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« Hystérie »

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  • HYSTÉRIE (histoire du concept)

    • Écrit par Thérèse LEMPÉRIÈRE
    • 7 609 mots
    • 1 média

    Hystérie de conversion et hystérie d'angoisse Sous le terme hystérie d'angoisse, Freud isola une variété particulière de névrose dont le symptôme central est la phobie ; il en souligna la similitude structurale avec l'hystérie de conversion. En effet, dans l'un et l'autre cas l'action du refoulement tend essentiellement à séparer l'affect de la représentation. Lire la suite 

  • CORPS Le corps et la psychanalyse

    • Écrit par Monique DAVID-MÉNARD
    • 3 971 mots

    Aussi Freud affirma-t-il, à propos de la constipation de l'Homme aux loups, qu'on retrouvait régulièrement un petit morceau d'hystérie au fondement de la névrose obsessionnelle. Le recours à la notion de conversion rend ce petit morceau d'hystérie invisible. Et, si la conversion est fondamentale, le terme même de conversion ne convient plus : Freud en usa pour décrire le passage dans le corps d'un affect qui ne reste pas dans le domaine psychique. Lire la suite 

  • DÉFENSE, psychanalyse

    • Écrit par Odile BOMBARDE
    • 1 296 mots

    Ce n'est que par l'effet de la substitution défensive qu'elle est projetée vers l'extérieur et attribuée à une perception dans l'hystérie d'angoisse, ou que, dans l'hystérie de conversion, l'investissement pulsionnel est transposé dans l'innervation du symptôme. Comme Freud le précisera en 1926 dans Inhibition, symptôme et angoisse, le terme de refoulement devrait être conservé pour certaines névroses, comme l'hystérie, « le vieux concept de défense » englobant tous les processus de « la protection du moi contre les revendications pulsionnelles ». Lire la suite 

  • TRANSFERT, psychanalyse

    • Écrit par Pierre KAUFMANN
    • 3 159 mots

    Plus précisément, la première période de l'histoire du transfert chez Freud serait inaugurée par l'évocation des « liaisons erronées » des Études sur l'hystérie, la personne de l'analyste étant destinée au rôle de représentation réceptrice, et par L'Interprétation des rêves spécifiant l'appartenance de la représentation transposée à l'inconscient, celle de la représentation réceptrice au préconscient. Lire la suite 

  • BREUER JOSEF (1842-1925)

    • Écrit par Catherine CLÉMENT
    • 441 mots

    En 1895, celui-ci publie avec Freud les Études sur l'hystérie, où l'on voit progressivement le traitement de l'hystérie se dégager de l'hypnose au profit du seul recours au langage et à la parole. Mais Breuer supporte mal les idées de Freud, avouant qu'il se sent devant celui-ci « comme une poule devant un aigle » : il résiste en particulier à l'idée que la sexualité est à l'origine de tous les troubles névrotiques. Lire la suite 

  • DÉFENSE MÉCANISMES DE

    • Écrit par Pierre-Paul LACAS
    • 663 mots
    • 1 média

    La notion de défense est présente chez Freud dès le début de ses recherches ; ainsi, dans ses Études sur l'hystérie (1895) : « Une condition indispensable à l'apparition de l'hystérie est qu'il y ait incompatibilité entre le moi et la représentation qui le confronte. J'espère pouvoir montrer ailleurs comment des troubles névrotiques découlent des modes divers adoptés par le moi pour se débarrasser de cette incompatibilité. Lire la suite 

  • BABINSKI JOSEPH (1857-1932)

    • Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
    • 622 mots

    Dans le service de Charcot, qui soignait ce que l'on rassemblait à l'époque sous le nom d'hystérie, il distingue les paralysies hystériques des paralysies organiques, et à partir de 1893 il recherche les signes objectifs des maladies organiques permettant de les distinguer des névroses (Démembrement de l'hystérie traditionnelle, 1909). En 1896, il découvre le signe universellement connu maintenant sous le nom de signe de Babinski : inversion du réflexe cutané-plantaire en rapport avec une perturbation du faisceau pyramidal, qui se traduit par l'extension du gros orteil. Lire la suite 

  • BINET ALFRED (1857-1911)

    • Écrit par Jacques PERSE
    • 1 368 mots
    • 1 média

    Rappelons seulement ses études sur le témoignage en justice, la graphologie, les corrélations morphologiques et physiologiques de la vie mentale, les théories de Freud et Jung qu'il fut l'un des premiers en France à signaler, l'analyse critique des idées de Babinski sur l'hystérie, la psychologie des grands calculateurs et des joueurs d'échecs, la création littéraire illustrée par des enquêtes auprès d'auteurs dramatiques tels que Dumas fils, Eugène Brieux, Paul Hervieu, François de Curel. Lire la suite 

  • J. M. CHARCOT ENSEIGNE LA NEUROLOGIE À LA SALPÊTRIÈRE

    • Écrit par Bruno HALIOUA
    • 187 mots
    • 1 média

    Le plus célèbre d'entre eux fut, en 1885, Freud, dont l'intérêt pour les origines psychologiques de la névrose fut stimulé par l'emploi que faisait Charcot de l'hypnose en vue de découvrir une base organique à l'hystérie. Parmi les livres les plus connus de Charcot, on peut citer Leçons sur les maladies du système nerveux (5 vol., 1872-1883) et Iconographie de la Salpêtrière (1876-1880). Lire la suite 

  • VALÉRIANE

    • Écrit par Pierre LIEUTAGHI
    • 220 mots

    Elle est indiquée dans les névroses, l'insomnie, l'hystérie, les convulsions, « tous les cas d'hyperexcitabilité psychique et sensorielle » (Leclerc). Adjuvant dans l'épilepsie, elle est utile aussi dans les affections nerveuses de l'estomac et de l'intestin (où elle se montre de surcroît vermifuge). La teinture alcoolique est le mode d'administration à préférer : de 5 à 15 grammes par jour. Lire la suite