« Matérialisme - Idéalisme - Réalisme - Nominalisme »
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RÉALISME, philosophie
- Écrit par Jean LARGEAULT
- 6 999 mots
Le matérialisme, sorte de réalisme physique, comporte un postulat supplémentaire ; il identifie matière et réalité sans être capable d'élucider la nature de la matière.On qualifie indifféremment de réalisme ou d'idéalisme la doctrine platonicienne qui attribue aux idées formes une réalité indépendante, tant des substrats qui les portent que des individus qui en acquièrent une connaissance (du reste imparfaite). Lire la suite
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PHILOSOPHIQUES SYSTÈMES
- Écrit par Jacques MOUTAUX
- 6 747 mots
Aux assertions fondamentales, qui ont pour domaines d'individus les idées, les individus et les propriétés sensibles, les événements, les actions de l'esprit et ses représentations, correspondent donc les six classes fondamentales de philosophies : réalisme, conceptualisme, nominalisme des choses, nominalisme des événements, intuitionnisme, scepticisme. Lire la suite
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LANGAGE PHILOSOPHIES DU
- Écrit par Jean-Pierre COMETTI, Paul RICŒUR
- 23 538 mots
- 9 médias
L'intérêt pour la langue est un trait dominant de la philosophie contemporaine. Non que nos contemporains soient les premiers à découvrir le langage. Celui-ci a toujours été à la place d'honneur dans la philosophie, tant il est vrai que la compréhension que l'homme prend de lui-même et de son monde s'articule et s'exprime dans le langage ; les sophistes grecs sont sans doute les premiers à en avoir pris une conscience aiguë ; Socrate cherche les « définitions », c'est-à-dire le sens permanent de nos mots et de nos phrases ; Platon, dans le Cratyle, s'interroge sur la « justesse » des mots et établit, dans le Théétète et Le Sophiste, que c'est la structure complexe de la phrase, faite d'un entrelacs du nom et du verbe, qui seule permet la fausseté, qui est le pouvoir de dire faux, de dire ce qui n'est pas. Lire la suite
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PHILOSOPHIE
- Écrit par Jacques BILLARD, Jean LEFRANC, Jean-Jacques WUNENBURGER
- 21 137 mots
- 10 médias
Nul ne se demande « pourquoi des mathématiciens ? », dès lors que les mathématiques sont reconnues comme science. Mais « pourquoi des philosophes ? » ne revient pas à la question beaucoup plus classique « pourquoi la philosophie ? » à laquelle il est habituellement répondu par quelques variations sur un thème aristotélicien : argumenter contre une philosophie est encore philosopher. Lire la suite