Siège d'Alésia (52 av. J.-C.)

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Plan du site d’Alésia
Après une guerre de près de sept années et quelques succès, Vercingétorix est contraint de s'enfermer dans la place forte (oppidum) d'Alésia, où dix légions l'assiègent. César avait placé son camp sur la montagne de Flavigny, dont la hauteur permettait d'embrasser tout le théâtre d'opérations. C'est devant ce camp que le chef arverne Vercingétorix et ses guerriers se livrèrent à César. Cette reddition en 52 av. J.-C. marqua la mainmise définitive de Rome sur les Gaules. L'ambitieux général César, auréolé de gloire et enrichi par le butin tiré des pillages, put alors s'imposer à Rome avec le soutien de ses légions aguerries.

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Camp romain (siège d'Alésia)
Reconstitution du camp nord des Romains occupé par deux légions lors du siège d'Alésia (aujourd'hui Alise-Sainte-Reine), en 52 avant J.-C. Aquarelle de Peter Connolly.
Situé sur la montagne de Bussy, ce camp constituait un élément essentiel du dispositif militaire romain. César y plaça son meilleur lieutenant, Titus Labienus, afin qu’il coordonne les opérations de siège dans la zone située au nord de l’oppidum (place forte).
Des fouilles contemporaines ont permis de mettre au jour les structures de défense du camp ainsi que deux balles de frondes en plomb portant l’inscription : T. LABI pour T(ITUS) LABI(ENUS).

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Circonvallations
César encercla les assiégés au moyen d'un long mur de 15 kilomètres, doté de tours, de fortins et de camps, protégés en profondeur par des systèmes de fossés, de pieux et de pièges (circonvallations). Il répliqua ce système de défense, cette fois tourné vers l'extérieur (contrevallations), en vue de contenir les assauts des renforts gaulois sollicités par Vercingétorix.

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Enceinte de l’oppidum
Dans le monde celte, chaque peuple disposait sur son territoire de bourgs fortifiés, servant d'abris et de marchés, appelés oppidums. Ces oppidums, dont Alésia constitue un bon exemple, étaient puissamment défendus par d'épaisses murailles de pierres renforcées par un poutrage interne, une technique appelée par César murus gallicus (« mur gaulois »).
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