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« Non-violence »

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  • NON-VIOLENCE

    • Écrit par Jacques SEMELIN
    • 5 888 mots
    • 7 médias

    La non-violence peut être définie comme une doctrine de l'action collective qui préconise de ne pas recourir à la violence pour résoudre les conflits. Souvent confondue avec le pacifisme ou la résistance passive, la non-violence repose en réalité sur un rapport de forces, à travers la mise en œuvre de moyens de pression de nature politique, économique ou culturelle. Lire la suite 

  • VIOLENCE (notions de base)

    • Écrit par Philippe GRANAROLO
    • 3 527 mots

     » Il reste que, à l’exception de l’efficacité que la non-violence a su manifester en Inde sous la conduite de Gandhi, ou aux États-Unis sous la conduite de Martin Luther King, trop rares ont été les entreprises politiques efficientes inspirées par la non-violence. L’avenir de la non-violence dépend de la réponse (qui ne viendra peut-être jamais) à cette question majeure : existe-t-il ou non au fond de l’être humain une violence irrépressible, un « instinct » d’agression ou de destruction dont on oublie l’existence durant les parenthèses paisibles de l’histoire, mais qui finit toujours par reprendre le dessus ? Lire la suite 

  • VIOLENCE (philosophie)

    • Écrit par Marc CRÉPON
    • 6 581 mots
    • 4 médias

    Que nous le voulions ou non, nous en sommes les spectateurs engagés, les témoins embarqués. Nous ne pouvons faire comme si nous ne le savions pas et faire mine de ne pas voir et de ne pas entendre. Refuser la violence Proche ou lointaine, la violence nous oblige donc. Sans doute même n’est-il pas d’éthique crédible hors du refus radical qui s’impose à nous de nous en accommoder. Lire la suite 

  • AHIṂSĀ

    • Écrit par Anne-Marie ESNOUL
    • 465 mots

    Le mot sanskrit ahiṃsā, qui désigne, dans les religions de l'Inde, la non-violence (ou la non-nuisance) et même l'absence de toute intention de nuire, est composé du préfixe privatif a et de HIṂS, forme désidérative abrégée de la racine HAN (« frapper », « blesser », « tuer »). Ce terme est ancien ; il apparaît dans l'une des plus anciennes Upaniṣad — la Chāndogya upaniṣad (III, 17, 4), qui date du vie siècle avant J. Lire la suite 

  • VIOLENCE, notion de

    • Écrit par Philippe BRAUD
    • 1 462 mots

    Sans victime, il n'y a pas de violence. Or si l'on se place du point de vue de celle-ci, les coups reçus, les dommages infligés sont douloureux non seulement en raison de la meurtrissure du corps ou du coût de remplacement d'un bien détérioré, mais, plus fondamentalement, parce qu'ils mettent en évidence une vulnérabilité de l'être. Subir une violence, c'est échouer à se protéger ou à protéger ceux dont on se considère responsable, c'est se voir confronté à un sentiment de fragilité voire d'impuissance. Lire la suite 

  • LE RUBAN BLANC (M. Haneke)

    • Écrit par Pierre GRAS
    • 1 050 mots

    Splendeur du noir et blanc, puissance de l'évocation historique, dénonciation de la violence : trois qualités du Ruban blanc, le dixième long-métrage de Michael Haneke, palme d'or du festival de Cannes 2009. Le cinéaste autrichien, qui avait longtemps pris le parti de choquer par sa manière de peindre la violence – jusqu'au rejet par certains spectateurs de Funny Games (1997) ou de La Pianiste (2001) –, peut sembler assagi. Lire la suite 

  • VIOL

    • Écrit par Martine BABE
    • 402 mots

    Le viol est défini par l'article 222-23 du nouveau Code pénal comme « tout acte de pénétration sexuelle, de quelque nature qu'il soit, commis sur la personne d'autrui par violence, contrainte, menace ou surprise ». Pour constituer le viol, trois éléments sont retenus : — il faut un acte matériel, c'est-à-dire l'existence de rapports sexuels (à défaut de cet acte, il n'y aura que tentative de viol ou attentat à la pudeur) ; — le deuxième élément est la violence ; le viol n'est constitué qu'en l'absence de consentement de la victime ; la violence peut être physique, mais également morale ; un abus d'autorité est considéré comme une violence ; — enfin, le troisième élément retenu pour caractériser le viol est l'intention coupable de l'auteur de l'infraction ; il faut une volonté de réaliser l'acte et la connaissance de son illégalité. Lire la suite 

  • VIOLENCE SYMBOLIQUE

    • Écrit par Gérard MAUGER
    • 1 353 mots

    Dans sa forme initiale, la « violence symbolique » est une violence cachée, qui opère prioritairement dans et par le langage, et plus généralement dans et par la représentation, elle suppose la méconnaissance de la violence qui l’a engendrée et la reconnaissance des principes au nom desquels elle s’exerce, elle impose un triple arbitraire (celui du pouvoir imposé, celui de la culture inculquée, celui du mode d’imposition), violence déguisée, elle s’exerce non seulement par le langage, mais aussi par les gestes et les choses, auxiliaire des rapports de force, elle ajoute sa force propre aux rapports de force. Lire la suite 

  • LANZA DEL VASTO JOSEPH JEAN LANZA DI TRABIA-BRANCIFORTE dit (1901-1981)

    • Écrit par Paul-Jean FRANCESCHINI
    • 470 mots
    • 1 média

    Au nom de la non-violence, il dénonçait toutefois les attentats qui « desservent notre cause en prétendant la servir ». De sa conviction essentielle, il tirait un lyrisme religieux et prophétique qui lui permit de mériter pleinement le titre de poète dont il se réclamait volontiers. Il dirigea fermement sa communauté des « gandhiens de l'Occident », dont s'inspirent plusieurs autres groupes, principalement dans le midi de la France, l'ensemble comportant plusieurs centaines de militants actifs. Lire la suite 

  • GIRARD RENÉ (1923-2015)

    • Écrit par Pierre PACHET
    • 2 537 mots
    • 1 média

    À l'horizon de cette libération brille l'utopie d'un monde délivré du désir et de la rivalité entre les hommes (il dénoncera plus tard « la violence et le mensonge inséparables de tout ordre humain », quitte à renoncer par la suite à l'idée d'un espace « non sacrificiel »). Utopie dont on pourrait trouver un exemple dans la « passion stendhalienne » ou dans la véritable émotion esthétique chez Proust, émotion qui « n'est pas désir, mais cessation de tout désir, retour au calme et à la joie ». Lire la suite