5-27 septembre 2024
France. Nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre.
Le 5, le président Emmanuel Macron nomme comme Premier ministre Michel Barnier (Les Républicains, droite), plusieurs fois ministre et ancien commissaire européen. Il le charge « de constituer un gouvernement de rassemblement ». Emmanuel Macron avait rejeté fin août un gouvernement issu de l'alliance de gauche du Nouveau Front populaire (NFP), assurant qu’il serait « immédiatement censuré » à l’Assemblée nationale, alors que le NFP revendique le poste de Premier ministre après être arrivé en tête à l’issue des élections législatives le 7 juillet.
Le 21, le secrétaire général de l’Élysée annonce la composition du gouvernement. Celui-ci réunit trente-neuf ministres et secrétaires d’État. Parmi les dix-sept ministres de plein exercice, c’est-à-dire ceux qui ne sont sous la tutelle d’aucun autre, huit viennent du parti présidentiel Renaissance, parmi lesquels : Sébastien Lecornu, qui est reconduit au ministère des Armées, Antoine Armand qui est nommé au ministère de l’Économie, Anne Genetet à l’Éducation nationale et Agnès Pannier-Runacher à la Transition écologique, l’Énergie, le Climat et la Prévention des risques. Quatre viennent de ses alliés (MoDem, Horizons, UDI), dont Jean-Noël Barrot, ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, et Geneviève Darrieussecq, ministre de la Santé et de l’Accès aux soins. Et quatre sont issus des Républicains, dont Bruno Retailleau à qui échoit le ministère de l’Intérieur. Deux anciennes membres de LR sont reconduites dans le gouvernement : Rachida Dati qui reste à la Culture et Catherine Vautrin qui est nommée ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation. Le ministre de la Justice, Didier Migaud, ancien socialiste, est la seule personnalité issue de la gauche.
Le 27, deux nouveaux ministres délégués sont nommés, portant le gouvernement à quarante et un membres, dont une ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap. Après l’annonce du gouvernement, des associations avaient critiqué l’absence d’un ministère explicitement consacré au handicap.