« Théétète »
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THÉÉTÈTE, Platon Fiche de lecture
- Écrit par Philippe GRANAROLO
- 1 122 mots
- 1 média
Le Théétète forme avec Le Sophiste et Le Politique un triptyque qui ébranle jusque dans ses racines la théorie des Idées. De la sensation à la connaissance ? Dans tous les dialogues antérieurs au Théétète, tels Hippias, Gorgias et à un moindre degré Protagoras, Platon brosse des portraits sévères et apparemment caricaturaux de ceux qu’il qualifie de « sophistes ». Lire la suite
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THÉÉTÈTE (env. 415-env. 369 av. J.-C.)
- Écrit par Barbara CASSIN
- 340 mots
Il faut joindre à cette donnée le témoignage de Proclus, qui, dans son Commentaire à Euclide, insère un catalogue des mathématiciens dressé par Eudème, où Théétète est rangé parmi ceux qui « augmentèrent le nombre des théorèmes et en firent un ensemble plus scientifique », et celui de Suidas selon lequel Théétète aurait le premier construit les cinq polyèdres réguliers. Lire la suite
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THÉODORE DE CYRÈNE (fin Ve-déb. IVe s. av. J.-C.)
- Écrit par Barbara CASSIN
- 202 mots
Son élève Théétète s'est chargé de la généralisation, et, probablement, d'une relative algébrisation de ses constructions. Lire la suite
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LEIBNIZ GOTTFRIED WILHELM (repères chronologiques)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 230 mots
Traductions en latin du Phédon et du Théétète de Platon. 1685 Révocation de l’édit de Nantes. Leibniz est nommé historiographe de la Maison de Brunswick. 1686 Discours de métaphysique (publié en 1846) et Correspondance avec Arnauld. 1703 Il commence la rédaction des Nouveaux Essais sur l’entendement humain (publiés en 1763). 1710 Essais de Théodicée. Lire la suite
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PLATON (repères chronologiques)
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 224 mots
— 370-— 347 Théétète, Parménide, Le Sophiste, Le Politique, Timée, Critias, Philèbe. — 367-— 366 Deuxième séjour à Syracuse auprès de Denys II, qui se traduit par un échec. — 361 – 360 Dernier séjour à Syracuse. Troisième échec. — 348-— 347 Mort de Platon alors qu'il est en train de rédiger Les Lois. Philippe II de Macédoine a commencé ses guerres contre les cités grecques. Lire la suite
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APORIE
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 803 mots
Mais à l'aporie initiale succède la plupart du temps l'aporie finale, l'échec de l'entreprise de définition des valeurs : ainsi les dialogues dont le but est une définition sont tous aporétiques (Grand Hippias, Lysis, Lachès, Euthyphron, Ménon, Théétète). C'est en considérant l'aporie finale que P. Ricœur confère une portée philosophique élargie à cette « structure d'échec » (Platon et Aristote) ; la forme aporétique d'un dialogue comme le Théétète « semble indiquer que la science, c'est ce qui manque aux connaissances humaines parcourues dans ce dialogue », et que, si « la chasse aux essences ne semble pas réussir », c'est peut-être que, contrairement à l'opinion traditionnellement accréditée, l'essence platonicienne n'est pas si éloignée de la position kantienne de l'inconditionné, « posé par la raison pour limiter les prétentions de la sensibilité. Lire la suite
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ANTISTHÈNE (env. 440-env. 370 av. J.-C.)
- Écrit par Pierre HADOT
- 232 mots
On ne peut que nommer les choses sans leur attribuer un prédicat différent de leur nom (Théétète, 201 e). Cette théorie du langage, qui ruine toute dialectique, toute possibilité de négation du verbe « être », donc toute contradiction, est peut-être à mettre en rapport avec le rejet par Antisthène de la logique et de la physique. Des trois parties de la philosophie, il ne reconnaissait comme légitime que l'éthique, c'est-à-dire la pratique de la vertu, qui consiste dans des actes et non dans des discours ou des études. Lire la suite
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DE L'ESSENCE DE LA VÉRITÉ et PLATON LE SOPHISTE (M. Heidegger) Fiche de lecture
- Écrit par Francis WYBRANDS
- 599 mots
Approche de l'« allégorie de la caverne » et du « Théétète » de Platon (ibid.), marqueront un nouveau point de départ dans la traduction des œuvres de Heidegger en français, tant ces livres apportent de lumières à la fois sur le cheminement du penseur et sur les sujets qu'il aborde. Contrairement à certaines idées reçues, Heidegger s'est intéressé à Platon à de nombreuses reprises : outre le cours sur Le Sophiste, il prononce en 1926 des leçons sur Les Concepts fondamentaux de la philosophie antique, donne en 1930 une conférence intitulée De l'essence de la vérité, consacrée à une lecture de l'allégorie de la caverne formulée dans La République, et, en 1934-1935, un cours sur L'Essence de la vérité. Lire la suite
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PRODICOS (entre 470 av. J.-C. et 460-apr. 399 av. J.-C.)
- Écrit par Barbara CASSIN
- 633 mots
Si Prodicos n'a « pas suffisamment éduqué » Socrate, c'est que l'éducation qu'il peut donner est insuffisante, convenant à ceux que la maïeutique socratique ne pourrait faire accoucher d'une science (Théétète, 151 b). C'est donc d'abord à travers le miroir déformant de Platon qu'on connaît la pensée de Prodicos : il enseignait la « rectitude des noms » (Euthydème, 277 e) et, en particulier, il faisait distinguer entre les synonymes apparents (Protagoras, 337 a et 340 e ; Lachès, 197 b ; et aussi Aristote, Topiques, B, 112 b 22), et ce jusque dans le vocabulaire technique de la médecine comme en témoigne Galien (De virt. Lire la suite
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MÉGARIQUE ÉCOLE
- Écrit par Olivier JUILLIARD
- 768 mots
On sait de façon certaine qu'Euclide défendait certains principes de l'éléatisme ; mais, d'autre part, il est probable qu'il subit l'influence de Socrate, ainsi qu'en témoignent certains passages du Théétète. Pour lui, le Bien est un, comme la vertu est une ; on lui donne, certes, plusieurs noms : la Sagesse, la Prudence, ou la Pensée (Nous). Cependant, il est unique, et rien hors de lui n'est réel. Lire la suite