« Atrabile »
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TEMPÉRAMENTS INDIVIDUELS
- Écrit par Georges TORRIS
- 515 mots
Ce lien a été pressenti dès l'Antiquité puisque le mot « tempérament » (du latin temperamentum), à l'origine synonyme et doublet de « température », et introduit en français par un chirurgien qui enseignait au xvie siècle (Jean Canappe, 1537), signifia d'abord « mélange équilibré » ; il servit à traduire le grec chrasis (crase), au sens hippocratique et surtout galénique d'une santé résultant de l'équilibre des quatre humeurs fondamentales : le sang, la bile, l'atrabile et la pituite. Lire la suite
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GALIEN CLAUDE (131 env.-env. 201)
- Écrit par Jacqueline BROSSOLLET
- 687 mots
Cependant, il avait tendance à expliquer les maladies par l'influence exercée par les quatre éléments (eau, air, terre, feu) et les quatre qualités physiques (chaud, froid, humide, sec) sur les quatre humeurs (sang, bile, pituite, atrabile). Sa thérapeutique est diététique et médicamenteuse, et son étude des plantes médicinales gardera le nom de « pharmacie galénique ». Lire la suite
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JONSON BENJAMIN dit BEN (1572-1637)
- Écrit par Henri FLUCHÈRE
- 872 mots
Les humeurs sont les quatre fluides de la vieille physiologie (sang, phlegme, bile et atrabile) dont la prédominance dans le corps détermine le tempérament. Lorsque l'équilibre est rompu, l'individu devient bizarre, baroque, pour tout dire il cultive quelque folie. Ainsi se développent les manies, les passions, les obsessions — et les porteurs de ces germes se muent en personnages de comédie. Lire la suite
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HIPPOCRATE DE COS (460-env. 370 av. J.-C.)
- Écrit par Jacques JOUANNA
- 6 854 mots
- 1 média
Tant que l'hippocratisme a été connu à travers Galien, la théorie hippocratique par excellence fut celle des quatre humeurs (sang, phlegme, bile jaune et bile noire, ou atrabile) composant la nature de l'homme à laquelle on ajoutait celle des quatre tempéraments suivant la prédominance de l'une de ces quatre humeurs. Paradoxalement, à la suite de Galien, on attribuait à Hippocrate, comme théorie fondamentale, ce qui était l'œuvre de son disciple Polybe. Lire la suite
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MÉDECINE Histoire
- Écrit par Charles COURY
- 8 963 mots
- 19 médias
Les maladies résultaient d'une « dyscrasie » entre quatre « humeurs » cardinales – sang, pituite, bile et atrabile –, perturbation dont les effets dépendaient du « tempérament » de l'intéressé. Galien n'en a pas moins développé l'étude de l'anatomie chez l'animal et inauguré la physiologie expérimentale. S'il a péché par excès de dogmatisme et commis l'erreur d'inférer systématiquement de l'animal à l'homme, il a eu le mérite de faire la synthèse de toutes les acquisitions médicales de l'Antiquité. Lire la suite