1er-24 juillet 2000
France. Rejet du projet de réforme de l'assurance-chômage par le gouvernement
Le 1er, Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, qui a émis des réserves sur le projet de réforme de l'assurance-chômage adopté en juin par le Medef, la C.F.D.T. et la C.F.T.C., décide de reconduire par décret, sans date limite, l'ancienne convention Unedic.
Le 24, le gouvernement informe les partenaires sociaux qu'il refuse d'agréer leur projet de nouvelle convention d'assurance-chômage en raison des « clauses illégales » que celui-ci contient, et préconise une reprise des négociations. Seuls deux avenants de l'accord Medef-C.F.D.T.-C.F.T.C. sont agréés, l'un concernant le dispositif des préretraites contre embauche (A.R.P.E., allocation de remplacement pour l'emploi) et l'autre, l'aide aux salariés licenciés économiques (conventions de conversion). Les signataires de l'accord de juin annoncent la suspension de leur participation à la direction de l'Unedic, tandis que l'opposition dénonce l'« étatisme » du gouvernement.