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« Empirisme »

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  • EMPIRISME

    • Écrit par Edmond ORTIGUES
    • 13 324 mots
    • 1 média

    L'empirisme défini comme théorie de l'évidence confirmative Finalement, qu'est-ce que l'empirisme ? En dehors de la formule très générale qui affirme que nos informations sur le monde viennent de l'expérience, il est difficile de trouver une définition qui soit valable dans tous les cas. Ceux qui croient trouver dans la philosophie anglaise du xviie et du xviiie siècle le modèle de l'« empirisme classique » pensent que l'empirisme est une théorie de la connaissance à la manière kantienne, sauf en ce qu'elle refuse d'admettre l'existence de synthèses a priori. Lire la suite 

  • EMPIRISME, sociologie

    • Écrit par Louis PINTO
    • 1 051 mots
    • 4 médias

    Refusant les réalités cachées, l’empirisme se propose de « sauver les phénomènes », utilisant la théorie comme un simple moyen de décrire correctement la réalité observée, de montrer des régularités, de relier des faits apparemment disparates. L’empirisme peut être critiqué pour la confiance accordée aux « prénotions », aux données telles qu’elles se donnent. Lire la suite 

  • QUASI-EMPIRISME, mathématique

    • Écrit par Jean-Paul DELAHAYE
    • 1 237 mots

    Associé souvent à un antifondationnalisme, le quasi-empirisme est sans doute appelé à jouer un rôle de plus en plus important en mathématiques au fur et à mesure que l'usage de l'ordinateur se généralisera. Cependant, il semble aujourd'hui que le quasi-empirisme manque d'une élaboration philosophique avancée qui, allant au-delà de la provocation et de la glorification des pratiques inductives et expérimentales opérées grâce à l'ordinateur, produise, indépendamment de l'antifondationnalisme et sans le sociologisme qui lui est souvent associé, une nouvelle compréhension du travail du mathématicien et de ses rapports aux outils de calculs modernes. Lire la suite 

  • EXPÉRIENCE

    • Écrit par Pascal ENGEL
    • 7 147 mots
    • 1 média

    Chacun de ces projets illustre des difficultés semblables de la version fondationnaliste de l'empirisme. Le second projet est le plus original, parce qu'il cherche à obtenir le même résultat que la déduction transcendantale kantienne, mais par des moyens confinés au cadre strict de l'empirisme (Vuillemin, 1971 ; Granger, 1984 ; Proust, 1986). Dans l'Aufbau, Carnap entreprend de « constituer » l'ensemble des concepts de notre connaissance du monde à partir des vécus élémentaires de l'expérience. Lire la suite 

  • PUTNAM HILARY (1926-2016)

    • Écrit par Christiane CHAUVIRÉ
    • 939 mots

    Le réalisme qui, depuis les années 1970, lui paraît, dans une version non métaphysique, une cause à défendre, domine de plus en plus la philosophie de Putnam qui, dans les années 1990, se rapproche du réalisme d'Aristote, de l'esprit réaliste de Wittgenstein, ou de l'empirisme radical de William James, lequel a le grand mérite dans les Essais d'empirisme radical (1904) de supprimer toute interface entre les facultés cognitives (déterminant la perception) et le monde extérieur en dépeignant ceux-ci comme agissant en osmose. Lire la suite 

  • LE MOT ET LA CHOSE, Willard van Orman Quine Fiche de lecture

    • Écrit par Jean-Pierre COMETTI
    • 962 mots

    Publié en 1953, Le Mot et la chose (Word and Object) enrichit, tout en la dépassant, la critique de l'empirisme que Quine avait inaugurée dans sa brève étude de 1950 : « Les Deux Dogmes de l'empirisme ». Quine y montrait que la distinction entre propositions analytiques et propositions synthétiques, entre des énoncés vrais indépendamment de l'expérience et des énoncés vrais en fonction de leur seule signification, ainsi que le vérificationnisme, autour desquels le positivisme logique avait édifié sa théorie de la science, se heurtaient à d'insurmontables difficultés, et devaient donc être abandonnés. Lire la suite 

  • LETTRES PHILOSOPHIQUES, Voltaire Fiche de lecture

    • Écrit par Michel DELON
    • 1 082 mots
    • 1 média

    Cet esprit novateur, libre de toute censure, s'affirme chez le chancelier Bacon, théoricien de l'expérience (12), chez Locke, théoricien de l'empirisme qui définit l'individu par ses expériences et non plus par une quelconque naissance ou essence (13), et chez Newton, théoricien de la gravitation universelle (14 à 17). Face à cette pensée de l'empirisme, Descartes risque d'apparaître comme le « romancier » de la philosophie. Lire la suite 

  • KANT EMMANUEL, en bref

    • Écrit par Francis WYBRANDS
    • 212 mots
    • 1 média

    L'empirisme, par excès de réalisme, faute d'avoir distingué l'a priori de l'a posteriori, ne peut déboucher que sur le scepticisme ; l'idéalisme, faute de s'être interrogé sur les limites de nos pouvoirs de connaître, aboutit à des pensées qui dépassent de loin nos possibilités. Qu'ils soient post-, néo- ou anti-kantiens, tous les philosophes, depuis lors, se verront dans la quasi-obligation de se situer par rapport aux exigences de la critique – examen du « pouvoir de la raison en général considéré par rapport à toutes les connaissances auxquelles elle peut s'élever indépendamment de l'expérience » – qui aura ainsi ouvert une nouvelle époque dans la pensée. Lire la suite 

  • NÉO-POSITIVISME ou POSITIVISME LOGIQUE

    • Écrit par Gilles Gaston GRANGER
    • 3 405 mots
    • 1 média

    L'empirisme L'expérience, en tant qu'elle se résout en sensations, telle est en effet, pour les néo-positivistes, la source unique du contenu de nos connaissances. Il n'y a pas de jugements synthétiques a priori ; toute proposition valide a priori est analytique, c'est-à-dire que sa vérité ne dépend que des propriétés du langage. Il est vrai qu'un philosophe pourtant proche par ses origines du néo-positivisme, Willard Van Orman Quine, a poussé si loin la critique du langage que la distinction entre analytique et synthétique s'estompe, et que son empirisme tend vers un pragmatisme. Lire la suite 

  • AJDUKIEWICZ KAZIMIERZ (1890-1963)

    • Écrit par Françoise ARMENGAUD
    • 725 mots

    Par son empirisme radical, il a cherché à fonder une structure de la science sans aucun élément a priori ; par son conventionnalisme radical, il a fait des différentes doctrines philosophiques autant de manifestations de langages différents. Pour la connaissance d'Ajdukiewicz, le lecteur français dispose de son article « Le Problème du fondement des propositions analytiques », in Studia logica, 1958. Lire la suite