12-30 juillet 2001
Espagne. Entrée en fonctions du gouvernement basque et attentats de l'E.T.A
Le 12, le nationaliste modéré Juan José Ibarretxe est réélu à la présidence du gouvernement de Vitoria, à la suite de la victoire du Parti nationaliste basque (P.N.V.) aux élections régionales, en mai. Le P.N.V. défend le principe de l'autodétermination en vue de l'octroi de la souveraineté au Pays basque. Le gouvernement ne disposera plus de l'appui d'Euskal Herritarrok, branche politique de l'E.T.A., comme lors de la précédente législature, et devra donc gouverner en situation de minorité.
Le 14, jour de l'entrée en fonctions du nouveau gouvernement basque, un conseiller municipal de Navarre appartenant à une formation politique alliée au Parti populaire au pouvoir à Madrid, José Javier Mugica Astibia, puis un responsable de la police autonome basque, Mikel Uribe, sont assassinés. Les soupçons se portent sur l'E.T.A., que Juan José Ibarretxe condamne sans ménagement.
Le 16, plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent au Pays basque contre l'E.T.A. Les jours suivants, l'E.T.A. entame une série d'attentats contre des intérêts touristiques à travers le pays.
Le 30, une rencontre, dans la capitale, entre Juan José Ibarretxe et le Premier ministre José María Aznar inaugure « une nouvelle étape, fondée sur le dialogue [...] entre Madrid et Vitoria ».