« Aspirine »
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ASPIRINE ET CANCER
- Écrit par Chantal GUÉNIOT
- 2 074 mots
- 1 média
L'action anti-Cox de l'aspirine est ainsi une des principales pistes pour expliquer l'effet préventif de ce médicament. La diminution du risque de métastases pourrait être liée à d'autres mécanismes, notamment à l’effet antiagrégant plaquettaire de l'aspirine. Le rôle des plaquettes dans le développement des métastases a été démontré chez la souris, de même que la fonction préventive de l'aspirine. Lire la suite
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ASPIRINE ou ACIDE ACÉTYLSALICYLIQUE
- Écrit par Georges BRAM, Universalis
- 806 mots
- 4 médias
L'aspirine bloque en outre la production des hormones et des messagers moléculaires qui transmettent l'information « douloureuse », ce qui explique son action analgésique. Du fait de l'extension de ses contre-indications, l'usage de l'aspirine comme antalgique et antipyrétique tend à être remplacé par le paracétamol, lequel n'a cependant pas les mêmes propriétés pharmacologiques que l'aspirine. Lire la suite
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VANE JOHN R. (1927-2004)
- Écrit par François CHAST
- 933 mots
Les travaux du pharmacologue britannique John Vane sont à l'origine de l'adoption par les cardiologues d'un vieux médicament : l'aspirine. L'intérêt de son administration à faible dose pour la prévention des accidents cardio-vasculaires (coronariens ou cérébraux) repose sur l'impact de l'aspirine sur les enzymes de régulation de la production des prostaglandines. Lire la suite
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KAWASAKI SYNDROME DE
- Écrit par Universalis
- 230 mots
Le traitement du syndrome inflammatoire repose habituellement sur l'aspirine à forte dose. La plupart des enfants atteints présentent fièvre et éruption cutanée ; seuls 20 p. 100 connaissent des complications cardiaques, liées à une réponse immunitaire massive qui entraîne des lésions des vaisseaux cardiaques. L'administration intraveineuse de gammaglobulines dans les dix premiers jours de l'évolution permet de prévenir l'atteinte coronarienne plus efficacement que l'aspirine. Lire la suite
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HYPERHIDROSE
- Écrit par Universalis
- 171 mots
Elle peut également faire suite à la prise d'aspirine, l'absorption d'alcool ou d'une boisson chaude. La sueur profuse est l'un des symptômes de certaines maladies, telles que le paludisme, la typhoïde, la tuberculose, la brucellose, le diabète sucré ou l'hyperthyroïdisme. Une encéphalite ou une épilepsie végétative peuvent aussi en être à l'origine. Lire la suite
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REYE SYNDROME DE
- Écrit par Universalis
- 311 mots
Il a également été associé à l'utilisation d'aspirine ou d'autres dérivés salicylés utilisés au cours de maladies virales. Nausées, vomissements, léthargie et confusion sont les symptômes initiaux. En quelques heures ou après plusieurs jours, selon les cas, apparaissent une désorientation, des crises convulsives, des pauses respiratoires et un coma. Lire la suite
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ANALGÉSIQUES ET ANTALGIQUES
- Écrit par Jacques DUTEIL
- 1 054 mots
Les effets associés, analgésique, antipyrétique et anti-inflammatoire, expliquent la très large utilisation de l'acide acétylsalicylique (aspirine) dans de très nombreuses spécialités pharmaceutiques ; des formules galéniques variées améliorent la tolérance gastrique ou permettent l'injection parentérale du produit. En dehors des microhémorragies gastriques et des gastrites, qui sont des complications banales du traitement par l'aspirine, il faut mentionner l'intoxication aiguë qui entraîne l'apparition de troubles sensitifs (auditifs et visuels), une alcalose suivie d'une acidose, parfois mortelle chez l'enfant, si elle n'est pas traitée en urgence. Lire la suite
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KOLBE HERMANN (1818-1884)
- Écrit par Universalis
- 290 mots
Il travailla sur l'électrolyse des sels d'acides gras et d'autres acides, et prépara l'acide salicylique, servant à fabriquer l'aspirine. Avec sir Edward Frankland, il découvrit que les nitriles pouvaient être hydrolysés en acides. En tant que rédacteur en chef du Journal für praktische Chemie (à partir de 1869), il critiqua parfois sévèrement les ouvrages et travaux d'autres chimistes. Lire la suite
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ASTHME
- Écrit par Philippe GODARD, François-Bernard MICHEL
- 5 857 mots
- 2 médias
Asthme avec intolérance à l'aspirine La triade évocatrice de ce phénotype particulier de l'asthme associe polypose nasale récidivante, asthme volontiers sévère et intolérance à l'aspirine. Elle a été décrite par Fernand Widal en 1922. Son mécanisme n'est pas immunoallergique. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens classiques de type aspirine bloquent la cyclooxygénase de type I par un mécanisme compétitif. Lire la suite
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SAULE BLANC
- Écrit par Pierre LIEUTAGHI
- 373 mots
Par ses composants, l'écorce de saule est un peu une aspirine végétale, moins active sans doute que l'acide acétylsalicylique de synthèse, mais cependant douée d'un réel pouvoir antithermique et antinévralgique, auxquels s'ajoutent des effets toniques et astringents. Un vin tonique (50 g d'écorce pour un litre de vin blanc ; laisser macérer une semaine, passer) est utilisé (deux verres à bordeaux par jour) dans l'anorexie, l'insuffisance digestive, les gastralgies avec hyperacidité, la diarrhée chronique, la leucorrhée. Lire la suite