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« 1789-1799(Révolution) »

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  • RÉVOLUTION FRANÇAISE

    • Écrit par Jean-Clément MARTIN, Marc THIVOLET
    • 29 554 mots
    • 3 médias

    Faute d'unité et parce que les opposants prolongent les luttes, la tentative de stabilisation échoue, conduisant au coup de force perpétré par le général Bonaparte en 1799, qui soude, sous la contrainte, la nation autour de nouveaux principes. La révolution la plus radicale a été close en juillet 1794 ; le Consulat et l'Empire appartiennent sans doute à la Révolution lancée en 1789 (puisque est maintenue l'égalité de tous, devant la justice et l'impôt par exemple), mais les innovations apportées par ces régimes sont telles qu'il est préférable de donner la date de 1799 comme fin politique de la Révolution. Lire la suite 

  • RÉVOLUTION & EMPIRE, armée

    • Écrit par Jean-Paul BERTAUD
    • 8 894 mots
    • 1 média

    L'armée royale et la Révolution L'armée royale, en 1789, comptait environ 150 000 hommes, auxquels venaient s'ajouter, en temps de guerre, 75 000 hommes de la milice, réserve de troupes provinciales recrutées dans les campagnes par tirage au sort parmi les célibataires de dix-huit à quarante ans. Armée considérable par son contingent et dont la monarchie s'était efforcée de faire, par une série de réformes, un outil de combat de qualité. Lire la suite 

  • RÉVOLUTION FRANÇAISE, en bref

    • Écrit par Sylvain VENAYRE
    • 221 mots
    • 1 média

    La relative unanimité des premiers temps de la Révolution laisse toutefois vite la place, dans le contexte des guerres menées contre les monarchies européennes, à de vives tensions entre les révolutionnaires d'un côté et, de l'autre, les partisans du roi et d'une Église divisée face aux principes de 1789. L'année 1793 constitue l'apogée de ces tensions, avec la condamnation à mort de Louis XVI, accusé de traîtrise à la suite de sa tentative de fuite pour l'étranger, et l'établissement de la Terreur par le Comité de salut public. Lire la suite 

  • RÉVOLUTION FRANÇAISE (repères chronologiques)

    • Écrit par Sylvain VENAYRE
    • 163 mots

    17 juin 1789 Les États généraux, ouverts depuis le 5 mai, se constituent en Assemblée nationale. 14 juillet 1789 Prise de la Bastille. 4 août 1789 Abolition des privilèges. 26 août 1789 Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Juillet 1790 Vote de la Constitution civile du clergé (le 12) ; fête de la Fédération (le 14). 20-21 juin 1791 Fuite du roi et arrestation à Varennes. Lire la suite 

  • RÉVOLUTION FRANÇAISE ARTS SOUS LA

    • Écrit par Udolpho van de SANDT
    • 2 123 mots
    • 1 média

    Se « mettre, comme artiste, au niveau de la Révolution », comme l'écrit le sculpteur Dardel à son ami le peintre François Gérard, représente en réalité un formidable défi car il faut inventer un langage nouveau. Celui de l'allégorie, tout d'abord, que l'art de la Révolution évoque immanquablement. Décriée depuis Diderot, celle-ci connaît alors un regain de faveur remarquable. Lire la suite 

  • POLICE SOUS LA RÉVOLUTION ET L'EMPIRE

    • Écrit par Vincent DENIS
    • 3 221 mots
    • 1 média

    L'urgence et le provisoire (1789-1790) Au cours de la décennie révolutionnaire (1789-1799), les différents régimes tentent d'ajuster l'héritage policier de l'Ancien Régime aux nouveaux principes politiques et juridiques qu'ils veulent promouvoir, tout en cherchant à se défendre face aux convulsions politiques et sociales. À partir de 1789, l'actualité politique remet sans cesse la question policière au centre des débats législatifs. Lire la suite 

  • FRANCE (Histoire et institutions) Le temps des révolutions

    • Écrit par Sylvain VENAYRE
    • 6 926 mots
    • 8 médias

    Finir la Révolution (1794-1830) Reste que la chute brutale de Robespierre avait laissé en suspens une question que tous les régimes politiques français tentèrent de résoudre jusqu'à la IIIe République : comment finir la Révolution ? Le Directoire (1795-1799) fut une tentative pour revenir à la Révolution de 1789, mais sans le roi, qui était mort. Lire la suite 

  • DIRECTOIRE

    • Écrit par Michel EUDE
    • 4 547 mots
    • 1 média

    Et pour mesurer la force de cette opposition, il convient de dépasser le point de vue des historiens pour qui la Révolution s'arrête au 9 thermidor (27 juillet 1794). Tout ce qui suit serait régression, trahison des idéaux de 1789, des espoirs démocratiques des années 1792-1794. La Convention thermidorienne, le Directoire, le Consulat seraient des régimes réactionnaires, rétrogrades, un reflux après la période ascendante 1789-1794. Lire la suite 

  • VOVELLE MICHEL (1933-2018)

    • Écrit par Guillaume MAZEAU
    • 1 055 mots

    Auteur d'une histoire de la Révolution française maintes fois rééditée depuis 1992 (La Révolution française : 1789-1799), Michel Vovelle fit de plus en plus d'incursions dans l'histoire politique (La Découverte de la politique. Géopolitique de la Révolution française, 1993), reprenant en particulier le chantier des expériences républicaines en Europe (Les Républiques sœurs sous le regard de la Grande Nation, 2000), s'aventurant sur les sentiers de la mémoire collective (1789. Lire la suite 

  • GRANDE PEUR (1789)

    • Écrit par Jean TULARD
    • 399 mots

    La peur a joué un rôle important dans le déroulement de la Révolution française : peur du complot aristocratique à la veille du 14 juillet 1789, peur des partageux et des anarchistes au moment de Brumaire 1799, mais le terme de Grande Peur a été réservé aux insurrections paysannes de 1789. Dans les campagnes où sévit la disette, conséquence des mauvaises récoltes, se propagent alors d'étranges rumeurs : des bandes de vagabonds sont transformées par l'imagination populaire en armées de brigands ; les nouvelles les plus inquiétantes viennent de Paris où l'on parle d'une « Saint-Barthélemy des patriotes ». Lire la suite