« Irréligion »
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ORLÉANS PHILIPPE duc d' (1674-1723) régent de France (1715-1723)
- Écrit par Louis TRENARD
- 541 mots
Mais quand les calamités fondent sur le royaume : incendies, peste de Marseille, effondrement du système de Law, le pays souffre et gémit, on accuse l'irréligion du Régent. La sagacité et la finesse de Dubois dans les affaires, l'énergie intermittente du Régent et l'absence de toute opposition organisée font que la monarchie reste debout. Louis XV est sacré en février 1723 et il garde Philippe d'Orléans comme ministre jusqu'à la mort de ce dernier, survenue à la fin de la même année. Lire la suite
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HESCHEL ABRAHAM JOSHUA (1907-1972)
- Écrit par Françoise ARMENGAUD
- 867 mots
L'irréligion n'est pas un opium mais un poison [...]. Si nous ne sommes pas les ministres du sacré, nous sommes les esclaves du mal. » Il fait une déclaration de « guerre incessante et universelle contre tout ce qui est vulgaire, contre la glorification de l'absurde ». Il recommande de ne pas substituer la philosophie à la religion (comme l'ont fait Spinoza et Mendelssohn) et de ne pas se contenter d'analyser l'expérience religieuse (à la manière de l'anthropologie de la religion). Lire la suite
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RELIGION La sécularisation
- Écrit par François-André ISAMBERT
- 3 423 mots
- 1 média
Si l'on entend ainsi par sécularisation le développement d'un secteur d'activité qui échappe à l'emprise religieuse, il est important de distinguer du précédent ce sens plus élaboré : on a trop souvent fait de l'extension du domaine séculier un indice d'irréligion. De nombreux théologiens, comme on le verra de façon plus précise, font au contraire de la sécularisation le signe d'une maturité et de la religion et de la société (H. Lire la suite
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DIEU Par-delà théisme et athéisme
- Écrit par Henry DUMÉRY
- 1 583 mots
En cette seconde moitié du xxe siècle, ce n'est pas la religion qui bredouille et l'irréligion qui parle haut et clair. C'est l'homme occidental, qu'il soit croyant ou incrédule, qui change d'attitude et de langage. Il renonce à corriger une idéologie par une idéologie meilleure. Il voudrait sortir de toute idéologie. Le peut-on ? La question est là, elle n'est que là. Lire la suite
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FEBVRE LUCIEN (1878-1956)
- Écrit par Bertrand MÜLLER
- 2 118 mots
- 1 média
Dès ses premiers articles sur l’irréligion de Rabelais ou sur la Réforme en France et son ouvrage sur Luther (Un destin, Martin Luther, 1928), il inscrit son questionnement dans une perspective sociale et culturelle large que résumera imparfaitement la notion d’histoire des mentalités. Toutefois, il ne parviendra pas à réaliser l’ambitieux programme d’ouvrages sur l’histoire religieuse du xvie siècle qu’il proposa à Henri Berr pour la collection « L’Évolution de l’humanité ». Lire la suite
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HENRY MAURICE (1907-1984)
- Écrit par Marc THIVOLET
- 783 mots
Maurice Henry a soutenu jusqu'au bout, et de la manière la plus intransigeante, quelques-unes des valeurs du surréalisme qu'il jugeait fondamentales : le rêve, l'érotisme, l'irreligion... Il les défendra contre André Breton lui-même que pourtant il admirait. Lorsque ce dernier invite l'écrivain catholique Michel Carrouges aux réunions du groupe surréaliste après la publication de son ouvrage sur Les Machines célibataires, Maurice Henry se retire. Lire la suite
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ATHÉISME
- Écrit par Edmond ORTIGUES
- 3 062 mots
Mais, grosso modo, on pourrait traduire par « religion » et « irréligion » ce qu'ils appelaient « piété » et « impiété ». Pour comprendre ce qu'étaient les délits d'impiété, il faut se rappeler que, pour toute l'Antiquité, y compris le judaïsme, la religion est un ensemble d'observances rituelles. Les dieux ont droit au culte, de sorte que la piété est une partie de la justice. Lire la suite
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CATHOLICISME LIBÉRAL ET CATHOLICISME SOCIAL
- Écrit par René RÉMOND
- 7 280 mots
L'effort des catholiques libéraux implique un pari sur la nature du mouvement : ils ne pensent pas que son association avec l'anticléricalisme ou même l'irréligion soit indissoluble ; elle est, à leurs yeux, le fruit contingent des circonstances et ils ne désespèrent pas de la rompre en rendant la liberté à ses véritables origines, qui sont chrétiennes. Lire la suite
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CAODAÏSME
- Écrit par Paul LÉVY
- 1 291 mots
- 1 média
Invoqué en 1927, le poète Li Taibo révéla qu'en dépit de l'immortalité et de l'irreligion actuelles, Cao Daï subsistait et qu'il avait jadis fondé les cinq branches de la « Grande Voie » : celles du confucianisme, du culte des génies, du christianisme, du taoïsme et du bouddhisme. En raison du rapprochement spatial des peuples et de leur antagonisme croissant, de la multiplicité des religions, Cao Daï décida de les réduire à l'unité primordiale. Lire la suite
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BOUILLON DUCHÉ DE
- Écrit par Hervé PINOTEAU
- 1 323 mots
- 1 média
Centre d'idées révolutionnaires, avec ses imprimeries d'ouvrages subversifs, Bouillon déversa sur l'Europe un flot d'irreligion et d'immoralité tandis que son duc, maçon, faisait connaître l'orient de Bouillon. Avant la Révolution, Godefroi III régnait sur neuf lieues carrées et 12 000 habitants, château et dépendances ayant garnison française, le conseil souverain du duché siégeant d'ailleurs à Paris en l'hôtel de Bouillon. Lire la suite
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