« Théosophie »
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THÉOSOPHIE
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 5 362 mots
- 2 médias
On réserverait alors à la démarche inverse, qui consiste à connaître l'univers grâce à la connaissance qu'on a de Dieu, le terme de théosophie. Mais, pratiquement, et surtout à partir du xviiie siècle, c'est « théosophie » qu'on emploie généralement, pour nommer aussi bien la démarche pansophique. Au xviiie siècle, le mot et le concept de « théosophie » entrent dans le vocabulaire philosophique et se répandent largement. Lire la suite
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WEIGEL VALENTIN (1533-1588)
- Écrit par Bernard GORCEIX
- 603 mots
D'une manière générale, les liens complexes qui unissent ces lignes de force que sont la mystique, la théosophie, la philosophie romantique et l'idéalisme allemand, et qui forment une des histoires les plus remarquables de l'esprit humain, se devinent, se trahissent déjà dans l'œuvre du pasteur mystique et théosophe. Lire la suite
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DUTOIT-MEMBRINI JEAN-PHILIPPE DUTOIT dit (1721-1793)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 1 114 mots
Par Klinkowström, qu'il dirige spirituellement, il est mis en rapport avec le comte Frédéric de Fleischbein, qu'il va considérer comme son directeur pendant près de quinze années (de 1760 à 1774), malgré certains désaccords en matière de théosophie. À la mort de Fleischbein (1774), Dutoit se charge seul du fardeau de guider les âmes ainsi privées de leur directeur. Lire la suite
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STEINER RUDOLF (1861-1925)
- Écrit par Universalis
- 438 mots
Steiner est l'auteur de plusieurs ouvrages de réflexion, tels que Theosophie (1904, Théosophie), Wie erlangt man Erkenntnisse der höheren Welten ? (1904, L'Initiation) et Die Geheimwissenschaft im Umriss (1913, La Science de l'occulte), ainsi que d'une autobiographie (1924). Lire la suite
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KIRCHBERGER NIKLAUS ANTON (1739-1799)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 186 mots
Praticien bernois, Niklaus Anton Kirchberger n'a pratiquement pas laissé d'ouvrages, mais sa correspondance avec un grand nombre d'« illuminés » témoigne de son influence et constitue l'un des documents les plus précieux sur la théosophie au xviiie siècle. Ami de Rousseau dès 1762, il rencontre Goethe en 1779, mais ses préférences vont aux mystiques de son époque et à Böhme, qu'il contribue à faire connaître en Suisse. Lire la suite
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WILLERMOZ JEAN-BAPTISTE (1730-1824)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 706 mots
Willermoz a ainsi laissé un volumineux cahier manuscrit : Instructions aux élus-cohens, appelé encore Conférences de Lyon, recueil de notes intéressantes qui permettent de mieux comprendre cette théosophie et qui sont datées de 1774 à 1777. Une telle initiative ne ressemble guère à une trahison. N'en est-ce pas une, en revanche, que de donner à l'enseignement cohen une dimension maçonniquement œcuménique ? Car c'est bien à cela que Willermoz va s'employer. Lire la suite
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RUSSELL GEORGE WILLIAM, dit Æ (1867-1935)
- Écrit par Louis BONNEROT
- 249 mots
Yeats l'initia à la théosophie et c'est d'un mélange de mysticisme ésotérique et de mythologie irlandaise que sont composés ses premiers poèmes : Vers la maison, chants en passant (Homeward : Songs by the Way, 1894). Ce recueil, joint à la pièce consacrée à la grande figure légendaire Deirdre (1907), lui valut une place dans la renaissance celtique. Lire la suite
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RANSON PAUL (1864-1909)
- Écrit par Jean-Paul BOUILLON
- 262 mots
- 1 média
Très marquée par son intérêt pour la théosophie et les doctrines ésotériques (Christ et Boudha, 1890), sa peinture n'est pas toujours aussi satisfaisante : le dessin, assez proche, par l'utilisation des arabesques, du style ornemental de l'époque, est souvent compliqué et inutilement chargé ; et le coloris dur et heurté est loin d'avoir le charme des œuvres d'un Gustave Moreau (La Baignade ou Lotus, 1906, musée d'Orsay). Lire la suite
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FABRE D'OLIVET ANTOINE (1768-1825)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 991 mots
Dans ce livre plein de digressions, Fabre veut montrer l'universalité de la tradition, la valeur de la théosophie, l'impuissance de la philosophie. Surtout, il disserte sur la loi du Ternaire : Volonté et Destin sont soumis à la Providence, dont ils émanent ; la première s'exerce sur les choses à faire, le deuxième sur les choses faites, la troisième sur le présent, tout cela entrant dans l'Unité absolue pour constituer le Quaternaire pythagoricien. Lire la suite
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MORE HENRY (1614-1687)
- Écrit par Antoine FAIVRE
- 319 mots
Ce « platonicien de Cambridge » est un penseur qui intéresse à la fois l'historien des sciences religieuses et ceux de la théosophie, de la philosophie et même de la littérature anglaise. Henry More fut surtout un théosophe au sens le plus vrai et le plus pur de ce terme, en ce qu'il a cru obtenir une illumination métaphysique, une connaissance directe de la réalité ineffable qui se cache derrière les apparences sensibles ; on retrouve chez lui le thème des correspondances, les techniques contemplatives de libération spirituelle et l'idée de la supériorité de l'intuition sur le raisonnement. Lire la suite