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« Narration »

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  • PAVIĆ MILORAD (1929-2009)

    • Écrit par Universalis
    • 332 mots

    Dans Paysage peint avec du thé (1988), c'est une grille de mots croisés – ainsi que le recours aux arcanes du tarot – qui vient servir de support à la narration. Dans L'Envers du vent (1991), la réversibilité passe par la distinction entre les sexes puisque la même histoire est racontée selon le point de vue de ses deux personnages, Héro et Léandre. Lire la suite 

  • POINT DE VUE, littérature

    • Écrit par Jean-Yves POUILLOUX
    • 403 mots
    • 1 média

    Sur ce modèle il élabore l'une des histoires les plus subtiles qui soient : Le Tour d'écrou (The Turn of the Screw, 1898), récit dans lequel le narrateur, par le fait même de sa narration, devient sujet de l'énigme que comporte tout récit. Cette forme de récit élude la question de l'auteur proprement dit, dans la mesure où celui-ci se trouve relayé par un personnage fictif qui assume la responsabilité de la narration. Lire la suite 

  • MO YAN (1955- )

    • Écrit par Chantal CHEN-ANDRO
    • 1 031 mots
    • 1 média

    Mo Yan lui emprunte l'abandon de la linéarité du récit, les points de vue multiples de la narration, l'importance accordée aux sensations brutes. La lecture de Cent Ans de solitude de Gabriel Garciá Márquez jouera également un rôle notable. Le foisonnement de ce récit marqué du sceau du réalisme magique influencera l'écriture de Mo Yan. Ainsi, cette propension à la digression se traduit chez lui par le biais de récits dans le récit ou d'associations d'idées : autant de procédés qui creusent, en profondeur, la narration. Lire la suite 

  • SALAMMBÔ, Gustave Flaubert Fiche de lecture

    • Écrit par Philippe DULAC
    • 1 141 mots

     » En marge de la narration historique, c'est donc une intrigue de nature « opératique », qu'on pourrait rapprocher de celle de Norma ou d'Aïda, que développe Flaubert. L'écrivain tira d'ailleurs de son roman un livret qu'il souhaitait proposer à Berlioz ou à Verdi. Ce fut Ernest Reyer qui le mit en musique (1890) ; Moussorgski ébaucha lui aussi un opéra sur le sujet. Lire la suite 

  • NARRATIF ART

    • Écrit par Marie-José MONDZAIN-BAUDINET
    • 978 mots

    Par ailleurs, si la narration implique le temps, c'est-à-dire un fort ancrage dans la réalité, l'art implique l'artifice et la création d'un monde imaginaire souvent illusoire. Autrement dit, l'art narratif se situe au cœur même de l'activité humaine : là où le groupe se constitue une mémoire, une histoire, mais aussi où il se donne une science et des représentations idéologiques. Lire la suite 

  • DESCRIPTION, notion de

    • Écrit par Elsa MARPEAU
    • 985 mots

    Elle apparaît alors comme un morceau isolé, que l'on peut séparer du reste de la narration. Cette conception rhétorique de la description comme ornement explique la méfiance persistante des théoriciens à son égard. Jusqu'au xixe siècle, elle doit constituer, au sein du récit, un moment utilitaire où le narrateur explique, expose, sans se perdre dans la prolifération verbeuse. Lire la suite 

  • TITAN, Jean Paul Fiche de lecture

    • Écrit par Christian HELMREICH
    • 971 mots

    Jean Paul construit sa narration autour de moments forts à tonalité utopique : descriptions fluides des rêves d'Albano (« Enfin, dans la fraîcheur des heures d'après-minuit, il sentit ses sens fatigués et déficients entraînés vers la montagne magnétique du sommeil. – Mais quel rêve le suivit sur ce paisible mont ! Il était couché sur le cratère du mont Hekla. Lire la suite 

  • IVOI PAUL DELEUTRE dit PAUL D' (1856-1915)

    • Écrit par Jean-Paul MOURLON
    • 127 mots

    Sur le plan littéraire, d'Ivoi est un imitateur de Jules Verne et, bien qu'il n'ait pas l'ampleur visionnaire de ce dernier, ses ouvrages, par l'aisance de leur narration, par la vigueur de leur action, par les qualités d'imagination dont ils font preuve, font de lui un des disciples les plus doués de Jules Verne ; aussi ses œuvres se lisent-elles toujours avec beaucoup de plaisir. Lire la suite 

  • TOUSSAINT JEAN-PHILIPPE (1957- )

    • Écrit par Dominique VIART
    • 1 088 mots
    • 1 média

    L'insignifiance d'histoires réduites à de simples anecdotes, la narration brève et fragmentée moquent dans une langue soutenue une tradition littéraire avide de drames moins dérisoires, ce qui vaut à l'auteur l'étiquette de « minimaliste ». Lui-même préfère parler de narration infinitésimale. L'Appareil photo (1989) porte à son comble cette dérision du roman en offrant dès l'incipit un récit aussi drôle que déceptif : celui d'un personnage inadapté au monde, dont l'esprit vagabond déploie toutes sortes de virtuosités linguistiques et d'aphorismes humoristiques dans les lieux et les situations les plus incongrus. Lire la suite 

  • FOCALISATION, littérature

    • Écrit par Alain BRUNN
    • 1 085 mots
    • 1 média

    Il se substitue aux expressions « point de vue », « vision », « aspect » ou « champ », et reprend ainsi à son compte ce que la critique anglo-saxonne appelle « focus of narration » (Brooks et Warren). Il sert à rendre compte d'un des « modes » du récit (G. Genette), c'est-à-dire de la façon dont est réglée l'information donnée au lecteur dans le roman ou, plus précisément, à répondre à la question « qui voit ? ». Lire la suite