arme biologique (bioterrorisme) est toujours crainte. D’autres toxines, enfin, peuvent s’introduire dans les bicouches lipidiques des membranes cellulaires, permettant l’échappement aux cellules immunitaires ou facilitant la dissémination de la bactérie. […] Lire la suite
ROUX ÉMILE (1853-1933)
Dès ce moment, il pense à l'utilisation thérapeutique de ces toxines qui immunisent les animaux, et il souligne leur analogie avec les enzymes. En outre, il constate qu'on peut atténuer leur toxicité. Puis il fixe les règles du diagnostic bactériologique de la diphtérie et, bien qu'aucune thérapeutique spécifique ne puisse encore être appliquée, il insiste sur la nécessité d'un diagnostic précoce. […] Lire la suite
ASILOMAR CONFÉRENCE D' (1975)
Le moratoire, que les scientifiques étaient priés de suivre de leur propre initiative, visait les expériences permettant de transférer, à des souches bactériennes, de nouvelles résistances à des antibiotiques ou des gènes de toxines. Il visait également l'emploi d'ADN issu de virus oncogènes (c'est-à-dire, susceptible de causer des cancers) dans des ADN se répliquant (des virus par exemple), dans la crainte de créer une épidémie de cancer. […] Lire la suite
ENTÉROCOLITES
L'entérocolite banale, associant une débâcle diarrhéique, de la fièvre et quelquefois des vomissements, est due à l'absorption d'aliments contenant certaines toxines microbiennes (staphylococciques le plus souvent). Des entérocolites (ou gastro-entérites) virales ont été signalées. Chez le nourrisson, ce type d'affection (la diarrhée « verte »), souvent dû à une entérobactérie du groupe des colibacilles, peut entraîner un état de déshydratation très grave et doit être soigné rapidement et énergiquement. […] Lire la suite
ÉRYSIPÈLE
Cependant, ce dernier est nécessaire afin d'éviter d'éventuelles complications, telles qu'une néphrite, des abcès sous-cutanés ou une septicémie due à des toxines bactériennes. L'antibiothérapie empêche par ailleurs la récurrence de la maladie et sa transmission. […] Lire la suite
KAWASAKI SYNDROME DE
La cause de ce syndrome reste inconnue ; le rôle de certaines bactéries produisant des toxines a été suggéré au début des années 1990. Le traitement du syndrome inflammatoire repose habituellement sur l'aspirine à forte dose. La plupart des enfants atteints présentent fièvre et éruption cutanée ; seuls 20 p. 100 connaissent des complications cardiaques, liées à une réponse immunitaire massive qui entraîne des lésions des vaisseaux cardiaques. […] Lire la suite
VOMISSEMENT
Citons, enfin, les vomissements déclenchés par une intolérance à certains médicaments, à maintes substances vénéneuses ou à diverses toxines microbiennes, sans oublier les fréquents vomissements psychogènes. Dans ce dernier groupe peuvent être rangés notamment les vomissements incoercibles de la grossesse non désirée ou grevée d'anxiété. Car, si l'utérus gravide constitue bien une masse pelvienne capable de déclencher des vomissements réflexes, ceux-ci ne dépassent pas normalement le degré d'un malaise fréquent. […] Lire la suite
ÉPIPHYSITES
Cette pathologie répond à des causes variées : causes dysplasiques, dans les grandes « dysplasies poly-épiphysaires », où les points d'ossification n'évoluent pas normalement, ont tendance à se morceler et à se nécroser, entraînant en fin de croissance des aplasies articulaires dont les plus graves siègent à la hanche (dysplasie spondylo-épiphysaire tardive) ; causes métaboliques, comme dans les mucopolysaccharidoses de Hurler et de Morquio, où les troubles du développement du squelette sont considérables ; causes pluri-factorielles, comme les nécroses épiphysaires infantiles liées au froid, aux gelures, voire aux toxines comme les nécroses épiphysaires de la maladie asiatique de Kashin-Beck ; causes cryptogénétiques, enfin, dans les formes mono-épiphysaires. […] Lire la suite
HASTINGS JOHN WOODLAND dit WOODY (1927-2014)
Il est également à l’œuvre dans la production brutale de toxines bactériennes lors d’une infection. John Woodland (dit Woody) Hastings naît le 24 mars 1927 à Salisbury (Maryland). Pendant ses études de biologie à l’université de Princeton (dont il reçoit un doctorat en 1951), il travaille avec E. Newton Harvey, un leader en matière de recherche sur la bioluminescence. […] Lire la suite
O.G.M. Les risques
Les toxines Bt, provenant de Bacillus thurengiensis, une bactérie du sol, sont très peu stables et elles ne ciblent qu'un nombre très restreint d'insectes. Ces toxines sont en effet des protéines qui se dégradent rapidement et ne résistent pas au système digestif de la plupart des espèces. Les toxines Bt se distinguent donc profondément des pesticides chimiques classiques et leur utilisation peut être considérée comme une des méthodes de la lutte biologique. […] Lire la suite
ADONIS, botanique
Dans les cardiopathies infectieuses, elle soutient le cœur tout en favorisant l'élimination des toxines. Employé prudemment, l'adonis ne provoque ni irritation ni accoutumance. L'infusion serait le mode d'administration le plus efficace (4 à 8 g de plante entière sèche, sans les racines, pour 250 g d'eau ; à prendre en trois à six fois dans les 24 h), mais la teinture permet un dosage plus sûr : 5 à 10 gouttes trois fois par jour sous surveillance médicale. […] Lire la suite
FASCIITE NÉCROSANTE
Ces facteurs comprennent les capsules de polysaccharides de ces bactéries, des protéines M qui entravent la phagocytose, des enzymes qui induisent une dégradation des tissus de l'hôte, et des toxines qui provoquent une surstimulation du système immunitaire, entraînant ainsi une fièvre et un choc septique. La fasciite nécrosante doit être traitée immédiatement après le diagnostic. […] Lire la suite
WIELAND HEINRICH OTTO (1877-1957)
Il examine ainsi les alcaloïdes de la morphine, de la strychnine, les pigments des ailes de papillons et il tente d'élucider la structure des toxines cardioactives du venin de crapaud et de certains champignons. Mais ses résultats les plus remarquables concernent l'élucidation de la structure des acides biliaires, molécules organiques complexes isolées de la bile d'êtres humains, de bovidés ou d'oies par Wieland et son ami Adolf Windaus (Prix Nobel de chimie 1928) qui va s'illustrer lui aussi dans l'étude de composés de même origine que les acides biliaires. […] Lire la suite
BOTULISME
Le bacille botulique est ainsi le seul exemple de germe non virulent, mais au pouvoir pathogène redoutable, lié à la production de la plus puissante des toxines actuellement connues. Cependant, cette conception classique a été remise en question. Après ingestion de l'aliment pollué, le microbe pourrait produire la toxine botulique dans l'intestin du sujet contaminé. […] Lire la suite
RÉSISTANCE D'UN INSECTE À UN PESTICIDE DE MAÏS O.G.M.
La période d’usage de ce maïs transgénique pour une seule toxine (des plants disposant de deux toxines ou davantage ont été créés) aura ainsi duré environ quinze ans. L'apparition de cette résistance était parfaitement prévisible, et quasi attendue. C'est une donnée constante de la biologie des insectes que la sélection de mutants résistants aux toxiques (biologiques comme chimiques). […] Lire la suite
CHANGEMENT CLIMATIQUE ET SANTÉ
Les cyanobactéries, dont certaines sécrètent des toxines irritantes pour la peau, ainsi que des neuro- et hépato-toxines, risquent de contaminer nombre de points d’eau. Ces contaminations, actuellement bien gérées, auraient des répercussions sur les zones de loisirs aquatiques, et sur les zones de captage d’eau potable. En mer et en zone lagunaire (élevage de fruits de mer), certaines micro-algues productrices de toxines prolifèrent à la faveur du réchauffement des eaux lors d’étés particulièrement chauds. […] Lire la suite
CAPRICORNE ou LONGICORNE
Certaines espèces présentent une coloration aux couleurs vives (coloration dite aposématique) destinée à avertir les prédateurs de leur toxicité qui est due à l'accumulation de toxines végétales à l'état larvaire ; d'autres sont mimétiques de guêpes ou se protègent grâce au camouflage, ressemblant soit à des feuilles, soit à l'écorce d'un tronc, soit même à des fientes d'oiseaux. […] Lire la suite
DORYPHORE
La coévolution entre le doryphore et les Solanacées, végétaux renfermant dans leurs tissus une très forte concentration de glycoalcaloïdes et autres toxines, est peut-être à l'origine de cette résistance. Parmi les méthodes utilisées aujourd'hui pour combattre le doryphore, on peut dénombrer l'alternance de cultures, l'installation de barrières physiques visant à empêcher les jeunes adultes de quitter le sol pour coloniser les champs, ou la lutte biologique avec des prédateurs naturels tels que la coccinelle Coleomegilla maculata, le carabe Lebia grandis ou la guêpe parasite Edovum puttleri. […] Lire la suite
SUGGESTION, psychologie
En effet, Bernheim en vient à désigner par là, aussi bien qu'idées et paroles, « nos instincts natifs, notre innéité, l'éducation, l'exemple, l'imitation, la persuasion, le sentiment, les émotions, les passions, les illusions, les erreurs, les impressions apportées par nos sens, les excitations cérébrales par l'alcool, les toxiques, les toxines, les impressions viscérales, [. […] Lire la suite
EHRLICH PAUL (1854-1915)
Il poursuit sur les bords du Main ses recherches sur les toxines bactériennes et les antitoxines qu'il prépare avec la ricine, la robine et l'abrine : il en déduit une méthode de titrage des antitoxines, et en tire les lois de l'immunité humorale, base de l'immunologie actuelle. Sachant que la plupart des colorants se fixent sur les micro-organismes et les tuent, il utilise les matières colorantes à des fins thérapeutiques. […] Lire la suite
RAMON GASTON (1886-1963)
Cependant, Ramon a à sa disposition des toxines microbiennes et les antitoxines contenues dans les sérums thérapeutiques, ainsi que quelques tubes et pipettes. C'est assez pour qu'il soit conduit à quatre découvertes fondamentales : la réaction de floculation (1922), les vaccins antidiphtérique et antitétanique connus sous le nom d'anatoxines (1923), les vaccinations associées et le principe de ce qu'on appelle aujourd'hui l'immunostimulation (1926). […] Lire la suite
GENÊT À BALAIS
Elle a une action protectrice contre les toxines diphtériques et tétaniques. On a prouvé récemment ses remarquables propriétés antivenimeuses, mises à profit depuis longtemps, de façon empirique, en Auvergne : la poudre de feuilles de genêt à balais immunise les rats contre une fois et demie la dose létale de venin de cobra (L. Binet). Cette plante peut servir en premier secours contre les morsures de vipères : décoction concentrée en usage interne ; cataplasme ou, mieux, suc de jeunes rameaux broyés en usage externe. […] Lire la suite
RÉCIFS CORALLIENS
Cela dépend de la quantité de toxines déjà ingérée. Il semble qu'il existe un seuil de tolérance au-delà duquel on devient malade. Généralement, les plus gros spécimens d'une même espèce sont les plus dangereux, ceux-ci ayant accumulé plus de toxines. En revanche, les poissons de profondeur ou les poissons pélagiques du large sont réputés sains. La ciguatera peut être contractée toute l'année. […] Lire la suite
PRIX NOBEL DE PHYSIOLOGIE OU MÉDECINE 2016
Ohsumi est licencié en biologie en 1967 à Tōkai et docteur de cette même université en 1974 pour des recherches sur des toxines produites par les colibacilles, les colicines. Il rejoint le groupe du biochimiste américain Gerald Edelman à New York en 1974 et mène des travaux très divers sur la réplication de l’ADN et la fertilisation in vitro avant d’étudier la génétique de la levure. […] Lire la suite
MILSTEIN CÉSAR (1927-2002)
Ils neutralisent et aident à l'éradication d'agents infectieux, de toxines, ou de cellules cancéreuses. Cette capacité remarquable qu'ont les anticorps à reconnaître pratiquement n'importe quelle molécule est liée à leur diversité, c'est-à-dire à l'extraordinaire hétérogénéité de leur structure. C'est l'étude de cette diversité et de ses fondements moléculaires qui a conduit Milstein et Köhler – lequel, à l'époque, était un jeune chercheur venu effectuer son stage postdoctoral dans le laboratoire de Milstein à Cambridge – à mettre au point l'obtention d'anticorps monoclonaux, découverte essentielle pour la biologie de la fin du xxe siècle. […] Lire la suite
DINOPHYCÉES
Il arrive que, sous l'action conjuguée de conditions écologiques favorables, certaines espèces marines, principalement du genre Gonyaulax, pullulent – on peut en compter jusqu'à un million par litre, donnant lieu au phénomène d'eaux rouges ou red tides – au point que les toxines qu'elles sécrètent (saxitoxine) peuvent provoquer une mortalité considérable des animaux du benthos et du plancton, ou rendre très dangereuse, pour l'homme, la consommation de coquillages ou de poissons. […] Lire la suite
CYANOBACTÉRIES ou CYANOPHYCÉES, anc. ALGUES BLEUES
Cela va de produits utiles comme des antibiotiques, des antiviraux et antitumoraux jusqu'à différentes toxines qui font l'objet, en France, d'une surveillance depuis l'année 2000, en raison du risque sanitaire. Trois types de toxines sont habituellement répertoriés dans les différents genres de cyanobactéries : les dermatoxines, les hépatotoxines et les neurotoxines. […] Lire la suite
ANIMAUX MODES D'ALIMENTATION DES
Par ailleurs, en consommant une vaste gamme de végétaux contenant éventuellement des toxines variées à des concentrations diverses, la probabilité pour un polyphage d'ingérer une forte concentration d'une seule et même toxine est réduite. Phytophagie et détoxication des métabolites secondaires toxiques Toutes les plantes contiennent des métabolites dits « primaires », et d'autres dits « secondaires ». […] Lire la suite
TÉTANOS
Mangalo ont préconisé dans cette perspective de préparer l'anatoxine tétanique en détoxiquant par le formol des toxines d'un degré élevé de pureté. Il n'existe d'immunité naturelle antitétanique ni chez l'homme ni chez le cheval (alors que de nombreux chevaux présentent une immunité naturelle antidiphtérique). Les ruminants présentent une immunité naturelle. […] Lire la suite
ROUXIELLA CHAMBERIENSIS
Elles peuvent agir par le biais de toxines, par prolifération ou encore grâce aux lésions des cellules de l’hôte. Au regard du tableau clinique présenté par les petits malades (un choc septique brutal) et du génome bactérien, Rouxiella chamberiensis agit presque certainement par l’intermédiaire d’une endotoxine. Bien qu’inconnue jusqu’à cet accident, Rouxiella chamberiensis est proche d’un petit nombre de bactéries connues. […] Lire la suite
PLASMIDES
Enfin, certains caractères codés par des plasmides jouent un rôle essentiel dans la pathogénicité et la virulence de la bactérie hôte : facteurs d'adhérence, production de toxines, d'hémolysines, capacité d'induire des tumeurs chez les plantes. Un plasmide peut coder, et c'est fréquemment le cas, à la fois pour la résistance aux antibiotiques et une ou plusieurs autres propriétés. […] Lire la suite
LABIÉES
Le romarin sécréterait des toxines racinaires inhibant la germination d'autres espèces. Parmi les lavandes sauvages, le L. stoechas caractérise, en France, les sols acides, les L. vera et latifolia sont fréquents dans les montagnes calcaires à faible altitude. On cultive en Provence un hybride stérile, le lavandin. Certaines Labiées tropicales sont étroitement liées à des milieux précis : ainsi, au Katanga, la « fleur-de-cuivre » (Haumaniastrum). […] Lire la suite
GANGRÈNES
D'autre part, à ces manifestations locales s'ajoute une toxémie grave, entraînant rapidement la mort ; elle est due à la résorption par l'organisme de la toxine, ou des toxines, que sécrètent les germes eux-mêmes et des multiples substances, également toxiques, qui proviennent de la destruction des tissus. Aspects cliniques des gangrènes infectieuses Gangrènes gazeuses Individualisées dès les guerres de l'Empire par D. […] Lire la suite
FUNGI IMPERFECTI
La mycoflore du sol est le siège de compétitions et d'antagonismes, manifestés par la sécrétion de toxines ou par le mycoparasitisme, qui tendent à l'éviction des espèces parasites et contribuent à l'équilibre de la biocénose. Beaucoup de spores de champignons se retrouvent, à l'état viable, dans l'atmosphère ; elles peuvent être à l'origine de réactions allergiques. […] Lire la suite
DIPHTÉRIE
En 1951, Freeman démontre que la production de toxines par C. diphteriae est liée à la présence d'un gène tox apporté par un bactériophage approprié. Il existe donc deux types de souches : les souches non toxinogènes, capables de provoquer une angine à fausses membranes et capables de se développer chez les sujets immuns puisque l'immunité antidiphtérique est antitoxique et non antibactérienne, et les souches rendues toxinogènes par un bactériophage approprié. […] Lire la suite
MICROBIOME ET SANTÉ
Quand elles prolifèrent, comme à la suite d’un traitement prolongé aux antibiotiques, ces bactéries deviennent pathogènes : elles dégradent le mucus qui recouvre et protège l’épithélium intestinal et sécrètent des toxines qui activent les cellules intestinales de l’immunité non spécifique. L’ensemble de ces actions cause des dommages tissulaires et une réponse inflammatoire. […] Lire la suite
MYCOSES
Dans d'autres cas, le parasite tue d'emblée les cellules pour se nourrir des restes morts de leur protoplasme ; il agit essentiellement, semble-t-il dans ce cas, par des émissions de toxines et d'enzymes qui altèrent la nature semi-perméable de la membrane plasmatique, entraînant alors une perte d'eau et de métabolites incompatible avec la survie de la cellule. […] Lire la suite
ALIMENTATION (Aliments) Risques alimentaires
L'extension de l'aire des poissons vecteurs, la thermo-stabilité des toxines, la gravité de certaines intoxications, enfin le rôle assigné au poisson dans certains programmes de supplémentation protéique dans le Tiers Monde font tout l'intérêt d'une étude approfondie des poissons toxiphores. Plus répandus sont sans doute les anti-aliments naturels, dont la découverte a résulté de la non-concordance de la mesure biologique de la valeur nutritive de certains aliments avec les données théoriques. […] Lire la suite
BACTÉRIOLOGIE
La bactériologie a pris naissance dans le sillage de la chimie, à partir du milieu du xixe siècle. Elle devait devenir en quelques décennies une science autonome sous l'impulsion de trois savants de génie : Louis Pasteur (1822-1895), qui a créé la bactériologie appliquée en ruinant la thèse de la génération spontanée ; Joseph Lister (1827-1913), qui a imposé l'hygiène médicale et développé la chirurgie en conditions antiseptiques, et Robert Koch (1843-1910), qui a mis au point la technologie des cultures microbiennes en milieu aseptique. […] Lire la suite
IMMUNOLOGIE
Dans plusieurs laboratoires, on avait essayé de neutraliser les toxines diphtérique et tétanique pour l'immunisation. C'est en 1924 que Ramon a mis au point un procédé de neutralisation convenable en supprimant la toxicité par une formolisation. Il désigna ces préparations atoxiques par anatoxines, tandis que les anglophones les appellent toxoïdes, comme l'avait proposé Ehrlich. […] Lire la suite
PHYTOPATHOLOGIE
Dans le cas des microorganismes, ce pouvoir pathogène s’exerce par l’intermédiaire de différentes molécules appelées effecteurs (protéines enzymatiques, toxines et autres déterminants), qui sont codées par de nombreux gènes dont l’expression est induite au contact de l’hôte. Les enzymes hydrolytiques (pectinases, cellulases, protéases, lipases, cutinases, etc. […] Lire la suite
FOIE
Hépatites toxiques et médicamenteuses Certaines intoxications peuvent être mortelles par suite d'une lésion du foie : c’est le cas, entre autres, des intoxications par le phosphore blanc de certains raticides, le tétrachlorure de carbone, les toxines de l'amanite phalloïde. De nombreux médicaments sont également susceptibles d'entraîner une hépatite dont la symptomatologie est tout à fait comparable à celle des hépatites virales. […] Lire la suite
MORTS CELLULAIRES
L'étude des structures tridimensionnelles des protéines BCL-2, BAX et BCL-XL a révélé que ces protéines présentent des similitudes avec des toxines bactériennes (comme les toxines diphtériques et les colicines) ainsi que la capacité de former des pores dans une bicouche lipidique. Par ailleurs, les protéines de la famille BCL-2 peuvent s'associer en homo- ou hétérodimères et moduler leurs activités anti- ou pro-apoptotiques en contrôlant la PMM. […] Lire la suite
PALUDISME ou MALARIA
Cette rupture s’accompagne de la libération de toxines à l’origine des accès fébriles, et de parasites qui envahissent d'autres globules rouges. Plusieurs évolutions semblables se succèdent ainsi. Un cycle globulaire dure deux jours pour P. vivax et P. falciparum, et la fièvre est alors de type « tierce », avec un accès thermique tous les deux jours. […] Lire la suite
PLANCTON
Enfin, une stratégie plus radicale, répandue chez les algues du groupe des dinoflagellés, consiste à accumuler des toxines qui rebutent ou empoisonnent les prédateurs. Le plancton, source de nourriture En assurant près de 45 p. 100 de la production primaire de la planète, le phytoplancton est un acteur majeur de la production de matière organique à partir de l'énergie du soleil et se trouve ainsi à la base de nombreuses chaînes alimentaires. […] Lire la suite