« Ekphrasis »
-
-
Filtrer les résultats par type
-
-
PAUL LE SILENTIAIRE (VIe s.)
- Écrit par Jean GOUILLARD
- 143 mots
Les historiens de l'art continuent d'interroger la Description (Ekphrasis) que fit Paul de la nouvelle Sainte-Sophie, description en neuf cents hexamètres, composée à l'occasion de la consécration de cet édifice, en 563. Lire la suite
-
DESCRIPTION
- Écrit par Jean-Michel ADAM
- 3 152 mots
La sophistique sacrée de ce dernier, celle de Louis de Cressolles ou de Le Moyne, la « rhétorique des peintures » de saint Ignace, le modèle de rhétorique dévote du jésuite anglais Richard Crashaw intitulé Bulla ont l'ekphrasis pour principe générateur de leur rhétorique d'imagination et d'amplification. C'est donc tout naturellement contre l'ekphrasis et l'amplification épidictique que les critiques se concentrent. Lire la suite
-
DESCRIPTION, notion de
- Écrit par Elsa MARPEAU
- 985 mots
En Grèce, l'ekphrasis, description littéraire d'une œuvre d'art – réelle ou imaginaire – au sein de la fiction, se présente elle-même comme un art en concurrence avec la peinture. Son but, comme dans la description du bouclier d'Achille au chant XVIII de L'Iliade (env. viiie siècle av. J.-C.) d'Homère, est de rivaliser avec les arts de l'image. Elle apparaît alors comme un morceau isolé, que l'on peut séparer du reste de la narration. Lire la suite
-
DESCRIPTION (esthétique)
- Écrit par Christine PELTRE
- 1 138 mots
L'Antiquité en offre des exemples fameux sous la forme de l'ekphrasis, développement qui fait voir, par le pouvoir expressif de la poésie ou de la prose, une œuvre d'art réelle ou imaginaire. Ce terme grec, qui indique l'action d'« exposer », d'« expliquer en détail », trouve son illustration dans le passage de L'Iliade évoquant les scènes représentées sur le bouclier d'Achille, ou, plus tardivement, dans La Galerie de tableaux de Philostrate, au début du iiie siècle après J. Lire la suite
-
HISTOIRE NATURELLE. LIVRE XXXV, Pline l'Ancien Fiche de lecture
- Écrit par Adrien GOETZ
- 1 070 mots
Pline lu par les artistes À l'inverse de l'ekphrasis, dont la description du bouclier d'Achille par Homère est le grand modèle de référence, qui vise à donner à une œuvre un équivalent littéraire susceptible, autant qu'elle, d'être admiré, l'exercice de transposition en peinture des descriptions de Pline n'est pas devenu une figure de style. La Calomnie d'Apelle de Botticelli (musée des Offices, Florence), tableau savant et complexe, s'inspire pourtant directement de Pline et de Lucien. Lire la suite
-
APELLE (IVe s. av. J.-C.)
- Écrit par Adrien GOETZ
- 2 450 mots
- 1 média
La Calomnie de Botticelli, la plus célèbre des œuvres qui s'inspirent de la description de Lucien, réalise l'inverse de l'ekphrasis antique. La transposition d'art traditionnelle, dont la description par Homère du bouclier d'Achille constitue le modèle, se veut en effet description ornée d'une œuvre d'art – au point que le texte se substitue à l'objet et suscite seul l'admiration. Lire la suite
-
VIES DES MEILLEURS PEINTRES, SCULPTEURS ET ARCHITECTES, Giorgio Vasari Fiche de lecture
- Écrit par Martine VASSELIN
- 1 251 mots
- 1 média
Vasari ne cesse en effet d'affirmer l'importance capitale de mécènes généreux et de protecteurs éclairés qui fournissent aux artistes les occasions de montrer leur virtù (leur caractère) et de rivaliser d'inventivité : les Médicis sont intimement liés à cette histoire, qui est aussi un éloge politique et un témoignage de reconnaissance personnelle Des biographies d'un type nouveau Vasari combine de façon plaisante et variée des récits sur les artistes qu'il veut soustraire à l'oubli (leurs origines et leurs maîtres, leurs amitiés, leurs compagnonnages, leurs voyages et les commandes reçues) et des catalogues plus ou moins nourris d'œuvres, dont certaines font l'objet d'évocations enthousiastes sur le mode de l'ekphrasis (description éloquente), comme si les protagonistes et les lieux en étaient réels. Lire la suite
-
LA LITTÉRATURE ARTISTIQUE. MANUEL DES SOURCES DE L'HISTOIRE DE L'ART MODERNE, Julius von Schlosser Fiche de lecture
- Écrit par François-René MARTIN
- 1 212 mots
Littérature de « recettes » techniques, art poétique ou encore littérature de guides, l'historiographie médiévale est parvenue à conserver les genres majeurs du discours sur l'art que l'Antiquité avait formulé : l'éloge (encomium), la description (ekphrasis) et le récit périégétique. La littérature artistique trouvera ensuite son foyer principal en Italie, ce qu'aborde longuement Schlosser, depuis les premiers pas dans le xive siècle toscan, chez Cennino Cennini, jusqu'aux théoriciens de la première Renaissance (Ghiberti, Alberti), des premiers biographes au grand édifice que forment les Vies de Vasari. Lire la suite
-
ASHBERY JOHN (1927-2017)
- Écrit par André BLEIKASTEN
- 1 856 mots
L'ekphrasis, la description du portrait, se repliant sur elle-même en une sévère et séduisante méditation sur le passé et le présent, sur la ressemblance et la différence, sur l'identité et la répétition, reprend en abyme toutes les grandes interrogations de la poésie moderne. Depuis Self-Portrait in a Convex Mirror, qui allait devenir pour la poésie postmoderne américaine le texte fétiche, ce que The Wast Land, de T. Lire la suite
-
CRITIQUE D'ART, Antiquité gréco-romaine
- Écrit par Agnès ROUVERET
- 4 815 mots
L'ekphrasis ou l'œuvre absente La rencontre d'Encolpe et du vieux poète Eumolpe dans la pinacothèque permet à Pétrone de résumer et de mettre en scène, non sans une certaine ironie, tous les apports de la critique d'art précédemment définis : analyse « xénocratéenne » des tableaux des vieux maîtres qui culmine avec Apelle (lxxxiii), histoire et mort de l'art classique (lxxxviii), variation sur le thème de l'ut pictura poesis, à propos d'un tableau figurant la prise de Troie (lxxxix-xc). Lire la suite
- 1
- 2