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« Psychotrope »

  • Préciser avec l'index

  • PSYCHOPHARMACOLOGIE

    • Écrit par Nicolas HOERTEL, Pierre LAVAUD
    • 7 007 mots

    L’intégrité du fonctionnement de ces organes est donc nécessaire pour qu’un traitement psychotrope ne s’accumule pas à l’excès dans l’organisme. Un indicateur important, lors de la prescription d’un psychotrope, est sa demi-vie d’élimination, qui correspond au temps nécessaire pour obtenir une diminution de 50 % de la concentration plasmatique de celui-ci. Lire la suite 

  • OBÉSITÉ (psychologie)

    • Écrit par Catherine DEVIDAL
    • 1 132 mots

    Le traitement médicamenteux par fluoxétine (psychotrope de type inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine) a également sa place, notamment dans le cas de crises boulimiques. En ce qui concerne l’alimentation, l’entraînement à une prise alimentaire en pleine conscience et axée sur la reconnaissance des sensations de faim, de rassasiement et de satiété semble actuellement plus prometteur que tous les régimes restrictifs préconisés à ce jour. Lire la suite 

  • HYPOCONDRIE (histoire du concept)

    • Écrit par Michel GOUREVITCH
    • 1 292 mots

    C'est dans ces conditions qu'une chimiothérapie psychotrope adaptée revêtira toute son efficacité. Lire la suite 

  • PSYCHIATRIE DE LA PERSONNE ÂGÉE

    • Écrit par Frédéric LIMOSIN
    • 5 743 mots

    Ainsi, le risque de chute est majoré chez ceux prenant un traitement psychotrope, tandis que celui de faire un accident vasculaire cérébral est plus important chez ceux traités par antipsychotique. Avant de prescrire, ou de renouveler, un psychotrope pour une personne âgée, il est donc primordial de respecter soigneusement les règles suivantes : bien valider l'indication, privilégier la monothérapie et une posologie minimale efficace, respecter scrupuleusement les contre-indications et les durées de prescription, et enfin, surveiller régulièrement l'efficacité et la tolérance. Lire la suite 

  • TROUBLES DU CONTRÔLE DES IMPULSIONS

    • Écrit par Marc-Antoine CROCQ
    • 3 007 mots

    Une étude contrôlée par placebo a mis en évidence l’efficacité d’un médicament psychotrope pour réduire les impulsions et des actes de vol (Grant et al., 2009). Il s’agit de la naltrexone, un antagoniste des opiacés, qui influence l’innervation dopaminergique du nucleus accumbens (le centre de la récompense). Malgré les lacunes de cette étude – nombre total de patients limité à 25 et une durée ne dépassant pas huit semaines alors que la kleptomanie est une affection chronique –, l’effet thérapeutique de la naltrexone est l’un des arguments utilisés dans les modèles « addictifs » de la kleptomanie (Zerbo & Deringer, 2015). Lire la suite 

  • TROUBLES ADDICTIFS (ALCOOLISME, TABAGISME ET TOXICOMANIE)

    • Écrit par Georges BROUSSE
    • 11 440 mots
    • 5 médias

    Pour sa part, la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et conduites addictives (Mildeca) qualifie de drogue toute substance psychotrope ou psychoactive qui perturbe le fonctionnement du système nerveux central (sensations, perceptions, humeurs, sentiments, motricité) ou qui modifie les états de conscience et qui est susceptible d’entraîner une dépendance physique et (ou) psychique. Lire la suite 

  • PSYCHOMÉTRIE (tests et échelles d'évaluation en psychiatrie)

    • Écrit par Frédéric ROUILLON
    • 3 674 mots

    Ces derniers ne sont pas nécessairement le fait d’une détérioration inéluctable de type démentiel et peuvent résulter d’une incapacité transitoire, à la faveur d’un trouble dépressif ou anxieux ou d’une confusion mentale passagère, par exemple lors de la prise d’un toxique ou d’un médicament psychotrope. Les tests d’efficience peuvent évaluer spécifiquement certaines fonctions cognitives. Lire la suite 

  • REACH (Registration, Evaluation and Authorization of Chemicals)

    • Écrit par Pierre LASZLO
    • 8 046 mots
    • 3 médias

    Il suffit de rappeler ici que le 3,4-méthylène-dioxyméthylamphétamine (MDMA, plus connu sous le nom d'ecstasy – mais les comprimés vendus sous le nom d'ecstasy peuvent contenir de nombreuses autres molécules), molécule de synthèse dérivant du safrole, est un psychotrope, stimulant du système nerveux central, aux propriétés psychédéliques. Gardons-nous d'omettre les multiples substances allergènes, dont les pollens, ceux des arbres en particulier, fournissent des exemples bien connus. Lire la suite 

  • NERVEUX (SYSTÈME) Neurobiologie

    • Écrit par Jean-Marc GOAILLARD, Michel HAMON, André NIEOULLON, Henri SCHMITT
    • 13 752 mots
    • 11 médias

    Pour ne prendre que deux exemples, la cocaïne exerce son effet en empêchant la recapture d'un groupe de neuromodulateurs – les monoamines – ,tandis que le cannabis exerce son effet psychotrope en se liant à des récepteurs synaptiques normalement activés par un neurotransmetteur endogène. Là encore une prise chronique de ces substances peut se traduire par des modifications à long terme qui sont à la base des phénomènes de tolérance et peuvent entraîner une dépendance ainsi qu'un syndrôme de sevrage à l'arrêt de la prise de drogue. Lire la suite 

  • DROGUE

    • Écrit par Alain EHRENBERG, Olivier JUILLIARD, Alain LABROUSSE, Universalis
    • 12 156 mots
    • 6 médias

    Le refus de l'existence telle que se la représente le drogué (l'existence sociale) va jusqu'à la mort : mais cette mort elle-même est un leurre, l'équivalent exact du psychotrope, qu'elle remplace quand celui-ci manque (violence, crime, etc.) ou qu'il est pris en trop grande quantité (overdose). Depuis le milieu des années 1980, le développement du sida a donné à cette confrontation avec le risque de mort (échéance inéluctable lorsque la maladie s'est déclarée) une dimension toute nouvelle. Lire la suite