Abonnez-vous à Universalis pour 1 euro

« Bioénergétique »

  • Préciser avec l'index

    • Filtrer les résultats par type

  • MITCHELL PETER DENNIS (1920-1992)

    • Écrit par Paul MAZLIAK
    • 794 mots

    C'est pourtant ce que fit le chimiste anglais Peter Mitchell qui révolutionna ensuite la bioénergétique. Il développa en effet dans les années 1960 une « théorie chimiosmotique » avec laquelle il rencontra d'abord le scepticisme général avant de convaincre en moins de dix ans toute la communauté scientifique, grâce à des arguments théoriques et expérimentaux. Lire la suite 

  • BIOSYNTHÈSE DE L'ATP

    • Écrit par Paul MAZLIAK
    • 240 mots

    La théorie émise par Peter Mitchell (1920-1992), qu'il baptisa théorie chimiosmotique, bouleversa la bioénergétique. Jusqu'alors, on considérait que l'oxydation des substrats respiratoires dans les mitochondries était couplée avec la synthèse endergonique (consommatrice d'énergie) d'ATP (adénosine triphosphate) par phosphorylation de l'ADP : ADP (adénosine diphosphate) + phosphate + énergie → ATP. Lire la suite 

  • MICHEL HARTMUT (1948- )

    • Écrit par Georges BRAM
    • 329 mots

     Oesterhelt, un spécialiste de bioénergétique et des protéines membranaires. Michel travaille à mettre au point des méthodes pour obtenir ces protéines membranaires sous formes cristallisées. Leur cristallisation est un problème difficile, en raison de la nature en grande partie hydrophobe de leurs structures. Par ailleurs, il ne suffit pas d'obtenir un cristal, encore faut-il que celui-ci soit d'une qualité qui permette d'interpréter les données obtenues par diffraction. Lire la suite 

  • SIDÉROBACTÉRIALES ou FERROBACTÉRIES

    • Écrit par Jacques POCHON
    • 1 116 mots

    Leur physiologie et leur bioénergétique posent encore des problèmes mal résolus, car leur culture au laboratoire est difficile et l'isolement de   la plupart des espèces aléatoire. Enfin, d'un point de vue pratique, elles peuvent intervenir directement ou indirectement dans certains phénomènes d'obstruction des canalisations et de corrosion des métaux. Lire la suite 

  • LEHNINGER ALBERT L. (1917-1986)

    • Écrit par Pierre KAMOUN
    • 589 mots

     Lehninger est également connu comme fondateur de la bioénergétique : il crée le mot et le concept un an après la rédaction de son tout premier livre, The Mitochondrion (c'est-à-dire le chondriome, compartiment intracellulaire consitué par les mitochondries). Ce sont ses travaux sur ces organites qui, à la fin des années 1940 et au début des années 1950, lui apporteront une grande notoriété internationale. Lire la suite 

  • THIOBACTÉRIALES

    • Écrit par Jacques POCHON
    • 1 504 mots
    • 1 média

    Bioénergétique Toutes ces bactéries, sauf les Beggiatoales, utilisent l'énergie lumineuse grâce à deux types de pigments. Cette photosynthèse bactérienne ne libère pas d'oxygène comme chez les plantes, mais la réaction exige un donateur exogène d'électrons (DH2), oxydé au cours du processus : DH2 est ici l'hydrogène moléculaire, ou un composé minéral du soufre tel que H2S, S2O3 :dans cette dernière réaction, la variation d'énergie libre ΔF′0 est égale à + 15 kcal. Lire la suite 

  • BIOPHYSIQUE

    • Écrit par Claude Michel GARY-BOBO
    • 6 413 mots

    Les points de vue, les objectifs et les méthodes changent ; les recherches d'essentiellement structurales deviennent de plus en plus fonctionnelles au fur et à mesure que le niveau de complexité s'accroît et que l'on aborde les grandes fonctions vitales, reproduction et développement, métabolisme et bioénergétique, motilité, excitabilité. Avec l'étude de ces superstructures, on change d'échelle de grandeur et la microscopie électronique joue un rôle important, en permettant de visualiser de manière relativement directe leur organisation. Lire la suite 

  • HÉMOGLOBINE

    • Écrit par Max Ferdinand PERUTZ
    • 3 883 mots
    • 7 médias

     bioénergétique). Avec ses 2 500 atomes de carbone, azote, oxygène, hydrogène et soufre, la myoglobine, plus simple que l'hémoglobine, possède une structure tridimensionnelle qui fut la première à être élucidée, par J. C. Kendrew et ses collaborateurs. Elle a pour seule fonction de permettre la liaison chimique labile entre son unique atome de fer et une molécule d'oxygène : O2. Lire la suite 

  • CHOLESTÉROL

    • Écrit par Marc PASCAUD, Jacques ROUFFY
    • 5 932 mots
    • 11 médias

    bioénergétique), est inhibé par une trop forte concentration de cholestérol. L'accumulation intracellulaire pathologique de cholestérol, associé à d'autres lipides, résulte d'apports excessifs ou de défauts du catabolisme. Les xanthomes affectent différents tissus particulièrement la peau et l'os. L'athérome, dépôt de cholestérol dans la paroi des artères, est impliqué dans le développement de l'athérosclérose. Lire la suite 

  • MORTS CELLULAIRES

    • Écrit par Jean-Luc PERFETTINI
    • 5 795 mots
    • 2 médias

    Parallèlement à la libération de ces facteurs protéiques apoptogéniques et à l'activation des caspases, la PMM cause une chute du potentiel transmembranaire mitochondrial et déclenche une catastrophe bioénergétique causée par un arrêt de la phosphorylation oxydative et une accumulation des espèces oxygénées réactives (ROS). La PMM peut également survenir lorsque les caspases ne sont pas activées et initier une mort cellulaire indépendante des caspases à la suite de la perte des fonctions mitochondriales et de la libération de l'AIF et de l'endonucléase G. Lire la suite